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Les saints du 5 mai

SAINT ANGE (+ 1225)
Il est né à Jérusalem sans doute dans une famille juive convertie. Nous le trouvons chez les carmes de Palestine à l’âge de dix-huit ans où il fait profession religieuse sur ce Mont-Carmel sanctifié par le Prophète Elie. Devenu prêtre, il est envoyé quelque temps après à Rome pour défendre les intérêts de son Ordre et obtenir la confirmation de la Règle de son Ordre. Il est envoyé en Sicile pour évangéliser les cathares et c’est un jour qu’il prêchait à l’église saint Jacques de Licata en Sicile qu’il fut tué de cinq coups d’épée par un seigneur incestueux dont il avait converti la complice. Voilà pour la vérité historique. L’un de ses confrères estimant que cela ne suffisait pas, lui ajouta dans le bréviaire carmélitain d’extraordinaires péripéties. Il lui fit arrêter le cours du Jourdain, rencontrer le Christ qui le conduit en Sicile. Que sais-je encore ? L’admiration n’engendre pas toujours la vérité historique, pas seulement pour la vie des saints, mais nous-mêmes comment faisons-nous parfois pour raconter nos souvenirs de famille...

SAINT AVERTIN (+ 1180)
Disciple de saint Thomas de Cantorbery, ou Thomas Beckett, il accompagna son évêque lors de son exil en France. Après le martyre de saint Thomas, saint Avertin revint en France et se fixa en Touraine pour y vivre la vie érémitique. Les habitants de la région eurent recours à sa prière et à ses conseils. Ils l’entourèrent d’une telle vénération qu’après sa mort ils donnèrent son nom à leur localité : Saint Avertin-37550. Le diocèse de Tours le fête le 15 mai.

SAINT BRITTON (+ 386)
Evêque de Trèves, nous connaissons son ministère par ses interventions pour soutenir un évêque espagnol lors des querelles avec les hérétiques priscillianistes. Saint Ambroise et saint Martin vinrent le rencontrer à Trèves.

SAINT EULOGE (+ 382)
Evêque d’Edesse en Syrie, il fut victime de la décision des autorités impériales qui ordonnait de remplacer la hiérarchie catholique par des pasteurs soutenant l’hérésie arienne.

SAINT EUTHYME (+ 305)
Martyr. Diacre d’Alexandrie en Egypte, il fut mis en prison pour avoir proclamé l’Evangile. C’est là qu’il s’endormit dans la paix du Seigneur.

SAINT EUTHYME (10ème s.)
Originaire de Thrace, sur les bords de la mer, il fut placé par sa mère dans un monastère de Constantinople. Il y brilla pendant trente ans par sa vertu, puis se retira hors de la ville pour y converser seul à seul avec Dieu et y mener la vie hésychaste. Au bout de quatre ans, l’évêque de Périnthos le fit élever à l’épiscopat. Il se dépensa sans compter pour ses fidèles et sa renommée fut si grande que même l’empereur venait le visiter.

SAINT HILAIRE D’ARLES (+ 449)
Né en Gaule Belgique d’une famille d’origine grecque, il suivit saint Honorat, son parent, à Lérins, puis lui succéda sur le siège épiscopal d’Arles à l’âge de vingt-neuf ans. Il présida en tant que métropolite de Provence, les conciles de Riez (439), d’Orange (441) et de Vaison (442). Il connut des débuts difficiles car son caractère lui faisait interpeller du haut de la chaire les fidèles pour les apostropher par leur nom. “Vous l’épicière, vous faussez vos balances... vous le juge, votre jugement dépend des poulardes qu’on vous donne.” Il changea sa façon de parler quand il s’aperçut que son auditoire se clairsemait et qu’ainsi la Parole de Dieu n’était plus entendue.

SAINT JOVINIEN (+ 260)
Martyr et témoin du Christ à Auxerre.

SAINT MAURANT (+ 350)

ou Mauront. Baptisé par saint Riquier, il passa toute sa vie dans sa Flandre natale. Sa première éducation terminée, il fut envoyé à la cour du roi Clovis II où il demeura plusieurs années. Au moment où sa famille voulut le marier, il refusa. Sa mère, craignant qu’il ait pris cette décision pour mieux s’adonner à la débauche, consulta l’évêque saint Amand qui la rassura. La décision de saint Maurant était guidée par un appel de Dieu. Et c’est ainsi que nous le retrouvons moine du monastère du Breuil et père spirituel de l’abbaye de Marchiennes. Il s’endormit dans le Seigneur après une vie pleine de mérites et de vertus.

SAINT MAXIME (+ 350)
Martyr. Il était évêque de Jérusalem quand il fut condamné aux mines pour avoir confessé la divinité de Jésus-Christ. Il fut libéré lors de la paix constantinienne. Il fut présent au concile de Nicée en 325 et soutint saint Athanase lors de son expulsion par les ariens. Lui-même d’ailleurs fut chassé par eux de son siège de Jérusalem.

SAINT MICHEE DE RADONEGE (+ 1385)

Saint Michée était disciple de saint Serge de Radonège qu’il rejoignit dans la vertu. Grande était la pureté de son coeur et sa douceur. Depuis sa mort, ses reliques sont vénérées à la Laure de la Trinité Saint Serge, non loin de Moscou.

BIENHEUREUX NUNZIO SULPRIZIO (+ 1836)
Orphelin très tôt, il fut recueilli par son oncle qui ne se privait pas de le battre. Ouvrir à Naples, il portait les trace d'une ancienne plaie à la jambe, causée par ces traitements. "Le petit saint boîteux" comme l'appelait ses camarades de travail, était patient et plein de douceur, humble et fidèle à la prière. Avec toute la dignité de sa foi à l'égard de ses frères aimés par Dieu, en Jésus-Christ, il partageait la peine et les difficultés des travailleurs pauvres de son temps. Il meurt à 19 ans laissant au monde ouvrier son message de foi et de charité.

SAINT SACERDOS (8ème s.)

Fêté au diocèse de Périgueux, il fut évêque de Limoges et de toujours patron de la ville de Sarlat, en Périgord.

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