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Les saints du 6 mai

SAINT JEAN devant la PORTE LATINE (95)
Selon la tradition, saint Jean aurait été amené d’Ephèse à Rome, chargé de fers, sous l’empereur Domitien. Il fut condamné par le sénat à être jeté dans l’huile bouillante. Cette condamnation fut exécutée devant l'actuelle Porte Latine. Il en sortit plus frais et plus jeune qu’il n’y était entré. Le fait n’est pas prouvé, mais il fallait bien que saint Jean soit venu à Rome, comme Pierre et Paul.

SAINT ANTONIN DE FLORENCE (+ 1445)
dominicain que nous avons déjà fêté selon le calendrier de l’Ordre auquel il appartenait. L’Eglise universelle fait mémoire de lui en ce jour et rappelle que c’est lui qui dirigea les travaux du Bienheureux Fra Angelico qui, par ses fresques, ornait de prière méditative les cellules de ses frères au couvent Saint Marc de Florence, leur faisant ainsi partager sa vie spirituelle.

SAINTE AVOYE (3ème s.)
ou Aure ou Aurée. Fêtée dans le diocèse de Paris, elle est quelque peu oubliée maintenant d’autant que les faits de son existence relèvent surtout de la légende. Et pourtant la tradition la faisait venir de Sicile où elle refusa un jeune homme épris de sa beauté. A la mort de son père, sa mère voulut la marier avec un petit roi de Grande-Bretagne. Et c’est durant ce voyage que les Huns massacrèrent sainte Ursule et tant d’autres. Avoye en sortit saine et sauve, mais captive d’un chef barbare qui voulut la prendre pour épouse. Elle se refusa à toute ses avances, redevint libre et s’en fut solitaire dans la région de Boulogne. Si belle que soit cette tradition, elle n’est pas historique.

SAINT BARBARE (+ 362)
ou Barbaros, martyr. Il appartenait à l’armée de l’empereur Julien l’Apostat. Quand il fut sommé d’offrir un sacrifice aux idoles pour rendre grâce d’une victoire, il refusa et pour cela il fut torturé puis décapité avec plusieurs de ses compagnons, saint Bacchus, un général, saint Callimaque et saint Denys.

SAINT EADBERT (+ 698)
Moine bénédictin qui succéda au siège épiscopal de Lindisfarn en Angleterre. Sa connaissance des Saintes Ecritures et sa charité envers les pauvres lui obtinrent une grande popularité. Nous pouvons joindre à sa fête, son successeur, saint Eafrid qui fut l’auteur du célèbre évangéliaire de Lindisfarn.

SAINT EVODE (1er s.)
Selon la lettre de saint Ignace aux fidèles d’Antioche, il fut consacré évêque par saint Pierre lui-même et termina sa vie par un glorieux martyre.

SAINT GERMAIN DE LA MER (+ 460)
Martyr. Disciple de saint Germain l’Auxerrois, évêque itinérant qui évangélisa le littoral normand.

BIENHEUREUX HATTA (+ 699)
Abbé de Saint Vaast d’Arras. On ne connait rien en détail sur les faits et gestes du bienheureux. Mais, selon un historien d’Arras, “la ferveur qu’il suscita dans la vie de l’abbaye fait suffisamment l’éloge de ce saint Abbé.”

BIENHEUREUX HENRI KACZOROWSKI (+ 1942)
Supérieur de séminaire de Wloclawek, en Pologne, il fut arrêté par les nazis pour ses activités pastorales. Déporté à Dachau, il fut assigné au "bloc des invalides" tant était grande sa déchéance physique après tant de souffrances. Il fut enfin conduit à la chambre à gaz le 6 mai 1942.

SAINT JUSTIN DE BIGORRE (1er s.)
Même si son existence historique est difficile à confirmer à cette date, un tombe attirait en Bigorre de nombreux pèlerinages, dès le 6ème siè-cle, auprès des reliques de ce saint prêtre qui guérissait les malades atteints d'épilepsie. Le diocèse de Tarbes et Lourdes ne l'a pas rayé de son martyrologe local.

SAINT JOB

Les Eglises d’Orient célèbrent de saint homme. Même si son existence n’est pas historique, l’exemple qu’il nous donne dans la Bible des Septante nous unit à tous les saint obscurs qui, malgré leur abandon et leur doute envers la bonté de Dieu, ne perdirent jamais la foi essentielle. Un doute n’est pas un rejet, c’est une question que l’on se pose et qui peut devenir l’occasion d’approfondir la volonté de Dieu.

SAINTE MARIE CATHERINE TROIANI (+ 1887)
D’origine italienne, elle exerça son apostolat au Caire et fonda la congrégation des soeurs franciscaines des missions.

SAINT MARIEN (3ème s.)
et ses compagnons martyrs. Il exerçait la fonction de lecteur dans la communauté chrétienne de Circé (actuellement Constantine en Algérie). Il fut arrêté sous Valérien avec beaucoup d’autres chrétiens de cette région. Ils furent réunis sur le flanc d’une colline, eurent les yeux bandés et furent mis en rang. Les bourreaux passèrent au milieu d’eux, les décapitant ou les égorgeant les uns après les autres.

SAINT PROTOGENE (5ème s.)
évêque qui favorisa la croissance du Royaume de Dieu en Mésopotamie.

SAINT SERAPHIM DE DOMBOS (+ 1602)

Il était né dans un petit village en Béotie (Grèce) et ce fut le prêtre de ce village qui lui fit découvrir les saintes Ecritures et la vie des saints, tout en le formant aux études classiques. Séraphim préféra la vie monastique, devint prêtre et obtint de son higoumène la possibilité de se retirer dans la solitude pour y vivre dans l’hésychia, sur la colline de Dombos, près de Levadia. Pour les disciples qui venaient à lui de plus en plus nombtreux, il construisit un monastère, malgré les difficultés nées de l’opposition des Turcs. Il plaça ce monastère sous la juridiction directe du patriarche de Constantinople et non point sous la juridiction de l’évêque local, afin de vivre une vie monastique moins troublée par les querelles locales.

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