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Les saints du 8 mai

SAINT ARSENE LE TRAVAILLEUR (14ème s.)
Moine de la Laure des Grottes de Kiev, personne ne le vit dans l’oisiveté. Ce même jour, les Eglises d’Orient joignent à sa mémoire, saint Arsène le Grand (4ème s.). Père du désert aux mérites étonnants et saint Arsène de Novgorod qui, au 16ème siècle, défendit la ville de Pskov contre les prétentions du tsar Ivan le terrible qui venait de détruire la ville de Novgorod.

SAINT BENOIT II (+ 685)
Pape. Son pontificat fut très bref, un an à peine. Il appartenait à la” schola cantorum” de Rome et il sut faire respecter sa ville. Il aimait les pauvres et eut un gouvernement favorable au petit peuple, distribuant même, sans le contrôle des agents impériaux, des sommes importantes pour la diaconie. Il eut quelque difficulté avec les Eglises nationales d’Espagne et d’Angleterre. Il favorisa l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu contre l’hérésie monothélite.

BIENHEUREUX BERNARD DU PORTUGAL (+ 1265)
Prêtre sacristain du couvent des dominicains de Santarem au Portugal, il aimait réunir les enfants pour leur faire le catéchisme et leur parler du Christ. Une vie toute simple. La communauté remarqua toutefois que Jésus venait s’entretenir souvent avec frère Bernard.

SAINT BONIFACE IV (+ 615)
Pape. Il continua fidèlement le pontificat de son maître saint Grégoire le Grand. Il transforma le Panthéon paîen en une église et sa maison familiale de Rome en un monastère. Il décida que les moines pouvaient être ordonnés prêtres et exercer pleinement le ministère sacerdotal. Il équilibra les relations pontificales entre les Francs, les Anglais et l’empire germanique. Son culte se répandit grâce au pape Boniface VIII qui avait beaucoup d’admiration pour sa vie et son oeuvre.

SAINT DESIRE (+ 550)

Chancelier royal et évêque de Bourges, il fut l’un des plus grands évêques de l’époque mérovingienne qui contribuèrent à tirer la Gaule du chaos où l’avait plongée l’effondrement de l’empire romain et qui lui rendirent une civilisation en la rendant chrétienne. Chancelier, il exerça sa charge de manière à contenter tout le monde. Mais il avait aussi souvent l’envie de quitter cette cour pleine de débauches et de cruautés. Il sut patienter en pensant que d’autres à sa place n’auraient peut-être pas la possibilité d’empêcher tant de mal. Son épiscopat fut aussi marqué par la conciliation et la paix. Il parvint en effet à concilier l’Anjou et le Poitou en guerre et à remettre la paix entre les tribus allemandes prêtes à s’entr’égorger.

SAINT GUIRON (+ 700)

ou Wiron. Evêque régionnaire du Limbourg hollandais. Originaire d’Ecosse, il fut sacré évêque par le pape saint Serge Ier lors d’un de ses pèlerinages romains.

SAINT HELLADE D'AUXERRE (+ 387)
Evêque d’Auxerre qui continua avec succès l’oeuvre d’évangélisation entreprise par ses prédecesseurs.

SAINT INDRACT (+ 710)
Moine écossais, martyrisés avec ses 9 compagnons par des voleurs, à Clifton dans le Royaume Uni.

BIENHEUREUSE JULIENNE DE NORWICH (+ 1417)

La Communion anglicane célèbre cette mystique bénédictine dont son livre “Les Révélations de la vie divine” est encore l’un des livres mystiques anglais lu et relu de nos jours.

BIENHEUREUSE MARIE-CATHERINE DE St AUGUSTIN (+ 1668)

Catherine Simon de Longpré naquit à Saint Sauveur le Vicomte en France, mais elle est surtout honorée au Québec. A 11 ans, elle rencontre saint Jean Eudes et elle entre alors quelque temps plus tard chez les moniales augustines hospitalières de la Miséricorde. Elle prend alors le nom religieux de Marie-Catherine e Saint Augustin. En 1647, elle répond à l'appel de Dieu pour aller dans la Nouvelle-France où elle donne toute sa mesure auprès des malades. Elle devient économe puis maîtresse des novices de sa congrégation au Québec, où elle rejoint la maison du Père le 8 mai 1688.

SAINT PIERRE DE TARENTAISE (+ 1174)
Ce petit berger dauphinois est un enfant prodige. Gardien vigilant de ses moutons, il mémorise entièrement le psautier. A 12 ans, il décide de lui-même d’entrer à l’abbaye cistercienne de Bonnevaux. De là on l’envoie fonder l’abbaye de Tamié (mons qui stat medius). A 40 ans, le voici nommé, bien malgré lui, archevêque de Tarentaise, vallée supérieure de l’Isère. Au bout de 13 ans, il s’enfuit et va se réfugier dans l’anonymat d’un petit couvent cistercien suisse. On le retrouve, on le ramène sur son siège archiépiscopal. Il poursuivra bon gré mal gré sa tâche ingrate de conciliateur et d’administrateur : faiseur de paix, inlassable distributeur d’aumônes, constant soutien du pape légitime Alexandre III contre l’empereur Frédéric Barberousse. Le “bien-avisé” conseille à merveille les plaideurs abusifs :”Pas de disputes à propos des biens matériels ! vous y perdriez vite vos deux richesses : celles du ciel et celles de la terre.”

SAINT STANISLAS DE CRACOVIE (+ 1079)
Évêque de Cracovie, il s'opposa à la conduite du roi Boleslas II qui le fit assassiner. Canonisé à Assise en 1253, il est le patron de la Pologne qui le fête ce 8 mai alors qu'il est fêté le 11 avril dans l'Église universelle.

BIENHEUREUSE ULRIKA NISCH (+ 1913)

Elle est célébrée dans la province de Bade en Allemagne. Durant toute sa vie, elle pratiqua les béatitudes.

SAINT VICTOR (+ 303)
Soldat africain en garnison à Milan. Il fut appelé à répondre de sa foi devant les tribunaux et résista avec courage à tous les efforts pour le faire apostasier.

SAINT WIRON (8ème s.)
et ses compagnons martyrs. Ils étaient d’origine écossaise et s’en vinrent fonder un monastère à Roermont dans les Pays Bas.

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