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Les saints du 11 mai

BIENHEUREUX ANTHIME (4ème s.)
Prêtre de Rome qui, durant la persécution de Dioclétien, fut jeté dans le Tibre pour avoir rendu témoignage au Christ. De son existence, on ne connaît que la date de sa fête et lieu de son tombeau sur la via Salaria aux portes de Rome.


SAINT ARGYROS (+ 1806)
Jeune chrétien de dix-huit ans, il travaillait chez un tailleur de Thessalonique. Un jour que les Turcs triomphants exhibaient à la terrasse d’un café un chrétien qui avait renié sa foi, Argyros s’avança vers lui et lui reprocha son apostasie. Les janissaires se jetèrent sur lui, et, pour ne pas avoir suivi l’exemple de l’apostat, il fut pendu parce qu’il était resté fidèle à Jésus-Christ.

SAINT CYRILLLE ET SAINT METHODE (9ème s.)
Les Eglises d’Orient font aujourd’hui mémoire de ces deux grands évangélisateurs de l’Europe orientale. L’Eglise d’Occident les fête le 14 févier où nous avons donné le récit de leur vie et de leur ministère.

SAINTE ESTELLE (3me s.)

ou Stella (étoile) honorée à Saintes comme ayant subi le martyre au troisième siècle. Elle fut surtout rendue célèbre grâce au poète Mistral.

SAINT FRANCOIS DE GIROLAMO (+ 1716)
Il était originaire de Tarente en Italie. Jésuite, prédicateur réputé et très écouté, il favorisa l’apostolat des laïcs et de nombreuses oeuvres sociales au service des malades, des jeunes et des vagabonds. Il fut canonisé en 1839.

SAINT GAUTIER (+ 1070)
Chanoine régulier au Dorat en Limousin, il sut allier une vie de prière intense avec le soin du monastère dont il était l’abbé. Il avait également le souci du bien matériel et spirituel des populations d’alentours. Sa fête fut établie dès sa mort.

SAINT GENGOUX (+ 760)
ou Gengoul qui supporta avec une grande patience et une grande fidélité son épouse infidèle, non sans lui avoir adressé de salutaires avertissements. Il préféra quitter le cour du duc de Bourgogne et se retirer dans ses terres. Il administra ses terres, ses biens et ses paysans avec sagesse, sans oublier ce qui revenait à Dieu et ce qui devait revenir aux pauvres. Son épouse le fit assassiner par son amant alors qu’il dormait dans son château près d’Avallon. Plusieurs localités rappellent la mémoire de celui qui est le patron des mal-mariés. Ses reliques sont vénérées dans le diocèse de Namur.

SAINT JOSEPH DE KAZAN (+ 1672)
Il était évêque de Kazan lorsque les cosaques prirent la ville. Ils exigèrent de lui qu’il vienne à leur rencontre. Ce qu’il fit revêtu de ses ornements et accompagné de ses prêtres. Ils l’accusèrent d’avoir aidé une tribu cosaque ennemie. Il enleva ses ornements, se laissa coucher sur des charbons ardents, puis ils le montèrent sur le toit de la cathédrale et le précipitèrent dans le vide.

SAINT MAMERT (+ 477)
Il serait peut-être né à Lyon. Ce dont on est sûr c’est qu’il devint prêtre un demi-siècle avant le baptême de Clovis et toute sa vie dans l’Eglise se déroula durant les invasions des barbares. Evêque de Vienne, il était là quand les Burgondes s’installèrent dans la vallée du Rhône, répandant l’arianisme en même temps que leurs cousins, les Wisigoths de Toulouse. Il ne semble pas qu’il ait réussi à convertir ces Burgondes. Mais il est surtout célèbre pour avoir institué la prière des “Rogations” à la suite de plusieurs tremblements de terre, inondations et sécheresses. Il imagina de faire, trois jours de suite, des processions dans les champs pour demander au ciel la cessation de ces fléaux. Le pape Léon III les rendit obligatoires dans toute l’Eglise au 9ème siècle.

SAINT MAIOUL DE CARTHAGE (3ème s.)
Chrétien de Carthage, il mourut martyr à Adrumète sous les dents ds fauves.

SAINT MAYEUL DE CLUNY (+ 994)

Saint Mayeul était né dans les Alpes de Haute-Provence, fit ses études à Lyon et à Mâcon où il fut également professseur. Cluny était en pleine réforme du monachisme occidental. Il fut ainsi requis en Souabe, à Ravenne, à Marmoutiers, à Rome. C’est d’ailleurs au cours d’un de ces voyages qu’il fut fait prisonnier par les Arabes retranchés en Provence et ne dut sa libération qu’au prix d’une lourde rançon. Grand était son rayonnement dans tout l’Occident. Ami des rois et des papes, il refusa même de devenir Pape. Il mourut à Souvigny en Touraine.

SAINT MOCIUS (4ème s.)
D’origine romaine, il était né en Macédoine et fut ordonné prêtre. Durant les persécutions ordonnées par Dioclétien, il fut arrêté, torturé puis décapité à Byzance. Les détails de son martyre sont très proches de ceux de saint Acace également martyr à Byzance et que nous avons fêté le 7 mai.

SAINT NICODEME (+ 1325)
Il se distingua tout d’abord comme higoumène du monastère de Chilandar au Mont-Athos. Elu archevêque de Serbie, il travailla à la conversion des hérétiques bogomiles, favorisant l’instruction de son peuple par l’édition de nombreux écrits religieux en langue serbe. Il s’endormit en paix au monastère de Pecs.

SAINT ODILON (+ 1048)
L'Ordre des bénédictins en France unit la mémoire de saint Odilon à la fête de saint Mayeul. Il succéda en effet à saint Mayeul comme abbé de Cluny pendant cinquante-cinq ans. Austère pour lui-même, il était d'une grande bonté et d'une grande indulgence pour ses moines. Artisan de paix, il unit ses efforts à ceux de Richard de Saint-Vanne pour mettre en oeuvre la "trêve de Dieu". L'Eglise lui doit aussi la commémoration des fidèles défunts. Il est fêté le 31 décembre, au jour de sa naissance au ciel en 1048.

SAINT PHILIPPE DE ZELL (8ème s.)
Anglais de naissance, il fit un pèlerinage à Rome et, au retour, il trouva le site de ce village des bords du Rhin, à Worms, tout à fait propice à la solitude qu’il cherchait. Il y resta jusqu’à sa mort et le village prit le nom de Zell, en latin, Cella, la petite cellule. Plus tard un abbaye s’éleva à cet emplacement.

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