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Les saints du 13 mai

MARIE, MERE DE LA GRACE
Mémoire facultative des apparitions de Notre-Dame à Fatima.

SAINTE AGNES DE POITIERS (6ème s.)
Elevée à la cour par sainte Radegonde, elle suivit la reine à l’abbaye Sainte-Croix de Poitiers. Elue abbesse de ce monastère, elle y introduisit la règle de saint Césaire. Sous son gouvernement, vécut sainte Diosciole, vierge, qui laissa le souvenir d’une religieuse humble et disponible. Elle était liée d’une amicale estime à l’égard de saint Venance Fortunat.

SAINT ANDRE HUBERT FOURNET (+ 1820)
Le diocèse de Poitiers célèbre un “petit curé” qui fut nommé dans son village natal. Par fidélité à l’Eglise catholique romaine, il refusa de prêter le serment constitutionnel exigé par la Révolution française. Il dut vivre dans la clandestinité durant les sombres années de la Terreur. Il fonda ensuite, avec sainte Elisabeth Bichier des Ages, la congrégation des Filles de la Croix, qui se dévouent à l’éducation chrétienne des enfants et aux soins des malades pauvres.

SAINT ARGENTEA et SAINT VULFRAN (+ 931)
qui accomplirent leur martyre par de nombreux tourments lors de l’invasion des Sarrasins à Cordoue en Andalousie.

SAINT FLAVIEN (+ 595)
Evêque de Châlon sur Saône, fondateur de l’abbaye de Saint Pierre de Châlon, nous avons de lui ses souscriptions lors de plusieurs conciles régionaux.

SAINT GABRIEL L’IBERE (11ème s.)

C’était un saint moine et son grand mérite fut d’avoir sauvé l’icône miraculeuse de la Mère de Dieu, la “Portaitissa” qui avait été jetée à la mer, pour ne pas être détruite durant la persécution iconoclaste.

SAINTE GLYCERE (2ème s.)
Fille d’un officier romain en résidence en Asie Mineure, puis en Grèce à Trajanopolis, elle brisa la statue de Jupiter lors d’une fête païenne. Pour ce motif, elle fut condamné aux bêtes. Les liturgies grecque et syriaque l’honorent par un office complet.

SAINT JEAN D’IVIRON et SAINT EUTHYME (+ 1005)
fondateurs du monastère d’Iviron au Mont-Athos, Iviron est le nom grec d’Ibérie, qui était alors une province de la Géorgie. Bien que grands seigneurs à la cour royale de David, prince de Géorgie occidentale, ils assumèrent les plus humbles tâches d’abord dans d’autres monastères, puis à la Sainte Montagne, où saint Jean traduisit en géorgien les livres des Pères grecs. Parce qu’il l’avait aidé lors d’une guerre entre prétendants royaux, le prince géorgien Tornik lui remit une riche récompense. Saint Jean l’employa à fonder un monastère athonite réservé aux Géorgiens. Au moment de sa mort, il en remit la direction à son fils Euthyme qui y instaura la vie hésychaste. Il contribua également à l’installation, au Mont-Athos, d’un monastère latin de tradition bénédictine qui exista jusqu’au XIIIème siècle. Grâce à lui, nous avons une riche documentation sur les écrits patristiques dont certains ne nous étaient pas parvenus. SAINT

JEAN LE SILENCIAIRE (+ 558)
Originaire d’Arménie, il bâtit un petit monastère d’une dizaine de moines à Nicopolis. Après quelques années d’épiscopat à Colonie, il se retira dans la grande Laure de Saint Sabbas où il vécut dans le silence, habité par la prière.

SAINT ONESIME (4ème s.)

Evêque de Soissons, contemporain de saint Martin et de saint Hilaire de Poitiers, il évangélisa comme eux la région qui lui avait été confiée.

SAINT PAUSIAQUE (6ème s.)

Après avoir excercé la médecine gratuitement pour les pauvres, il se fit moine. Tout en continuant de soigner les corps, il soignait aussi les âmes. Le patriarche de Constantinople lui conféra l’épiscopat et son ministère auprès de ses fidèles était une grâce pour leur salut.

SAINTE ROLANDE (9ème s.)
Fille de Didier, le roi des Lombards, elle avait toutes les qualités, y compris une grande beauté. Donnée en mariage par son père au roi d’Ecosse, elle faussa compagnie aux seigneurs écossais qui la conduisaient vers son royal prétendant. Elle voulut se réfugier à Cologne au monastère de Sainte-Ursule, mais elle tomba malade à Villers-Poterie où elle mourut. Quelques années plus tard, l’évêque de Liège vint en personne lui dédier une église.

SAINT SERGE LE CONFESSEUR (9ème s.)
Durant la persécution iconoclaste à Constantinople, il fut arrêté et traîné sur l’agora, une corde au cou pour y être exposé aux quolibets et aux injures de la foule déchaînée. Puis, il fut exilé avec sa femme et sa famille, privé de ses biens. C’est ainsi qu’ils remportèrent la couronne des confesseurs de la foi.

SAINT SERVAIS (+ 384)

Evêque de Tongres et de Maestricht, il lutta aux côtés de saint Athanase d’Alexandrie, exilé à Trèves, pour défendre la pureté de la foi en la divinité du Verbe de Dieu, face à l’hérésie arienne.

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