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Les saints du 14 mai

SAINT APRONCULE (+ 488)
Originaire d’Autun, il fut d’abord évêque de Langres d’où il s’échappa poursuivi par le roi de Bourgogne, Gondebaud, qui l’accusait de comploter contre lui en soutenant Clovis. Devenu évêque de Clermont Ferrand il succéda à saint Sidoine Apollinaire

SAINT BENIGNAT (+ 500)
Moine à Pérouse en Italie. Il est l’un de ces nombreux saints ignorés pendant leur vie et que Dieu se plaît à glorifier après leur mort soit par un nom de localité, soit par un sanctuaire populaire, soit par un pèlerinage local.

SAINT BONIFACE (4ème s.)
et sainte Aglaé, son amante. Cette grande dame, matrone romaine, avait donc pour amant le nommé Boniface, son régisseur. S’étant convertie, elle convertit Boniface et tous deux devinrent de bons chrétiens. La tradition veut que saint Boniface ait été martyrisé à Tarse lors d’un pèlerinage demandée par Aglaé. Les deux esclaves qui l’accompagnaient, ramenèrent sa tête à Rome qui fut ensevelie dans un oratoire sur la via Latina où Aglaé venait souvent se recueillir.

SAINT GILLES DE SANTAREM (+ 1265)
Jeune abbé d’une abbaye de Coïmbra au Portugal, il ne priait plus, n’allait plus au choeur, sans cesse plongé dans des livres d’alchimie pour y trouver le secret de la nature. Il partit à Paris, espérant que là au moins les savants le lui révèleraient, puisqu’il s’y trouvait une des plus célèbres facultés de médecine. Il n’en fut rien et il se consola dans la débauche qui le conduisit à la tristesse et même au désespoir. Il découvrit que seule la Vierge Marie pouvait le sauver, et il partit rejoindre son monastère. Sur la route, il rencontra un dominicain qui l’agrégea à son Ordre dans le couvent de Valence. Il vécut heureux sans néanmoins connaître le secret de la nature, mais ayant découvert que Dieu est le secret de la paix. Son culte fut reconnu en 1748 par le pape Benoît XIV.

SAINT HARWALD (+ 1043)
Martyr à Oslo en Norvège.

SAINT ISIDORE DE CHIO (3ème s.)
Lieutenant dans l’armée romaine, il était originaire d’Alexandrie. Comme tant d’autres soldats, il refuse d’adorer l’empereur en offrant l’encens, lors d’une escale à Chio. Il fut attaché derrière des chevaux emballés et traîné à terre sur une longue distance puis décapité.

SAINT JEAN LE BULGARE (+ 1802)

Il n’avait que dix-huit ans quand il offrit sa vie pour Dieu. Orfèvre à Soumla en Bulgarie, une jeune turque s’éprit de lui et, sous le prétexte de commmander une bague, l’attira chez elle. Il résista à ses avances. Déçue, elle appela les voisins, criant qu’il avait voulu abuser d’elle. Il reçut cette offre : l’épouser, devenir musulman et garder la vie sauve, ou bien périr dans les tortures. Il refusa d’apostasier. Il eut les pieds brisés à coups de bâtons, puis on le suspendit deux jours sous les aisselles dans un cachot et ses bourreaux lui coupèrent alors une lanière de sa peau du nombril jusqu’au cou et saupourdrèrent la plaie de sel. Enfin, ils lui appliquèrent des osselets sur les tempes, retenus par une corde qu’ils serrèrent en la tournant avec deux bâtons. Il fut enfin décapité.

SAINT LEONCE DE JERUSALEM (+ 1190)
Né en Macédoine, il vint dans la capitale de l’empire pour entrer au monastère de la Mère de Dieu de Ptélidion dans les faubourgs de Constantinople. Lors d’un pèlerinage à Patmos, il resta au monastère de Saint Jean le Théologien à Patmos, y menant une vie ascétique très rude, dormant dans une tombe, allongé nu, sur des ossements la nuit et se fustigeant d’une lanière cloutée durant le jour. Il dut abandonner ces pratiques quand il fut appelé à diverses charges dans son monastère, protégeant ses frères par son état paisible lors de plusieurs pillages par des corsaires. Après une longue maladie, il se rendit en pèlerinage à Jérusalem et c’est à son retour qu’il s’endormit dans la paix du Seigneur, à Constantinople.

SAINT MARC LE CRETOIS (+ 1643)
Devenu musulman dans son enfance, il découvrit sa foi chrétienne par un sage maître d’école. Dès lors il n’eut de cesse que de proclamer Jésus-Christ, ce qui le conduisit au supplice et à la décapitation. Il avait dix-sept ans.

BIENHEUREUSE MARIE-DOMINIQUE MAZARELLO (+ 1881)
Elle réunit d’abord des jeunes filles pour les instruire et leur enseigner le catéchisme. Selon le désir de saint Jean Bosco, son oeuvre prit le nom de Congrégation de Marie-Auxiliatrice. Elle essaima ses religieuses du Piémont jusqu’aux cinq continents

SAINT MATTHIAS (1er s.)
Judas vient de se pendre. Il lui faut un successeur pour compléter le chiffre de 12 apôtres choisis par le Maître pour marquer les 12 tribus d’Israël. Parmi les témoins de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus, le conseil présente deux candicats possibles. Saint Matthias est choisi par Dieu lui-même, le maître du sort et de l’existence. Il suivait Jésus depuis le baptême du Jourdain. On en fait l’évangélisateur de l’Ethiopie, d’autres le font mourir martyr en Judée.

SAINT MICHEL GARICOITS (+ 1863)

Basque d’origine, il passa toute sa vie dans le diocèse de Bayonne. Il était contemporain de saint Jean-Marie Vianney, le saint curé d’Ars, et son émule. Domestique chez un vieux curé, puis à l’évêché de Bayonne où sa fonction principale était de s’occuper et de promener le chien d’un vieux chanoine, il put malgré tout devenir prêtre, professeur au grand séminaire et directeur d’école. Il fonda la congrégation des prêtres du Sacré-Coeur de Betharram, voué à l’apostolat.

SAINT PONS (+ 257)
Il était né à Rome dans une famille païenne. Il se convertit à la foi chrétienne, distribua ses biens aux pauvres et se consacra à la prédication. Lorsqu’éclata la persécution, il s’enfuit en Provence, à Cimiez près de Nice où il subit le martyre. Plusieurs localités rappellent sa mémoire : Saint-Pons-04440.

SAINT VICTOR de DAMAS (2ème s.)

sainte Couronne, martyrs qui, sommés de sacrifier aux idoles, préférèrent sacrifier leur vie pour le Christ. Nul ne connaissait leur nom et c’est pourquoi ils reçurent celui qui marquait leur victoire et la couronne des saints.

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