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Les saints du 15 mai

SAINT ACHILLE DE LARISSA (4ème s.)
Evêque de Larissa en Grèce. Nous le trouvons pèlerin à Jérusalem au tombeau du Christ et à Rome aux tombeaux des Apôtres. C’est dans la Ville éternelle qu’il reçut la grâce de la prédication apostolique. De retour dans son pays, il fut un évêque très attentif aux pauvres, aux malades et aux étrangers. Il administra son diocèse avec un grend soin pastoral. Il était présent au concile de Nicée en 325.

SAINT BARBAROS (+ 361)

Soldat romain, il avait combattu les Francs envahisseurs. Découvert comme chrétien, avec deux de ses compagnons, il fut arrêté. Callimaque et Denys furent décapités. Barbaros fut soumis au supplice de la roue puis décapité également.

SAINTE DENISE (+ 251)
Vierge, martyre avec ses compagnons les saints Pierre, André et Paul. Au proconsul qui l’invitait à sacrifier à la déesse Vénus, Pierre répliqua :"Il est plus nécessaire et plus glorieux pour moi d’offrir le sacrifice de l’adoration au Dieu vivant et véritable." Denise apprenant que l’un des accusés, Nicomaque, venait d’apostasier, s’écria :"Il s’est perdu à jamais dans l’autre monde." Les gardes s’aperçurent ainsi que cette jeune fille de 16 ans était chrétienne. Elle fut arrêtée, torturée puis décapitée.

SAINTE DYMPHNA (+ 7ème s.)
Une belle légende entoure cette sainte vénérée en Belgique où "ses" reliques ont été retrouvées au 13ème siècle, près d'Anvers. De nombreuses guérisons se produisirent près de sa châsse et l'on y fonda un hôpital pour les malades mentaux. Alors on lui édifia une vie éfifiante. Fille d'un roi païen d'Irlande, elle perdit sa mère et, veuf, son père reçut même le conseil d'épouser sa fille. Dymphna s'enfuit du château avec son confesseur et deux amis. Rattrapés en Belgique ils furent décapités sur ordre du roi.

SAINT DIMITRI (+ 1591)
Frère du dernier tsar de la branche des Riourik, il avait neuf ans quand il fut appelé à en être l’héritier. Le régent Boris Godounov méditait de monter sur le trône de la Russie. Il fit assassiner Dimitri par un homme de main. Les miracles qui se produisirent sur la tombe de Dimitri le font vénérer comme un thaumaturge.

SAINT ELEAZAR (+ 1481)
Il fut un humble moine du monastère de Pskov en Russie. Il y vécut surtout à la cuisine et au four à pains. Mais il préféra bientôt la solitude pour y pratiquer l’hésychia, ce qui lui fut autorisé par son higoumène. Et c’est ainsi qu’il s’endormit en paix pour rejoindre la grande famille des saints.

SAINT FRANCHY (7ème s.)
Ermite dans le Nivernais, il y mena une vie mortifiée qui édifia ses contemporains. Une localité en garde d’ailleurs la mémoire : Saint Franchy-58330.

SAINT ISAIE DE ROSTOV (+ 1090)

Moine du monastère de Rostov Veliki, il en devint higoumène, puis évêque de Rostov. Il prêcha l’évangile dans cette région de Rostov et Souzdal. Il meurt à Kiev où il était en pèlerinage au monastère des Grottes.

SAINT PACOME LE GRAND (+ 346)
A 20 ans, l’Egyptien Pacôme est enrôlé de force dans l’armée romaine. A Thèbes, alors qu’il se morfond dans une caserne où on l’a enfermé avec les autres conscrits récalcitrants, des chrétiens charitables viennent les visiter et leur apportent de quoi manger. Une fois libéré, Pacôme se fait baptiser. Il se met au service des pauvres et des malades, puis obéit à l’appel de la solitude en se faisant ermite pendant sept ans. Un jour qu’il se trouve à Tabennesi dans le désert, une voix mystérieuse lui dit :”Pacôme, reste ici, bâtis un monastère." Une autre fois, un ange lui dit :"Pacôme, voici la volonté de Dieu : servir le genre humain et le réconcilier avec Dieu." Pacôme a compris : on ne se sauve pas tout seul. Il bâtit un monastère pour aider d’autres hommes à trouver Dieu. Les disciples y viendront petit à petit. Ce premier essai de vie commune est un échec : on n’improvise pas une communauté. Pacôme en tirera la leçon et rédigera un règlement strict : "la Règle de saint Pacôme". Il devient ainsi le père du monachisme communautaire ou cénobitique. Le grand saint Athanase d’Alexandrie veut le faire prêtre. Par humilité, il refuse. Il continue à fonder et à multiplier les monastères chez les coptes de la Haute-Egypte. Il mourut lors d’une épidémie qui frappa les couvents égyptiens en 346. L’Eglise en Occident le fête le 9 mai.

SAINT RHETICE (4ème s.)

Evêque d’Autun à l’époque de l’empereur Constantin. Il fut l’un des premiers catéchistes de l’empereur dont il parle d’ailleurs dans une de ses lettres et qui l’appelle auprès de lui à Rome.Saint Jérôme parle de ses écrits contre les hérétiques donatiens et de ses commentaires sur le "Cantique des Cantiques." Ces livres sont perdus alors qu’ils existaient encore au 11ème siècle

SAINT TORQUAT (2ème s.)
et les apôtres de l’Espagne, saint Ctésiphon, saint Cecilius à Elvire, saint Euphrase et saint Hésychius à Gibraltar. La tradition veut qu’ils aient été envoyés en Espagne par saint Pierre et saint Paul pour y annoncer l’Evangile. Quels que soient leurs noms, il y eut bien un jour des chrétiens qui furent les premiers à évangéliser ces régions. Nous pouvons donc les fêter qu’ils soient anonymes ou qu’ils aient reçu un nom. Il leur fallut bien du courage pour y témoigner de Jésus-Christ.

SAINT VICTORIN (+ 260)

Mis à mort en Auvergne par les Alamans qui, dès le 3ème siècle, ne cessaient de franchir le Rhin et de faire des incursions dans le pays gaulois.

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