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Les saints du 16 mai

SAINT ABDA (4ème s.)
et de nombreux martyrs durant la grande persécution du roi perse Sapor II. En même temps qu’un autre évêque, seize prêtres, neuf diacres, six moines et sept moniales, ils furent condamnés à être enfermé dans des planches que l’on serrait jusqu’à l’éclatement de leurs os. Brisés dans leur corps, ils résistèrent dans leur âme et, après plusieurs jours de souffrances dans un cachot, ils furent tous décapités.

SAINT ALEXANDRE (+ 250)

Evêque de Jérusalem. Il y fonda une précieuse bibliothèque, ouvrit une école de catéchèse puis, dans sa vieillesse, il confessa le Christ jusqu’au martyre.

SAINT ANDRE BOBOLA (+ 1657)
Jésuite polonais, prédicateur et missionnaire actif, il consacra sa vie à réconcilier les catholiques romains et les orthodoxes. Ce qui lui attira l’inimitié de certains. Arrêté par des cosaques près de ¨Pinsk, il fut flagellé et torturé. Devant eux, il confessa qu’il n’y a qu’une seule foi catholique et qu’une seule Eglise. Ce qui lui valut de recevoir la couronne du martyre.

SAINT ANNOBERT (+ 706)
Evêque de Sées. Sans aucun doute un grand évêque pour qu’on l’ait gardé inscrit dans le martyrologe romain.

SAINT BARAS (5ème s.)
Moine. Il était originaire d’Egypte. Venu à Constantinople, il y créa le monastère de Petra dans la proche banlieue de la ville. Ce fut longtemps l’un des plus importants de la capitale impériale, avec le monastère de Studion et de Saint Georges de Manganes.

SAINT BRENDAN (6ème s.)
Abbé de Clonfert en Irlande. Il pilota ses nombreux disciples à travers les flots de ce monde, "vers la terre promise des saints." Il doit sa réputation à la légende qui l'aurait fait naviguer vers les îles Canaries et l’Amérique du Sud.

SAINT CARENTEC (6ème s.)
Evêque qui évangélisa la Bretagne et dont la vie sans doute admirable est désormais recouverte par beaucoup de légende.

SAINT EMAN (6ème s.)
On dit qu’il venait de Cappadoce, de Galatie sans doute. Ce qui n’est peut-être pas faux, car les traditions sont nombreuses et convergentes pour beaucoup d’autres saints dans ces régions de France, par exemple saint Grégoire, arménien, de Pithiviers en Beauce. Après un pèlerinage à Rome, il fut attiré à Autun où des moines originaires de Césarée de Cappadoce suivaient la règle monastique de saint Basile. Il partit évangéliser le pays chartrain. C’est au cours d’une de ses pérégrinations qu’il fut arrêté par des "sectateurs" du druidisme et massacré. La localité de Saint Eman dans le pays chartrain garde sa mémoire.

SAINT EPHREM DE PEREKOM (+ 1492)
Attiré très jeune par la vie monastique, il entra au monastère de Kaliazine, après avoir convaincu ses parents réticents. Puis il alla vivre en solitaire sur les bords du lac Ilmen en Russie où sa réputation de sainteté lui attira beaucoup de disciples pour lequels il dut fonder un monastère.

SAINT HONORE (+ 600)

Evêque d’Amiens, sans doute, il fut honoré au XIème siècle tant et si bien que sa renommée s’étendit à Paris où des picards émigrés lui construisirent une église. La rue Saint Honoré et le faubourg Saint Honoré l’ont rendu célèbre dans le monde entier, tout autant que la pâtisserie qui porte ce nom. Pour le reste, il nous est difficile de dire ce que sont les hautes qualités qui lui valurent un tel culte.

SAINT JEAN NEPOMUCENE (+ 1393)

Il naît en Bohème vers 1340, à Nepomuk d’où son nom. Etudiant en droit, il entre chez les chanoines de la cathédrale de Prague. Delà, il devient vicaire général de son archevêque et chapelain de la reine. Il s’attire vite le courroux du roi Venceslas IV, empereur germanique. D’après la tradition la plus courante, il aurait refusé de divulguer les secrets dont il était dépositaire. D’autres motifs de divergence existent entre l’homme d’Eglise soucieux de l’indépendance du spirituel et le prince jaloux de son autorité. En 1392, le roi fait juger trois ecclésiastiques et s’oppose à l’élection d’un abbé bénédictin. Jean réplique en excommuniant un proche du roi. Sur ordre du roi, on arrête, Jean Népomuk, on le torture, on l’assassine et enfin on jette son corps dans la Moldau. Sa canonisation en 1729 en fait un symbole de la Réforme catholique en Bohème.

SAINTE MAXIME (?)
Célèbre en Provence, nommée dès le IXème siècle dans les martyrologes du diocèse de Fréjus, on ne sait rien d’elle. Une tradition en fait la soeur de saint Tropez. Les auteurs les plus sérieux disent que les documents concernant la sainte ont sans doute péri dans les invasions des Sarrasins. Seules en restent des reliques dans un reliquaire et sa mémoire qui est en vénération dans une localité de Provence : Sainte Maxime-83120.

SAINT NICOLAS DE MYSTIQUE (+ 925)

Originaire de l’Italie du Sud, il était apparenté au patriarche saint Photios qui le fit venir près de lui. Lors de la déposition du patriarche, saint Nicolas fut aussi contraint d’entrer dans un monastère de Chalcédoine. Lorsque la persécution cessa, il fut élevé à la charge de sénateur et de conseiller spirituel de l’empereur Léon VI. Consacré patriarche à son tour, il s’opposa à l’empereur qui voulait se marier avec sa maîtresse, une quatrième fois, ayant abandonné les unes après les autres ses épouses légitimes. Saint Nicolas fut exilé, une fois de plus, en Chalcédoine. Il revint sur le trône patriarcal peu après la mort de Léon IV. Il gouverna l’Eglise avec une grande sagesse.

SAINT PEREGRIN (+ 304)
Evêque qui, le premier, planta la croix du Christ dans la région d’Auxerre par sa parole et dans son sang. Arrêté pour avoir détourné le peuple des cultes païens, il répondit au préfet romain :"Je confesse le Christ sans crainte jusqu’à la mort."

SAINT PHAL (+ 540)
ou Fale. Fils d’un patricien, originaire de l’Auvergne, il fut fait prisonnier lors des guerres de Théodoric, prince franc, et fut vendu comme esclave. Il fut racheté par saint Aventin qui le fit entrer dans son monastère près de Troyes. L’esclave en devint un jour le Père Abbé et conduisit ses moines dans la sainteté de sa vie exemplaire. Une localité de cette région rappelle les mérites : Saint Phal-10130.

SAINT POSSIDIUS (5ème s.)
Il fut disciple de saint Augustin à Hippone, avant de devenir évêque de Calame en Numidie. Il a laissé une intéressante biographie du grand Docteur africain ainsi qu’un catalogue de ses oeuvres.

SAINT THEODORE LE SANCTIFIE (+ 368)
Il était originaire de la Haute Egypte. Ayant entendu vanter la vertu de saint Pacôme, il le rejoignit au monastère de Tabennèse et c’est là qu’il se donna pleinement à Dieu. Il reçut de lui la mission d’administrer les communautés aussi bien pour les affaires temporelles que spirituelles. Il rencontra saint Athanase quand le saint évêque vint au monastère lors de son exil.

SAINT THIBAUT (+ 1160)
ou Ubald ou Théobald. Prieur des chanoines réguliers de Gubbio en Italie, il eut à les convertir à une vie plus régulière. Ils faisaient sonner les cloches pour que la population les croit en prière, mais nul d’entre eux ne se dérangeait, et les meilleurs plats cuisinés les attiraient dans les bonnes familles de la région : “Il fallait bien leur porter la bonne parole...”. Le prieur les remit sur le droit chemin, si bien que les habitants de Pérouse le voulurent comme évêque. Le pape Honorius II l’y força. Il fut un évêque aimé de son peuple, car il avait le don de se faire obéir en même temps qu’aimer. Il s'y distingua pendant trente deux ans par son style de vie évangélique, son action pastorale et sa défense des pauvres. Il avait le don de pacifier les querelles familiales et les dissensions civiles.L’empereur Frédéric Barberousse lui-même tomba sous son charme, ce qui valut à Gubbio et à d’autres cités d’Italie d’être épargnées alors que les armées impériales venaient les châtier en raison de leurs révoltes.

SAINT VIGOR (+ 538)

Evêque de Bayeux. Il fonda une école pour les futurs clercs, et cette école devint le monastère saint Vigor.

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