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Les saints du 23 mai

SAINT DIDIER (+ 407)
Evêque de Langres. Témoin des maux que l’invasion des Vandales faisait souffrir à son peuple, il voulut rencontrer le roi pour essayer de l’amener à plus d’humilité. Celui-ci ne l’écouta pas un instant et ordonna de l’égorger sur le champ. Didier offrit volontiers sa vie pour son troupeau.

SAINT DIDIER (+ 606)
Evêque de Vienne à partir de 595, au temps où Brunehaut gouvernait l’Austrasie pour le compte de son petit-fils, roi nominal de 15 ans. Didier, soutenu par le pape saint Grégoire le Grand, s’élevait contre les moeurs et les scandales de la cour. Pour le faire taire, la reine convoqua un concile à Châlon-en-Bourgogne et y fit comparaître une certaine Justa qui se plaignit d’avoir été violée par saint Didier en présence d’un témoin, domestique de la cour royale. Les évêques de la province de Lyon déposèrent leur collègue, mais trois ans plus tard, la reine troublée par la mort des deux accusateurs, fit revenir Didier qui n’en continua pas moins à admonester la vieille criminelle qui n’arrêtait ni ses débauches ni ses tueries. Pour en finir, elle envoya des soldats qui allèrent tirer saint Didier de sa cathédrale et le tuèrent à coups de pierres. Six ans plus tard, Clotaire II fit attacher Brunehaut par un bras et une jambe derrière un cheval lancé au galop et c’est ainsi qu’à quatre-vingt ans périt la meurtrière de saint Didier. La localité de Saint-Didier-sur-Chalaronne-01140 rappelle que ce fut là que saint Didier donna sa vie pour la vérité.

SAINTE EUPHROSYNE (+ 1173)

Cousine de l’empereur de Byzance Manuel Comnène et fille du prince Sviatoslav de Polotsk en Biélorussie, elle refusa le mariage que lui proposait ses parents, s’enfuit chez sa tante, l’higoumène Romane, prit l’habit monastique, construisit plusieurs églises et fonda un autre monastère, où elle recevait beaucoup de fidèles venus lui demander conseil. Elle partit pour pèleriner en Terre Sainte et c’est là qu’elle rendit son âme à Dieu. Plus tard ses reliques revinrent à la Laure des Grottes de Kiev puis à Polotsk.

SAINT GUIBERT (+ 962)
Ayant hérité, à la mort de son père, du domaine de Gembloux, près de Namur, il y construisit un monastère de bénédictins et obtint pour eux, de l’empereur Othon Ier, le droit d’élever des remparts, de battre monnaie et de tenir des marchés publics. Puis il se rendit à Gorze en Lorraine, où il vécut saintement. Quelques temps avant sa mort, les moines de Gembloux, se souvenant de lui, vinrent lui demander de leur réserver sa dépouille mortelle qu’ils emportèrent en effet à Gembloux ce qui devint par la suite un lieu de pèlerinage célèbre durant tout le Moyen Age.

SAINT GUILLAUME (+ 1201)

Il est fêté au diocèse de Southwark dans le Royaume-Uni en mémoire de son martyre en Terre Sainte.

BIENHEUREUX JEAN-BAPTISTE ROSSI (+ 1764)
Prêtre originaire de Gênes, il exerça son ministère à Rome parmi les pauvres, les malades et les prisonniers auxquels il consacrait toutes ses ressources et le meilleur de son temps.

SAINT LEONCE DE ROSTOV (+ 1077)
Natif de Kiev, il y avait appris les sciences profanes et religieuses. Puis il partit pour Constantinople où il se fit moine, avant de revenir au monastère des Grottes de Kiev. Elevé à l’épiscopat de la cité de Rostov, il s’y attacha à instruire le clergé, convertit beaucoup d’adultes autant par sa prédication que par ses miracles. L’illuminateur de la région de Rostov périt martyr des mains des païens.

SAINTE MARIE DE CLEOPAS (1er s.)
Elle accompagna le Christ jusqu’au calvaire (Jean 19. 25), se rendit au tombeau le matin de Pâques, puis revint annoncer aux apôtres incrédules la Résurrection du Seigneur.

SAINT MICHEL (+ 826)
Michel était un humble moine qui recherchait la perfection chrétienne dans un monastère phrygien. Le patriarche de Constantinople, Taraise, le tire de son monastère pour le nommer évêque de Synade en Phrygie. Michel s’y distingue par ses qualités de conciliateur. Ce pourquoi l’empereur byzantin l’envoie en 806 comme ambassadeur à Bagdad pour y négocier la paix avec Haroun-al-Rachid qui lui remit alors un document, encore d’actualité où Haroun expose qu’on a tort de reconnaître Jésus comme un Dieu. Saint Michel, en 811, est envoyé comme conciliateur auprès de Charlemagne. Il signe avec ce dernier le traité de paix d’Aix-la-Chapelle, auquel s’associe le pape Léon III. Mais, voici qu’en 814, l’empereur byzantin Léon V ouvre à nouveau la querelle iconoclaste : les images saintes n’ont plus droit de cité dans l’empire. Leur fabrication, leur détention et leur culte sont interdits par la loi. L’esprit de conciliation ayant des limites, Michel s’associe à la protestation du patriarche Nicéphore, successeur de Taraise. L’empereur réunit au palais les principaux représentants de l’Eglise, une sorte de négociation paritaire. Au cours de cette réunion, Michel accuse l’empereur d’esprit partisan :”Ce n’est pas de l’arbitrage, c’est de la tyrannie !” s’écrie-t-il. Pour cela, il subira durant douze ans un dur exil. De sa prison, il correspond avec les principaux acteurs de la résistance en faveur des saintes images. Il meurt en exil.

SAINT PAISSOS DE GALITCH (+ 1460)
Higoumène de Saint Nicolas, il s’endormit en paix après une vie paisible toute donnée à l’hésychia.

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