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Les saints du 26 mai

SAINT ALEXANDRE (+ 1794)
Ses parents s’installèrent à Smyrne pour échapper à la dépravation de Thessalonique et placèrent Alexandre chez un aga turc. Ce qui lui fit embrasser la foi mulsulmane. Comme tant d’autres jeuunes chrétiens passés à l’Islam, il se rétracta et revint au Christ, se cachant à Chio pendant dix-huit. Au fond de lui-même, il s’accusait de lâcheté. Décidé à réparer son apostasie par le témoignage public de sa foi, il revint à Smyrne, se présenta devant le juge, confessant la foi chrétienne en la Sainte Trinité. Condamné à être décapité, il attendit plus d’une heure en chantant et c’est ainsi qu’il entra dans le choeur des anges.

SAINT ANDRE KOGWA(+ 1886)
et saint Pontien Ngondwe, martyrs en Ouganda, victimes de la haine du roitelet de ce pays, qui ne pouvait assouvir sur eux, ses actes vicieux.

SAINT BERANGER (+ 1093)
Il serait un bénédictin de l’abbaye de Saint-Papoul dans l’Aude. Il pratiqua toutes les vertus monastiques. Tellement qu’il fut ainsi conduit à la sainteté.

SAINT CARPOS et SAINT ALPHEE (1er s.) Tous deux disciples de saint Paul qui les cite dans sa première lettre à Timothée (1 Tim. 4.13)

SAINT ELEUTHERE (+ 185)
Pape pendant une courte période de paix au temps de la persécution de l’empereur Commode. D’origine grecque, il reçut saint Irénée de Lyon qui n’était encore que prêtre pour aborder avec lui la question de l’hérésie montaniste et la question d’une hiérarchie charismatique et non pas institutionnelle.

SAINT GODON (+ 698)
ou saint Gond ou Gondon. Ermite en Brie champenoise. La renommée de sa sainteté fut connue plus loin que dans cette région puisque nous trouvons son culte dans l’Orléanais : Saint Gondon-45500. Il était le neveu de saint Wandrille, abbé de Fontenelle.

SAINT LAMBERT (+ 1154)
Evêque de Vence. Il perdit sa mère au moment de sa naissance et fut recueilli par les moines de Lérins où il devint savant sans cesser d’être humble, bienveillant à l’égard de tous et exigeant pour lui-même.

BIENHEUREUSE MARIANNE PAREDES (+ 1645)

Née à Quito en Equateur, elle fut orpheline à six ans et fut recueillie par sa soeur Jeronima qui avait déjà deux fillettes. Les trois fillettes grandirent souriantes, simples, mais aussi récitant des chapelets toute la journée pour convertir les indiens Maïnas. Elles avaient même décidé d’aller leur prêcher Jésus-Christ en partant clandestinement la nuit. Mais elles oublièrent de se réveiller. Ce qui les chagrina beaucoup. Elles voulurent ensuite partir comme ermites, mais elles rencontrèrent un troupeau qui leur fit peur et elles retournèrent à la maison. Jeronima et son mari lassés d’avoir trois saintes à la maison voulurent envoyer Marie-Anne dans un couvent, ce qu’elle refusa. Ils lui donnèrent un petit logement, où toutes trois chantaient les offices accompagnées de la guitare. Trop de jeûnes et de macérations la firent tomber malade et elle offrit sa vie pour arrêter une épidémie dans Quito. Le Christ la prit au mot. Elle avait 27 ans.

SAINT PHILIPPE NERI (+ 1595)

Florentin de naissance, il passa les trois-quart de sa vie à Rome et y devint si populaire et d’une sainteté si universellement reconnue qu’il deviendra, après saint Pierre, un second patron de la Ville Eternelle. Il présente cette étonnante combinaison d’une piété nourrie des Pères du Désert, avec un ministère actif , spécialement auprès de la jeunesse. Chez lui, la bonne humeur, voire l’hilarité, s’allie à l’évangélisme le plus limpide. S’étant laissé élever à la prêtrise, il y gagna les plus fervents de ses jeunes convertis. La communauté qu’ils formèrent autour de lui, tire son nom :” l’Oratoire”, des soirées de très pieuses mais très libres et très joyeuses méditations dont il était l’animateur. Ce saint étonnant qui allie à la culture la plus raffinée à une sainteté évangélique et une bonne humeur qui ne se refuse pas à la mystification, enchantera ses compatriotes contemporains puis ravit en France, au siècle suivant, ceux qui fonderont à leur tour l’Oratoire de France : le futur cardinal de Bérulle et le Père de Condren. Et si même un sceptique aussi inguérissable que Goethe a pu se sentir un dévôt de saint Philippe sans en arriver à partager la foi, il est tout aussi typique qu’un grand universitaire d’Oxford, J.H. Newman, converti lui pour de bon, n’ait pas cru pouvoir se mettre à une autre école que celle de saint Philippe Néri. Pour son action auprès des jeunes et sa gaieté contagieuse, il fut avec saint François de Sales, l’un des saints préférés de saint Jean Bosco.

SAINT PRISQUE (3ème s.)

ou saint Prix et ses compagnons, martyrs à Auxerre. Ils existèrent sans aucun doute dans cette région. Ils vécurent saintement, c’est aussi vrai. Ils donnèrent leur vie pour le Christ, c’est certain. Mais de tout cela la légende s’est emparée et nous ne savons d’eux rien d’autre que les localités qui se placèrent sous leur protection : Saint Prix les Arnay-21230. Le reste est dans le secret de Dieu.

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