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Les saints du 2 juin

SAINT ALEXANDRE ET SAINT EPIPODE (+ 177)
Jeunes citoyens de Lyon, capitale romaine des Gaules, ils furent mis à mort sous l'empereur Marc-Aurèle. Alexandre était d'origine grecques. Arrêtés avec trente-quatre autres chrétiens, ils subirent le martyre. La même année, saint Pothin et de nombreux autres chrétiens donnèrent également le témoignage de la foi par leur martyre.

SAINT ALGISE (+ 670)
Un de ces nombreux missionnaires irlandais qui vinrent en France au 7ème siècle et qui évangélisèrent les pays d’Arras et de Laon. Saint Algise se fit ermite après avoir beaucoup converti de païens. Son ermitage devint le village de Saint Algis-02260.

SAINT CONSTANTIN (+ 1819)
Né dans une famille musulmane, il écoutait avec intérêt les récits des chrétiens. Mais sa vie de débauche retardait sa conversion. Il se décida enfin à partir à la Sainte Montagne, au monastère d’Iviron. Revenu dans la région de sa jeunesse, il fut reconnu et condamné à mort. Le bourreau confectionna un casque de métal rougi qu’il mit sur sa tête. Rien n’y fit. Il fut chargé de chaînes. Le jour, les pieds étaient enserrés dans des étaux. La nuit, il était suspendu par eux. Devant sa résistance inébranlable, le magistrat le condamna à la pendaison.

SAINT DIMITRIOS DE PHILADELPHIE (16ème s.)
Il était fils de prêtre. A l’âge de treize ans, il fut entraîné à l’apostasie et se fit musulman. A 25 ans, il prit conscience de son erreur et revint à la foi en Jésus-Christ. Les Turcs l’apprenant, se jetèrent sur lui, et le mettant à terre, ils le battirent de trois cents quinze coups de bâtons. On le relâcha espérant qu’il redeviendrait musulman, mais il refusa. Emmené vers le bûcher, on lui taillada le visage, dont il tenait les lambeaux avec ses mains. Comme il s’était arrêté devant une église, on lui coupa les jambes et son corps fut jeté aux flammes.

SAINT ERASME (+ 301)
Il menait une vie ascétique dans sa solitude d’Antioche. Mû par une inspiration divine, il annonça l’Evangile et parvint ainsi jusqu’en Macédoine, à Ochrid. C’est là qu’il fut martyrisé, revêtu d’une cuirasse de bronze incandescent.

SAINT EUGENE Ier (+ 657)
Pape. Il fut élu sur ordre de l’empereur. Comme c'était un homme de paix, il ne put répondre aux exigences de l’empereur qui voulait combattre le patriarche de Constantinople, saint Maxime le Confesseur. Le pontificat de saint Eugène fut très court, à peine 3 années. Ce qui ne l’empêcha pas de combattre avec force et habieté l’hérésie des monothélites qui ne voulaient qu’un seule volonté en Jésus-Christ, niant sa volonté humaine. Il s’occupa activement du soulagement des pauvres dans la Ville de Rome.

SAINT JEAN D'ORTEGA (+ 1150)
Ermite. Prêtre du diocèse de Burgos en Espagne qui le fête aujourd'hui, il fut tout d'abord un grand pèlerin, en Terre Sainte, à Rome, à Saint Jacques de Compostelle. Puis il choisit la solitude dans un ermitage des environs de Burgos. Il aida Dominique de la Calzada (fête le 12 mai) dans la construction des hôpitaux, des routes et des ponts.

SAINT JEAN DE SUCEAVA (14ème s.)

Ses parents étaient des commerçants grecs de Trébizonde. Lors d’une traversée maritime, le capitaine qui était un latin, ne pouvant lui faire abandonner la foi orthodoxe, le livra aux Tatares de Leucopolis prétendant qu’il refusait l’Islam. Il fut condamné à être attaché derrière un cheval, traîné par les rues de la ville et déchiqueté par les pierres du chemin avant d’être décapité par un passant.

SAINT MARCELLIN et SAINT PIERRE (+ 304)
Deux martyrs romains qui sont nommés dans la première prière eucharistique qui elle-même est la suite liturgique du canon romain. Saint Marcellin était prêtre et saint Pierre exorciste. Ils furent victimes de la persécution de Dioclétien.

SAINT MARIN (+ 930)
Officier dans l’armée byzantine, il ne négligeait pas la louange de Dieu, chantant l’office avant de se coucher. Au temps de la retraite, il rejoignit son frère dans son ermitage du mont Kyminas.

SAINT NICEPHORE (+ 829)
Patriarche de Constantinople. Il naquit à Constantinople durant la persécution impériale contre les saintes Images. Après de solides études profanes, il fut secrétaire du jeune empereur Constantin VI. Choisi pour participer au Septième Concile de Nicée, il y fut présent et actif en tant que commissaire impérial. Elu patriarche, alors qu’il était encore laïc, il reçut successivement et rapidement tous les ordres sacerdotaux. Mais cette ascension rapide ne fut pas du goût des moines du Studion. Il connut bien d’autres difficultés, en particulier avec l’empereur Léon l’Arménien qui combattait le culte des Saintes Icônes. Exilé, il préféra abdiquer devant le pseudo-concile des évêques soumis à l’empereur. Pendant ses quatorze années de bannissement, il écrivit un remarquable traité de théologie sur le culte des Images, en partant de la philosophie d’Aristote.

SAINT NICOLAS LE PELERIN (+ 1094)

Né en Grèce, dans l’Attique, il n’avait comme prière, dès sa jeunesse, que "Seigneur prend pitié," et pour bâton, sans cesse à la main une croix de bois. On le prit pour fou et on le traita comme tel, même dans le monastère où il était entré. Il quitta la Grèce et, emmené par un moine de ce monastère, il parcourut le sud de l’Italie, gardant sa croix en main, au cri de "Kyrie eleison".

SAINT POTHIN et SAINTE BLANDINE (+ 177)
"La violence de la persécution a été telle, la fureur des païens contre les saints et les souffrances endurées par les bienheureux martyrs ont été si véhémentes que nous ne saurions les décrire complètement." Ainsi commence la lettre que les Eglises de Lyon et de Vienne adressèrent aux Eglises d’Asie Mineure au lendemain de la persécution déclanchée par l’empereur Marc-Aurèle. Nombre de chrétiens de Lyon et de Vienne sont mis en prison. Pami eux, l’évêque de Lyon saint Pothin, le jeune Vettius qui voulait prendre la défense de ses frères, le diacre de Vienne, Sanctus, le nouveau baptisé Maturus, la petite esclave Blandine et le tout jeune Ponticus. On les livre à la haine de la population, on les torture pour les forcer à renier leur foi. Quelques-uns abjurent; la plupart confessent leur foi au milieu des supplices. Beaucoup succombent dans la prison. Les survivants sont jetés aux fauves. C’est alors que -coup de théatre - ceux qui avaient abjuré sont comme enfantés à nouveau à la foi par la mort de leurs frères. Ils rejetent leur abjuration, confessent à nouveau leur foi et partagent le martyre des premiers. Le martyre de Blandine frappa tous ceux qui le virent. "Après les fouets, les bêtes, le gril, elle fut mise dans un filet et livrée à un taureau. Plusieurs fois projetée en l’air par l’animal, elle n’avait plus le sentiment de ce qui se passait tant elle était prise par son espérance et son entretien avec le Christ... Les corps des martyrs furent exposés aux injures de l’air pendant plusieurs jours. Ensuite on les brûla. Les cendres furent balayées jusqu’au Rhône." La lettre qui relate ces événements fut peut-être rédigée par saint Irénée, successeur de saint Pothin.


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