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Les saints du 6 juin SAINT AGOBARD (+ 840) Il était archevêque de Lyon à l’époque où les quatre petits-fils du roi se faisaient la guerre les uns les autres. Il prit parti dans le conflit et Louis le Pieux l’exila. Mais grâce à sa patience, il retrouva l’amitié du roi et redevinrent de bons amis. Saint Agobard mourut à Saintes au cours d’un voyage qu’il faisait avec le roi. SAINT ANOUB (5ème s.) Retiré au désert de Scété en Egypte, il connut les incursions des barbares Maziques qui massacraient de nombreux moines. "La recherche de Dieu lui tenait lieu de repos et de sommeil." SAINT CERAT (+ 450) Evêque de Grenoble, il se montra soucieux de la doctrine de l'Eglise et combattit l'arianisme. Ses reliques furent transportées ensuite en Gascogne à Eauze. SAINT CLAUDE (+ 699) Evêque de Besançon. D’abord militaire, il embrassa la vie monastique à Condat dans le Jura avant d’être élu évêque de Besançon. Mais dès qu’il le put, il résilia cette charge pour rejoindre la solitude. Son monastère et le village voisin prirent son nom et le diocèse s’est placé sous son patronage : Saint-Claude-39200. SAINT GERASE (5ème s.) Un burgonde qui fut évêque de Grenoble et dont le pape saint Pie X a confirmé le culte millénaire en 1903. SAINT HILARION (+ 845) Originaire de Cappadoce, il devint higoumène des monastères de Constantinople à l’époque de la persécution iconoclaste. Jeté en prison par l’empereur, enfermé plusieurs mois dans un cachot où il fut affamé, puis libéré à la demande de ses amis pour être envoyé dans un autre monastère durant deux ans d’où il fut tiré pour être relégué dans une forteresse. Libéré une fois encore, il fut déporté dans une île de la Propontide et cruellement flagellé avant de pouvoir se retirer dans une étroite cellule qu’il se construisit dans la montagne. Il y passa huit ans dans l’hésychia avant de connaître enfin le triomphe de l’Orthodoxie. A ce moment-là, il put retourner enfin dans son monastère de Constantinople. SAINT MARCELLIN CHAMPAGNAT (+ 1840) Originaire de Marles dans la région de Saint Etienne en France, il était né dans une famille de meuniers. Il voulut remédier à l'ignorance religieuse qui était celle de la période qui suivit la Révolution française. En 1817, il fonda les Petits frères de Marie, ou Frères Maristes des écoles qui, actuellement, sont dans soixante-quinze pays, apportant l'éducation chrétienne à plus de trois cent mille jeunes. Il a été canonisé par Jean Paul II en 1999. SAINT NORBERT (+ 1134) Evêque de Magdebourg. Norbert était un jeune noble, apparenté à l’empereur d’Allemagne, chanoine prébendé de la collégiale de Xanten en Rhénanie, délaissant ses devoirs de clerc pour vivre à sa guise une vie bien agréable et vide. A 35 ans, la route de Wreten en Westphalie fut pour lui un chemin de Damas. Il y est foudroyé par une conversion subite. Délaissant ses biens, il se consacre au service de l’Eglise dans l’esprit de la réforme grégorienne. Fidèle à son époque, il embrasse la pauvreté et devient prédicateur itinérant dans toute l’Europe, incitant les clercs à mener la vie commune, propre à leur état. Pour enraciner cette réforme profonde des moeurs ecclésiastiques, il fonde à Prémontré, près de Laon, une communauté de chanoines réguliers alliant la pratique de leur sacerdoce séculier avec la vie régulière des moines. Nommé archevêque de Magdebourg (où les clercs, mécontents de ses réformes, tenteront de l’assassiner), il verra de son vivant la fondation d’une dizaine de communautés prémontrées à travers l’Europe. SAINT PAISSIOS (+ 1504) Nous avons encore de lui un manuscrit des oeuvres de saint Grégoire le théologien, copié de sa main au monastère de Koliazino. Puis, en 1464, il fonda le monastère d’Ouglitch dont les moines furent d’ailleurs massacrés durant la "période des troubles". Tant que ses jambes purent le tenir, il célébra la Divine Liturgie et s’éteignit dans la paix du Seigneur à l’âge de 107 ans. SAINT PHILIPPE (1er s.) qui fut l’un des sept premiers diacres ordonnés par les Apôtres. Il évangélisa la Samarie et baptisa le fonctionnaire de la reine d’Ethiopie après lui avoir annoncé la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, le serviteur prophétisé par Isaïe. ( Actes. 8. 26 et suivants) Retour © 2000-2001 - Tous droits de reproduction et de traduction réservés - infocatho |