Infocatho - 20.000 saints et bienheureux



Les saints du 7 juin

SAINT ALDRIC (+ 836)
Il fit grande provision de science et de connaissances dans les arts libéraux. Mais il montra surtout un grand zèle pour la gloire de Dieu, tant et si bien qu’après avoir été abbé du monastère de Ferrières en Gâtinais, il fut choisi comme archevêque de Sens. Il renonça à cette charge à la fin de sa vie et retourna à Ferrières où il s’endormit dans la paix du Seigneur.

BIENHEUREUSE ANNE DE SAINT-BARTHELEMY (+ 1626)
Née dans une famille de bergers de la région d'Avila, elle entra dans l'Ordre du Carmel et devint la secrétaire de sainte Thérèse d'Avila qui en fit sa compagne de voyage durant les fondations que la réformatrice du Carmel créait en Europe. En 1606, Anne se vit confier la réforme des carmels de France et de Belgique. Nous la trouvons successivement prieure à Tours, à Pontoise, à Mons et enfin à Anvers. Elle repose au Carmel de Bruxelles. Poète à ses heures, elle nous a laissé un recueil de poèmes où elle laisse transparaître toute la joie qui était celle de sa vie et qu'elle transmettait à toutes ses compagnes.

SAINT ANTOINE-MARIE GIANELLE (+ 1846)
Né dans la région de Gênes, il fut tout d'abord prêtre en paroisse, puis fonda une communauté missionnaire et une congrégation de religieuses enseignantes. Il devint ensuite évêque de Bobbio dans la région de Piacenza, en Emilie au centre nord de l'Italie.

SAINT DANIEL DE SCETE (+ 420)
Il vivait dans ce désert de Scété, rendu célèbre par tant de saints. Lors d’une incursion des barbares, il fut fait prisonnier et resta captif deux années. Racheté par un chrétien, il fut repris quelque temps plus tard, mais put s’enfuir. Une troisième fois capturé, il s’échappa en tuant son gardien avec une pierre. Il se confessa de ce meurtre, mais il jugeait si grande sa culpabilité que ni le Pape de Rome, ni les patriarches de Constantinople et de Jérusalem n’apaisèrent son remords. Il se présenta devant un tribunal civil en demandant d’être condamné à mort pour meurtre. Il fut libéré et le juge lui demanda de prier pour lui. Il retourna à Scété et devint célèbre pour ses vertus et son hospitalité.

SAINT GILBERT (+ 1152)

Il avait pris part à la deuxième croisade (1147-1149). A son retour, il se fait religieux prémontré à Neuffontaines dans l’Allier en fondant lui-même un monastère. Il en construisit un deuxième à Aubepierre dans le Puy de Dôme pour sa femme sainte Péronelle, et sa fille, la bienheureuse Poncie. Sainte Péronelle en fut la première abbesse et la bienheureuse Poncie lui succéda.

SAINTE MARIE-THERESE DE SOUBIRAN (+ 1889)

Née à Castelnaudary, elle désirait se faire carmélite. A vingt ans, obéissante envers son père spirituel, qui avait en tête de fonder un béguinage à Castelnaudary, elle va s’initier à ce genre de vie en Belgique. A son retour, elle fonde la congrégation de Sainte Marie du Béguinage qui, en 1863, deviendra celle de Marie-Auxiliatrice, vouée à l’éducation des enfants pauvres et au soin des malades. En 1869, entre dans la congrégation une prétendue veuve, madame Riché, qui fait profession sous le nom de soeur Marie-François de Borgia. Intrigante, elle devient assistante générale, fait déconsidérer l’humble Marie-Thérèse, prend sa place et la chasse de la congrégation. Après quelque temps de désarroi, sainte Marie-Thérèse entre dans la maison parisienne de Notre-Dame de la Charité (1874), y fait profession religieuse et y vit quinze ans, très effacée, même méprisée. Elle meurt de phtisie ne laissant apparemment personne inconsolable. Quant à la soi-disant veuve Riché, elle gouverne la congrégation pendant quinze années alors que son mari, toujours en vie, courait partout pour la retrouver. L’imposture ne prit fin qu’en 1890. La mère Marie-Françoise disparut sans laisser trace et l’on commença à vénérer soeur Marie-Thérèse.

SAINT MERIADEC (7ème s.)

Il évangélisa la Bretagne, sans doute évêque itinérant missionnaire, comme il en fut tant à cette époque. Son culte fut très important à Plougasnou, mais une relique de saint Jean-Baptiste vint le supplanter à Saint-Jean du Doigt dans le Finistère.

SAINT PANAGHIS (+ 1888)
Né à Céphalonie en Grèce, il fut d’abord instituteur. Devant la pression des occupants anglais qui voulaient faire disparaître les traditions orthodoxes, il quitta ce poste, l’exerça en privé jusqu’au jour où il décida d’entrer au monastère des Blachernes à Constantinople. Puis il s’installa dans un petit monastère d’où pendant cinquante ans, il allait célébrer dans les chapelles de la campagne d’alentours pour les fidèles dispersés. Vers la fin de sa vie, une maladie nerveuse lui fit perdre de temps à autre le contrôle de lui-même. Ce qui l’humilia devant les hommes mais le grandit devant Dieu par l’humble acceptation de son état.

SAINT PAUL (+ 350)
Archevêque de Constantinople. En moins de vingt ans, il subit trois fois l’exil pour sa fidélité à la foi apostolique. Il fut rétabli dans sa charge par le Pape de Rome, Jules Ier.

SAINT PIERRE DE CORDOUE (+ 851)
et ses compagnons qui, face à l’Islam, confessèrent le Christ, le Fils de Dieu fait homme est seul médiateur entre Dieu et les hommes.

SAINT PLUTARQUE (3ème s.)
et de nombreux autres chrétiens et chrétiennes. Nous en avons le récit par Eusèbe de Césarée. Parmi ces martyrs, il cite tout particulièrement saint Potamienne sur qui le bourreau versa doucement et peu à peu, de la poix bouillante sur les différentes parties du corps, de l’extrémité des pieds jusqu’au sommet de la tête. La plupart des autres furent décapités ou brûlés vifs.

SAINT ROBERT (+ 1159)
Issu d’une humble famille du comté d’York, il put faire de bonnes études et les poursuivit à Paris. Après quelques années d’apostolat, il prit l’habit à l’abbaye de Fountains d’où il fonda plus tard, Newminster, aux frontières de l’Ecosse.

SAINT THEODOTE D’ANCYRE (4ème s.)
Alors que les chrétiens avaient peine à trouver des nourritures non offertes aux idoles, il ouvrit une auberge où ils pouvaient s’approvisionner. Il visitait les chrétiens en prison. C’est ainsi qu’il vit nombre de ses amis donner leur vie pour le Christ jusqu’au jour où lui-même fut arrêté. Le juge donna licence aux bourreaux de se distraire sur saint Théodote. Le corps déchiré, les plaies avivées par du vinaigre ou des brûlures, les dents cassées à coups de pierre. Rien ne lui fut épargné sans compter d’infâmes dérisions. A la fin, lassés, les bourreaux le décapitèrent.

SAINT VULPHIS (+ 630)
Père de famille modèle, plein de douceur et de charité envers les pauvres, il fut ordonné prêtre par saint Riquier et pratiqua la continence avec sa femme. Mais la faiblesse humaine l’entraîna à rompre ce voeu. Il en fit pénitence, partit en pèlerinage et revint, solitaire, à Rue, près d’Amiens. Sa sagesse et son humilité le conduisirent à la sainteté.


Retour

© 2000-2001 - Tous droits de reproduction et de traduction réservés - infocatho