Infocatho - 20.000 saints et bienheureux



Les saints du 9 juin

SAINT ALEXANDRE DE KOUCHTA (+ 1439)
La vie monastique à Kamenni ne lui suffisant plus pour sa vie ascétique, il s’enfonça dans la forêt au bord du lac de Koubensk en Russie. Il connut et supporta les irruptions des Tatares dans on ermitage. Il acceptait que des paysans plus pauvres que lui, à ses yeux, viennent voler les grains de son petit champ de blé. Pour lui, Dieu seul était l’essentiel.

BIENHEUREUSE ANNE MARIE TAIGI (+ 1837)
Née à Sienne d’un père ruiné, qui s’installe à Rome, elle est contrainte de se louer comme domestique et elle épouse Dominique Taïgi, domestique au palais Chigi. C’est un brave homme mais bourru et très coléreux. Anne Marie garde une patience inaltérable avec lui comme avec ses parents, aigris et grincheux, qu’elle soigne. Elle ne fait rien sans la permission de son époux mais, de son côté, celui-ci accepte aussi l’aventure spirituelle de son épouse et ne s’oppose pas à la grâce de Dieu. Anne-Marie et lui mettront au monde sept enfants mais auront le chagrin d’en perdre trois en bas âge. Mère attentive à l’éducation de ses enfants, femme d’intérieur dont le logement modeste est toujours propre, elle fait la cuisine, coud les vêtements de toute la maisonnée, tient les comptes. Rien ne distingue sa vie de celle des mères de famille qui l’entourent, sinon une certaine humeur enjouée et toujours sereine :" Elle parlait de Dieu, dira son époux, sans devenir ennuyeuse comme le sont beaucoup de dévotes." Et pourtant sa vie est un torrent de grâces mystiques : extases, visions, prescience. Dieu fait irruption qu’elle soit dans sa cuisine ou en pleine lessive. Avec familiarité, elle lui demande :" Laissez-moi, Seigneur, je suis mère de famille." Et cela déborde vers l’extérieur : guérisons, prophéties, lecture dans les coeurs. On vient de loin la consulter. Grand’mère, elle continuera à veiller sur sa famille avec gaieté, malgré la maladie et de terribles crises de doutes.

SAINT COLOMBA (+ 597)
Abbé dans l’île d’Iona au large de l’Ecosse. L’un de ses successeurs trace de lui ce portrait :" Nature d’élite, brillant dans ses paroles, grand dans ses conseils, plein d’amour envers tous, rempli au fond du coeur de la sérénité et de la joie du Saint-Esprit." Il fonda plusieurs monastères en Irlande avant de fonder celui d’Iona en Ecosse, monastère célèbre qui fut une pépinière de saints moines et de missionnaires. Il est vénéré en Irlande à l’égal de saint Patrick et de sainte Brigitte de Kildare, cette Irlande qu’il chantait :"Sur chaque branche de chêne, je vois posé un ange du ciel... tout y respire la paix, tout n’y est que délice."

SAINT CYRILLE DU LAC BLANC (+ 1427)
Administrateur des possessions et des biens d’un de ses parents, proche du grand-prince russe de Moscou, Dimitri, il quitta les honneurs de la cour pour entrer dans l’humilité de la vie monastique. Il lui fut confié la charge de boulanger et de cuisinier "Souffre ce feu, disait-il, pour ne pas endurer le feu éternel." Simulant la folie par humilité, il fut contraint à bien des pénitences par son higoumène. Il demanda de quitter les fourneaux pour la prière dans sa cellule. Il s’aperçut alors que sa prière était moins profonde qu’auparavant et il demanda à retourner à la cuisine. Quelques années plus tard, il se rendit avec quelques moines sur les bords du Lac-Blanc pour y fonder un autre monastère. Sa vie fut désormais toute cachée en Dieu et toute sainte, marquée par bien des miracles qui faisaient l’admiration des frères. Libre de tout attachement terrestre, il veillait à préserver l’hésychia et l’indépendance du monastère qu’il voulait pauvre. Parmi les saints qui illustrèrent ensuite ce monastère qui observait fidèlement la Règle, le typikon, de saint Cyrille, il faut citer en particulier : saint Joseph de Volokolamsk, saint Nil Sorsky, saint Sabbatios de Solovsky.

BIENHEUREUSE DIANE (+ 1236)
Après une vie futile et mondaine, elle décida d’entrer, malgré sa fa mille, chez les dominicaines de Bologne. Elle devint alors si proche du Christ que sa sainteté attirait à elle de nombreux chrétiens et chrétiennes avides de vie spirituelle.

SAINT EPHREM (+ 373)
On appelait ce mystique :" la harpe du Saint-Esprit." Né à Nisibe (Nesaybin actuellement en Turquie) dans la province romaine de Mésopotamie, il fut chassé de la maison par son père, païen intolérant, pour ses "fréquentations chrétiennes". Accueilli par l’évêque du lieu dont il devint le fils spirituel selon l’historien saint Grégoire de Tours, il se convertit au christianisme à l’âge de 18 ans. Ordonné diacre, il voulut le rester par humilité. Il fonda à Nisibe une école théologique de grand rayonnement. Mais à cause de l’invasion perse qui a envahi cette région, il préféra franchir la frontière et s’installer, avec son école, à Edesse dans l’empire romain. Il fut un grand défenseur de la doctrine christologique et trinitaire dans l’Eglise syrienne d’Antioche. Il composa de nombreux ouvrages, commenta toute la Bible, écrit des poèmes qui remplacèrent les chants des fêtes populaires et répondaient aux chansons des hérétiques qui répandaient ainsi leurs thèses erronées. "Dimanche et fête, évoque un compatriote, il se tenait au milieu des vierges et les accompagnait de sa harpe. Toute la ville alors se réunissait autour de lui." Ses hymnes inaugurèrent la pratique du chant liturgique. Il est d’ailleurs considéré comme l’un des plus grands poètes de langue syriaque.

BIENHEUREUX JOSE DE ANCHIETA (+ 1597)
Devant l'image de la Vierge dans la cathédrale de Coïmba au Portugal, il décida de consacrer toute sa vie au service de Dieu. Entré dans la Compagnie de Jésus, il fut envoyé dans les missions jésuites d'Amérique Latine, à Piratiniga au Brésil où il partagea la vie des Indios des forêts, étudiant leurs coutumes. Pour eux, il rédigea grammaire et vocabulaires, eut le souci de leur développement humain et spirituel. Il écrivit un catéchisme adapté à leur mentalité. Il défendit avec une force surhumaine ses frères indigènes contre les injustices des colonisateurs.

SAINT PRIME et SAINT FELICIEN (+ 286)

Leur "Passion" les présente comme deux frères, patriciens romains, qui furent mis à mort pour la foi chrétienne au temps de la persécution de Dioclétien.

SAINT RICHARD (12ème s.)
Evêque d’origine anglaise, élu au service de l’Eglise d’Andria en Apulie. La renommée de sa sainteté se répandit au loin.

SAINTE THECLE (4ème s.)
Martyre et ses compagnes Mariamne, Marthe, Marie et Ennatha. Vierges consacrées en Perse, elles virent le prêtre Paul, leur père spirituel, renier la foi chrétienne lors de la persécution du roi Sapor II. Elles refusèrent de le suivre, furent livrées à la torture et elles furent tuées des mains même de leur père spirituel devenu plus dur et plus insensible que la pierre, en raison de son échec et de sa déception de ne pas les avoir entrainées avec lui.

SAINT VINCENT D'AGEN (3ème s.)
Martyr au diocèse d’Agen. Les merveilles de sa vie ne sont connues que de Dieu seul.


Retour


© 2000-2001 - Tous droits de reproduction et de traduction réservés - infocatho