Infocatho - 20.000 saints et bienheureux



Les saints du 11 juin

SAINTE ALICE (+ 1250)
ou Alix ou Adelaïde. Religieuse à l’abbaye cistercienne de la Cambre à Bruxelles, elle devint lépreuse peu après sa profession et passa le reste de sa vie sequestrée dans un pavillon construit pour elle à l’extrémité du monastère. Le Christ venait parfois la visiter et elle vivait avec lui dans une familiarité continuelle. Elle se disait très heureuse malgré ses souffrances. Elle avait souhaité devenir aveugle pour éviter les distractions dans sa prière. Dieu l’exauça, et elle ne les ouvrit que dans la lumière de l’éternelle contemplation.

SAINT BARNABE. (1er s.)
et chez les Orientaux, également saint Barthélémy. Joseph était, nous disent les Actes des Apôtres (4.36 et 37) un lévite originaire de Chypre. Il se trouvait à Jérusalem au moment où se formait la première communauté chrétienne. Il possédait un champ qu’il vendit et dont il apporta le prix aux apôtres. Il avait compris l’appel du Christ au jeune homme riche. Les apôtres l’appelèrent "Barnabé" le fils de la consolation, ou de l’encouragement. Intermédiaire secourable et efficace, c’est lui qui introduisit Paul auprès des apôtres. Il est ensuite envoyé en mission avec lui. Il prêche à Antioche, à Chypre, en Asie Mineure. Tous deux, le lévite et le pharisien, se voient accuser par les judéo-chrétiens d’Antioche, de mépriser les coutumes traditionnelles. Ils retournent consulter les apôtres à Jérusalem pour régler cette question. Au cours d’une mission à Lystres, le duo Barnabé et Paul apparaît aux habitants païens comme une incarnation des dieux myhtologiques : Barnabé est Zeus à cause de sa barbe et de sa prestance, Paul est Hermès parce qu’il est celui qui parle. On a ainsi une idée imagée de l’allure qu’ils avaient. Brouillés à propos du jeune Marc (Actes 15. 36 à 40), ils créent deux équipes : Paul et Silas, Barnabé et Marc. On perd alors sa trace. La tradition veut que saint Barnabé ait été lapidé à Salamine, en sa Chypre natale, par des Juifs de Syrie.

BIENHEUREUX HUGUES (+ 1158)
Abbé du monastère de Marchiennes. Il avait fait ses études à la célèbre école de Reims, sous la direction de Robert de Clairvaux. A l’âge de vingt ans, ayant perdu son père, il revint à Tournai et se laissa aller aux séductions du tentateur. Un jour enfin, il se décida de changer de conduite et, malgré les réticences de sa mère, il entra à l’abbaye de Saint Martin de cette ville, puis fut envoyé à Noyon. Quand le pape Eugène II, lors du concile de Reims, choisit l’abbé de Marchiennes comme évêque de Soissons, Hugues dut accepter cette charge abbatiale. Il la remplit durant dix ans s’appliquant à y faire régner la prière et la paix.

BIENHEUREUX JEAN D’AVELLINO (+ 1329)
Frère franciscain de Naples. Sa jeunesse fut loin d’être irréprochable, se laissant entraîner à des excès de toutes sortes que son engagement dans les guerres de son époque ne faisait qu’amplifier. Et puis, la grâce de Dieu le toucha. Il entra dans l’Ordre de saint François. Cet impie converti atteignit très vite la perfection chrétienne. Envoyé en Ombrie, il vit les malades venir lui demander la guérison, les angoissés solliciter ses conseils pacifiants. Il en souffrait dans son humilité, mais il n’eut jamais le bonheur d’échapper à la vénération des hommes.

SAINT JEAN DE SAINT-FACOND (+ 1479)
Professeur de droit et de théologie à Salamanque, il exerça une grande influence sur les étudiants de cette ville universitaire. Devenu ermite de Saint-Augustin, il parvint à rétablir la paix dans la cité déchirée par les discordes.

LES MARTYRS DE PEKIN (+ 1900)
La société initiatique "les Boxers" soutenue par l’impératrice chinoise attribuait tous les malheures de la Chine aux chrétiens. Durant la nuit du 10 juin, ils entrèrent dans les maisons de la mission russe de Pékin pour massacrer les chrétiens. Plusieurs renièrent Jésus-Christ devant la cruauté des supplices. La plupart lui donnèrent leur vie. Deux cent vingt-deux furent éventrés, décapités ou jetés au feu. Jean, un garçon de huit ans, eut la poitrine tailladée. Comme ses bourreaux lui demandaient s’il souffrait, il leur répondit :"Ce n’est pas difficile de souffrir pour Jésus."

SAINT PARISIUS (+ 1267)
Moine camaldule, directeur spirituel du couvent de Sainte-Christine de Trévise, qui profita de son ministère durant toute sa longue vie.

SAINTE YOLANDE (+ 1299)
ou Hélène. Fille du roi Béla IV de Hongrie, elle épousa le duc de Kalisz non loin de Lodz, tandis que sa soeur, sainte Cunégonde, épousait Boleslas V, roi de Pologne. Toutes deux devinrent veuves la même année et entrèrent ensemble chez les clarisses de Gniezno, près de Poznan. Yolande en devint l’abbesse.


Retour

© 2000-2001 - Tous droits de reproduction et de traduction réservés - infocatho
iAt