Infocatho - 20.000 saints et bienheureux



Les saints du 12 juin

SAINT ARSENE DE KONEV (+ 1447)
Natif de Novgorod, il se fit moine, d’abord au Mont Lisia, puis au monastère russe de l’Athos, visitant tous les autres monastères pour y recueillir ce qu’il jugeait utile à son âme. Au bout de trois ans, il revint dans son pays natal. Ayant reçu la bénédiction de son évêque, il fonda un monastère dans l’île de Konev après un séjour au monastère de Valaam dans le nord de la Russie, qu’il organisa selon le typikon (Règle) de la Sainte Montagne.

SAINT BASSIEN et SAINT JONAS (+ 1561)
Disciples de saint Philippe, le futur métropolite de Moscou, ils périrent noyés par la tempête à Solovki. Leurs corps rejetés par les vagues furent honorés de nombreux miracles.

SAINT CHRODOBALDE (7ème s.)
Prévôt de l’abbaye de Marchiennes selon la tradition du diocèse d’Arras. Ce nom indique une origine franque. Le chanoine Destombes qui transmet cette tradition au 19ème siècle ajoute seulement :” Il fut sans doute d’une grande sainteté pour qu’on se souvint de lui alors qu’on ne se souvient pas de sa vie”.

SAINT ESKILL (+ 1069)
Saint Anschaire de Corbie avait été le premier évangélisateur de la Scandinavie, principalement de la Suède, mais cette évangélisation restreinte surtout aux environs de l’actuelle Stockholm et le Russland, fut recouverte par le paganisme. La nouvelle évangélisation vint de la Grande-Bretagne avec saint Sigfrid qui a pour compagnon saint Eskill. Consacré évêque, il exerce son ministère dans la province du Soedermanland, au sud-ouest de Stockholm. Le prince qui le soutient est tué. Une fois de plus la réaction païenne devient active et saint Eskill est lapidé par la foule.

SAINT ETIENNE DE KOMEL (+ 1542)
Ses parents étaient des notables de Vologda en Russie. Il préféra la solitude de la prière sur les rives du lac Komel, fondant par la suite un monastère avec la bénédiction du métropolite de Moscou.

SAINT GALENE et SAINT VALERE (2ème s.)
Martyrs arméniens, crucifiés en Arménie sous l’empereur Adrien, et dont les reliques furent, dit-on, apportées à Gueldre dans le Limbourg où une fête fut instituée en leur honneur.

BIENHEUREUX GUY DE CORTONE (+ 1245)
Il était un seigneur de condition très modeste, mais très hospitalier. Les "Fioretti" de saint François raconte que le Poverello et ses compagnons furent reçus chez lui, leur lavant les pieds et leur offrant un excellent repas. Plusieurs jours plus tard, il vit saint François prier et c’est alors qu’il voulu devenir son disciple et vivre davantage encore la pauvreté. Devenu franciscain en 1211, il se retira dans une grotte près de Cortone et prêcha la pénitence aux populations voisines.

SAINT JEAN DE SAINT-FACOND (+ 1479)
Originaire de la province espagnole de Leon, il fit ses études de théologie à Salamanque et à Burgos. Entré dans l'Ordre des moines augustins, il obtint des progrès dans la vie sociale de Salamanque grâce à sa prédicatioon courageuse.

BIENHEUREUX LAURENT-MARIE SALVI (+ 1856)
Religieux passionniste italien, il se consacra aux missions populaires pour évangéliser les pauvres, les gens de modeste condition et les ouvriers.

SAINT LEON III (+ 816)

Pape. En difficulté avec la noblesse romaine, il dut faire appel plusieurs fois au protectorat de Charlemagne. En 799, durant une procession, il fut même jeté à bas de son cheval et échappa de justesse aux émeutiers qui voulaient lui crever les yeux. Charlemagne vint lui-même à Rome et Léon III le couronna du diadème impérial. Malgré la pression des évêques de France et d’Espagne, il refusa l’introduction du "Filioque" dans le symbole de Nicée-Constantinople, ce qui était en usage chez eux, mais pas à Rome.

BIENHEUREUSE MERCEDES DE JESUS MOLNA (+ 1883)
Née en Equateur, elle consacra sa vie aux orphelins de Guayaquil, puis se fit missionnaire parmi les indiens Jivaros et s'occiupa de nouveau de l'enfance aboandonnée, à Cuenca. Pour eux, elle fonda la congrégation des religieuses de Mariana, considérant comme sa mission d'annoncer le salut de Dieu aux pauvres et de consoler les affligés, comme Jésus le disait de lui en reprenant les paroles du prophète Isaïe.

SAINT ODOLF (+ 840)

qui assista avec courage les missions de saint Frédéric, évêque d'Utrecht pour la conversion de la Frise. La sainteté de sa vie fut reconnue en maints endroits où les fidèles lui édifièrent des chapelles et des églises.

SAINT ONUPHRE (+ 400)
ou Humphrey. Le comte Paphnuce visitait les moines d’Egypte. Un jour, dans le désert proche de Thèbes, il aperçoit comme une forme à peine humaine. S’approchant, il se rend compte que cette forme est un ermite vêtu de sa seule chevelure et de sa barbe. Tout d’abord effrayé, celui-ci est mis en confiance et consent à narrer sa vie. Il lui conte ainsi comment, après avoir vécu avec de nombreux frères, il s’est senti appelé à vivre, en solitude, la pauvreté absolue. Au cours de soixante-dix années de vie solitaire et dépouillée de tout, ses vêtements sont tombés en poussière progressivement. Il ne les a pas remplacés :"N’est-on pas nu devant le Seigneur, seul témoin de mon existence." Quant à la nourriture, il la reçoit entièrement de la sollicitude du Seigneur qui lui fournit dattes et eau douce. Au lendemain de ce récit, Onuphre qui a rempli sa vie et transmis son testament spirituel, remet son âme à son Maître. Paphnuce l’ensevelit et aussitôt la grotte qui abritait l’ermite, s’écroule tandis que le palmier qui le nourrissait se flétrit. Onuphre, patron des tisserands, fut grandement vénéré au Moyen Age tant en Orient qu’en Occident.

SAINT PIERRE DE SAMARA (9ème s.)
Il fut d’abord soldat dans l’armée byzantine. Au cours d’une campagne contre les Arabes, il fut fait prisonnier et enfermé dans une prison à Samara, près de Bagdad. Libéré, il voulut devenir moine et vint à Rome dans cette intention, d’où le nom monastique qu’il reçut alors. Il retourna en Orient et se retira dans les grottes de la Sainte Montagne de l’Athos. Revêtu du manteau de l’impassibilité, il y passa cinquante-trois ans dans l’hésychia, supportant sans peine les rigueurs du climat et de la solitude, la contemplation divine lui tenant lieu à la fois de nourriture, de vêtement et de consolation. C’est ainsi qu’il fut trouvé reposant du sommeil éternel, couché, les mains croisées dans l'attitude de la prière Ses reliques furent honorées de nombreuses guérisons.


Retour

© 2000-2001 - Tous droits de reproduction et de traduction réservés - infocatho