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Les saints du 17 juin

SAINT ANANIE DE NOVGOROD (+ 1581)
Il ne franchit jamais les portes de son monastère de Saint Antoine de Novgorod, consacrant toutes ses journées à la prière et à l’iconographie, exprimant par les traits et la couleur les fruits de sa contemplation.

SAINT AVIT (+ 530)
Il était auvergnat d’origine, mais se fit solitaire dans le Perche à Saint Calais et enfin s’en vint mourir dans l’Orléanais où il fut le troisième abbé de Micy-Saint Mesmin, près d’Orléans. De nombreuses localités se sont mises sous sa protection : Saint Avit-41170.

SAINT BESSARION (+ 400)
L’Orient chrétien le fête le 6 juin. Né en Egypte de parents chrétiens, il est très tôt attiré par la vie érémitique. Il se met à l’école de saint Antoine et de saint Macaire et parcourt le désert de Scété, le "désert intérieur" sans s’établir nulle part, sans s’agréger à un groupe de moines, toujours en marche et mendiant son pain. Il fait de nombreux miracles, traverse les fleuves comme une terre ferme et vit dans une pauvreté totale, donnant tout ce qu’il peut avoir et qu’on lui a donné. Il portait toujours un petit évangile avec lui, un évangéliaire écrit avec des lettres d’or, car jadis il avait connu la richesse. Or il lut dans cet évangile qu’il fallait tout donner de ce que l’on possédait. Il donna son manteau pour ensevelir un mort, puis n’ayant plus rien à donner pour secourir un pauvre, il vendit son évangile. A ses frères qui s’étonnaient de cela, il répondit :"Mais c’est lui qui m’a dit de tout donner."

SAINT HERBAUD (8ème s.)
Originaire de Grande Bretagne, il s’en vint en Bretagne armoricaine pour devenir solitaire au diocèse de Quimper. Les malades et les infirmes accoururent près de lui en raison des guérisons que sa prière obtenait.

SAINT HERVE (+ 568)
A part saint Yves de Tréguier, il n’est pas de saint aussi populaire que lui en Bretagne.Il était né dans une famille de bardes. Guidé par un loup, selon la légende, il mena une vie de pèlerin. Un jour cependant, il se fixa à Plouvien, puis à Lan-Houarneau (Herwan ou Hervé en breton) où il se consacra à Dieu pour en chanter les louanges dans le monastère qu’il y fonda. Saint Hervé-22460.

SAINT HYPATIOS (+ 446)

Higoumène du monastère de Rufinianes, il s’enfuit de sa famille et transforma cette fugue coléreuse en une fuite vers Dieu. Parvenu en Thrace, il s’engagea comme berger et devint lecteur dans l’église locale à cause de sa belle voix. Il vivait en solitaire, mais se mettait au service des malades. Tant et si bien qu’un monastère naquit autour de lui. Il le quitta pour Constantinople, mais fut appelé à y revenir. Saint Jean Chrysostome l’avait en grande estime et lui montrait toute son affection. Il fut l’un de ceux qui combattirent la restauration prévue des Jeux Olympiques qu’il jugeait être une célébration païenne de l’homme.

SAINT MANUEL (+ 362)
et ses deux frères martyrs, saint Sabel et saint Ismael. Nés dans une noble famille de Perse, ils auraient été à la cour du roi Sapor, mais l’histoire n’est pas aussi sûre que ne le dit la légende. Lors d’une ambassade auprès de l’empereur Julien l’Apostat, ils refusèrent d’offrir les sacrifices demandés et, après un interrogatoire mené avec l’aide d’un interprête, ils furent condamnés. Cloués à un poteau, pour être lacérés avec des ongles de fer, et souffrir de roseaux enfilés sous les ongles, ils furent enfin décapités.

SAINTE MARIE LA DOULOUREUSE (+ 1294)
Originaire de la région de Bruxelles, elle se plaça sous la protection de la Vierge Marie et se fit recluse. Elle fut accusée de vol et emprisonnée pour cette raison, d’où son nom de "douloureuse", car elle en était innocente. Elle fut condamnée à mort, sentence habituelle à cette époque pour une telle faute.Elle pardonna à celui qui l’avait accusée puis, enterrée vivante, pieds et mains liés, les bourreaux lui enfoncèrent un pieu dans le corps. Sept ans plus tard, son calomniateur avoua son mensonge et sa délation.

SAINT OURS (6ème s.)
Ils sont plusieurs à porter ce nom. Celui-ci serait né en Irlande pour venir dans la région de Digne dans les Alpes où son évangélisation marqua grandement la population. Puis il arriva dans la vallée d’Aoste où il seconda l’évêque et fonda une collégiale. Il était bon pour les pauvres et on a trouvé de vieux autels où on voit saint Ours entouré de pauvres et leur distribuant des chaussures. Il est l’un des patrons spirituels de la vallée d’Aoste. Une localité s’est placée sous son patronage : Saint Ours-73410.

SAINT RAINIER DE PISE (+ 1160)
Joueur de lyre, il sacrifia ses talents artistiques pour l’amour de Dieu. C’était en effet un troubadour renommé qui allait de châteaux en châteaux, chantant ses chansons accompagné de sa viole. Il en profitait pour y passer quelques nuits de péché, car les occasions ne lui manquaient pas. Mais un jour, il rencontra un saint moine de qui il reçut la lumière sur sa vie et lui rendit la grâce de Dieu. Il jeta sa viole au feu, s’en fut marchand pour se rendre pèleriner aux Lieux Saints. Faute d’argent, il s’engagea comme rameur sur une galère, ramant, mangeant avec les galériens, priant aussi avec eux et les amusant par sa bonne humeur au point qu’ils trouvèrent la traversée trop courte. Revenu à Pise, il entra au monastère de Saint Guy pour le reste de sa vie, bienfaiteur de ses concitoyens par sa joie. Les consuls de la ville le portèrent eux-mêmes en terre. Il est également très vénéré en Provence en raison des liens de cette région de France à la ville de Pise.

SAINT RAMNOLD (+ 1001)
ou Rambold.Abbé de l’abbaye de Saint Emméran à Ratisbonne en Bavière, il devint aveugle mais supporta toutes les épreuves avec patience et humour. Ses frères le canonisèrent spontanément.

SAINT VEREDEME D’AVIGNON (+ 720)
Grec d’origine, il s’enfuit en Gaule parce que son père lui refausait le droit de mener la vie érémitique. Il y rejoignit saint Gilles dans la vallée de la Durance. A la mort de saint Agricole, il lui succéda à l’évêché d’Avignon. Il fut honoré à Cavaillon, Apt et Carpentras.

SAINT VEROUL (+ 591)
Il fut un simple curé à Marcenay, près de Châtillon sur Seine. D’une grande modestie, d’une grande douceur, il fut vénéré durant tout le Moyen Age et jusqu’à la Révolution française. A cette date, ses reliques furent jetées au vent, mais une petite chapelle à Plaines conserve encore sa modeste mémoire.

SAINTE THERESE DU PORTUGAL (+ 1250)
Fille du roi de Portugal, Sanche Ier, elle épouse son cousin Alphonse IX, roi de Léon dont elle a trois enfants. Mais le Pape Clément III déclare ce mariage nul. Elle retourne donc au Portugal en 1195, fonde un couvent de cisterciennes où elle se retire pour y mener une vie de prière et de pénitence jusqu’à sa mort. Des miracles qui ont lieu sur son tombeau témoignent de sa sainteté.


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