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Les saints du 18 juin

SAINT AMAND (+ 431)
Troisième évêque de Bordeaux, il se consacra à l’évangélisation de son diocèse et eut la joie de convertir celui qui devint saint Paulin de Nole et qui lui en garda toujours une grande reconnaissance.

SAINT CYRIAQUE et SAINTE PAULE (+ 300)
Martyrs à Malaga en Espagne, lapidés pour leur foi en Jésus-Christ. Les habitants de Malaga se sont mis sous leur patronage lors de leur libération de l’occupation sarrasine.

SAINTE ELISABETH DE SCHONAU (+ 1165)
Moniale, elle s’efforça d’être aussi fidèle à sa vocation de prière que sa santé fragile le lui permettait. Elle était liée d’amitié avec sainte Hildegarde qui venait la visiter. On lui attribue à tort une vie légendaire de sainte Ursule. Par contre nous avons quinze lettres authentiques, dont une à sainte Hildegarde. Elle y parle des extases dont Dieu lui fait la grâce.

SAINT ETHERE (4ème s.)
Ses bourreaux lui passèrent des torches sur tout le corps, l’accrochèrent par les narines et enfin le décapitèrent. Les ménologes slaves disent que cela se passait à Nicomédie.

SAINT FORTUNAT (+ 569)
Evêque, chassé par les Lombards, il se réfugia à Chelles en Ile de France. Son biographe dit très brièvement :"On est fort partagé sur les circonstances de l’histoire de ce prélat." Ce qui ne l’empêche pas d’y ajouter quelques légendes, fort belles d’ailleurs.

SAINT GREGOIRE BARBARIGO (+ 1697)
Né dans une illustre famille de Venise, il devient diplomate et, à ce titre, participe au traité de Westphalie. Il a 23 ans. Il quitte cette carrière pour devenir prêtre, mais il la retrouve en étant nommé nonce à Munster. Cependant, il préfère le ministère pastoral quand il revient à Bergame comme évêque, puis à Padoue. Tout cardinal qu’il était, il prèche et enseigne le catéchisme aux enfants. Il fonde également un séminaire avec une chaire de langues orientales et une imprimerie polyglotte. Pour lui, il vit très pauvrement, réservant son patrimoine et ses revenus aux pauvres ou à l’équipement pastoral de son diocèse. Il recherche l’union avec l’Eglise d’Orient et le dialogue avec les juifs et les non-chrétiens.

SAINT LEONCE (4ème s.)
Soldat phénicien en garnison à Tripoli au Liban, il fut inculpé du crime de prosélytisme car il ne craignait pas de prêcher l’Evangile par la parole et par l’exemple. Ce qui lui valut d’être décapité après d’affreuses tortures dont celle d’être pendu la tête en bas, avec une lourde pierre attachée au cou, qui l'étouffe lentement. Son culte devint rapidement populaire dans l’Eglise syrienne qui était la sienne.

SAINTE MARINE (+ 750)
C’est une belle histoire que celle de Marine de Bythinie, surnommée la Déguisée, qu’on nomme aussi saint Marin. Son père l’aimait, mais il aimait plus encore Dieu. Il se fit religieux. Bientôt, il souffrit de l’absence de sa fille qui n’avait alors que dix-sept ans. Il obtint du Père Abbé de faire venir son "garçon" au monastère. Il alla chercher sa fille, lui coupa les cheveux, l’habilla en garçon et l’appela Marin. Les années passèrent et le père mourut. "Marin" fut, un jour, accusé d’avoir séduit la fille d’un hôtelier voisin qui attendait un enfant, né en réalité d’une nuit avec un soldat. "Marin" recueillit l’enfant mais dut vivre hors du monastère. Cinq ans plus tard, "il" fut réintégré, à la demande des frères touchés de compassion devant la patience de "frère Marin" exposé au mépris des passants et devant son esprit de prière et de pénitence. Le Père abbé lui imposa de balayer seul le monastère et de les servir. "Marin" accepta cette austérité et s’en acquitta avec courage. C’était au-dessus de ses forces et "il" succomba après quelques jours de maladie. C’est au moment de l’ensevelissement qu’on découvrit la sainteté de la “soeur” qui avait vécu ainsi comme frère dans le monastère. Une belle histoire qui se transmit quand ses reliques furent transportées de Constantinople à Venise puis de Venise à Paris, où on éleva une église en son honneur.

BIENHEUREUSE OZANNE (+ 1505)

Toute son existence s’écoula dans des palais, comblée de grâces et accablée de souffrances, les unes comme les autres invisibles aux yeux des hommes. C’est son confesseur qui révéla après sa mort qu’elle restait parfois sept heures immobiles debout dans la prière, alors que dans la journée elle vivait à la cour du duc de Mantoue, intendante du duc François II et de sa femme Elisabeth II. A sa mort, découvrant cette sainteté, agenouillés près de son lit, ils lui demandèrent sa bénédiction. Ozanne répondit que c’était au prêtre de bénir. Celui-ci lui prit la main pour tracer sur leur front le signe de la croix. Ils lui élevèrent un beau mausolée qu’on voit encore dans la cathédrale de Mantoue.


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