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Les saints du 20 juin

SAINT ADALBERT (+ 981)
Moine de Saint Maximin de Trèves, il fut envoyé par l’empereur Othon le Grand à la tête d’un groupe de missionnaires pour évangéliser les Slaves. La mission ayant été massacrée dès son entrée en Russie, Adalbert fut le seul à revenir. Il fut placé à la tête de l’abbaye de Wissembourg près de Spire puis choisi comme premier évêque titulaire de l’évêché de Magdebourg en Saxe.

SAINT BAIN (+ 706)
ou Bagne. Evêque de Thérouanne et patron de la ville de Calais, il s’épuisa dans son ministère pastoral avant de se retirer à l’abbaye de Fontenelle (actuellement Saint-Wandrille) pour y vivre ses derniers jours terrestres dans la contemplation. Ses biographes ne tarissent pas d’éloges, mais avec des adjectifs courants dans ce genre de biographies.

SAINT CALLISTE (+ 1363)
Patriarche de Constantinople, il fut longtemps le disciple de saint Grégoire le Sinaïte au Mont Athos l’un des pères de l’hésychasme. Devant la menace des pirates turcs, il partit avec d’autres moines dans divers monastères de Grèce. Elu patriarche de Constantinople, il confirma la doctrine de saint Grégoire Palamas, connut bien des difficultés avec l’empereur et dut se retirer un temps dans un monastère sans pour autant démissionner. Il lutta toujours pour l’harmonie entre l’Eglise et le pouvoir civil.

SAINTE FLORENCE (7ème s.)
ou Florentine. Soeur de saint Léandre et de saint Isidore, elle mourut supérieure de l’abbaye d’Astigi en Andalousie. Son frère saint Léandre la fit enterrer dans la cathédrale de Séville. Il était l’aîné de la famille, avait fait son éducation et continuait de l’aimer. Par ce dernier geste, il lui témoignait son amour familial.

SAINTE GEMME (+ 109)
Une belle légende entoure la vie de cette portugaise venue en Aquitaine où son culte fut très vivant dès la plus haute antiquité. D’une beauté remarquable, d’une grande distinction, elle se donna au Christ comme au seul époux qui méritait son amour, ce pour quoi elle fut martyrisée. Plus de dix localités placées sous son vocable dans cette région témoignent de son renom. Sainte Gemme-17250.

SAINT GLEB DE VLADIMIR (+ 1175)
Fils du prince André de Bogolioubov, il se distingua par sa piété, son amour de la lecture des Livres saints et sa vie ascétique. Des miracles jaillirent sur ses reliques.

SAINT LATUIN (+ 110)
Il serait l’un des premiers évêques évangélisateurs de la région de Sées. Il y mourut épuisé de fatigue et de vieillesse.

SAINT MEEN (+ 617)
ou Méven. Il est célébré en Bretagne avec beaucoup de ferveur. D’origine galloise, c’est dans son pays d’origine qu’il fréquenta les écoles monastiques. Il vint en Bretagne armoricaine dans la région de Dol avec saint Magloire et saint Samson. Il évangélisa la région de Vannes et fonda l’abbaye de Saint Jean en Gaël qui fut détruite par les Normands. Saint Méen le Grand-35290.

SAINT METHODE (+ 311)
Ordonné évêque d’Olympe en Lycie (Sud de l’Asie Mineure), il témoigna d’un grand zèle apostolique. Sa vaste culture philosophique nous est connue par son livre "Le Banquet des Dix Vierges" où il répond à Platon en ce qui concerne sa théorie de l’éros. Platonicien lui-même, il eut grande influence sur les gnostiques de son époque, leur rappelant que rien de mauvais n’a été créé par Dieu et combattant la doctrine qui alors niait la résurrection des corps en affirmant que les âmes préexistaient au corps et que la chûte les enfermaient dans le corps comme dans une prison.

SAINT NICOLAS CABASILAS (+ 1391)
Dès sa jeunesse, il reçut la formation spirituelle d’un des disciples de saint Grégoire Palamas et fréquenta les cercles de Thessalonique qui s’adonnaient à la prière de Jésus. Puis il alla poursuivre ses études à l’Ecole de Philosophie de Constantinople, mais il resta très soucieux des problèmes sociaux et politiques de son époque. Lors des émeutes de la guerre civile à Thessalonique contre le pouvoir impérial, il réussit de justesse à échapper à la mort. Plus tard, il se déclara favorable à un concile d’Union avec l’Eglise latine, mais sans compromis doctrinal. La guerre civile reprit et saint Nicolas se retira des affaires publiques en venant à Constantinople et composa deux livres majeurs "L’interprétation de la sainte Liturgie" et une "Vie de Jésus". Empruntant la voie hésychaste, il rappelle que la déification et l’union au Christ constitunte le but de la vie spirituelle de tout chrétien, transfigurant ainsi la culture humaniste de son temps pour se faire le docteur de "l’hésychasme sacramentel".

SAINT SILVERE (+ 538)
Fils du pape saint Hormisdas (+ 523), il fut pape à son tour. Elu peu avant la prise de Rome par l’armée byzantine de Bélisaire, il réussit à empêcher l’effusion de sang. Mais, comme il défend la vraie foi face aux Byzantins qui sont alors monophysites pour la plupart, il est accusé de haute trahison pour avoir refusé de rétablir le patriarche hérétique de Constantinople. Saint Hormisdas avait promulgué la profession de foi appelée "Formulaire d'Hormisdas" en 519 que saint Silvère fut appliquer ce qui entraîne l'opposition de l’impératrice Théodora le condamne à l’exil dans l’île de Ponza, sur un îlot au large de Naples, en Italie méridionale. Pour rétablir la paix, il préfère abdiquer (537), et meurt quelques mois plus tard, on ne sait si ce fut d'épuisement ou assassiné.


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