Les
saints du 21 juin
SAINT ARTCHILL (+ 744)
Fils du roi Etienne de Géorgie, il montra pendant son règne une ardente
piété et se fit le défenseur du christianisme contre les entreprises
musulmanes envers son peuple. Il fut décapité par les musulmans à l’âge
de quatre-vingt ans, pour leur avoir résisté.
SAINT ARTEMAS (1er s.)
saint Jésus et saint Térence, tous trois du nombre des soixante-douze
disciples du Christ et dont les noms nous sont conservés par la tradition
orientale.
SAINT BASILIDE (+ 202)
Il était de ces quelques soldats chargés de conduire au supplice des
disciples d’Origène qui venaient d’être condamnés à mort : sept hommes
et trois femmes dont sainte Potamienne, jeune fille que des débauchés
voulurent, au passage, abuser d’elle. Tirant son épée, Basilide menaça
de leur couper la tête s’ils ne se retiraient pas aussitôt. Potamienne
lui dit :"Je t’enverrai ta récompense dès que je serai auprès de Dieu."
Ce fut ainsi : saint Basilide subit à son tour le martyre deux jours
plus tard.
SAINT EUSEBE DE SAMOSATE (+ 378)
L’empereur Valens l’exila pour son attachement à la foi orthodoxe. Lorsque
l’empereur mourut, il put rentrer dans son diocèse mais il fut assassiné
par une femme arienne, peu de temps après.
SAINT JULIEN (4ème s.)
Fils
d’un sénateur païen et d’une mère chrétienne, il fut élevé chrétiennement.
Pendant la persécution de Dioclétien, il fut arrêté et refusa de renier
Jésus-Christ. Durant son transfert à Anazarbe en Cilicie, il fut frappé
tout au long du chemin puis enfermé dans un sac rempli de sable et de
scorpions, puis jeté à la mer devant le temple d’Asclepios. Saint Jean
Chrysostome prononça en son honneur une admirable homélie.
SAINT LEUFROY (+ 738)
Ami et confident
de saint Ansbert, ancien moine de Fontenelle et, à cette époque, évêque
de Rouen, il fonda sur les bords de l’Eure un monastère qui s’appela
plus tard de son nom et dont la localité garde le souvenir : La Croix-Saint-Leufroy-27490.
SAINT LOUIS DE GONZAGUE (+ 1591)
C’est un saint rayonnant de pureté qu’il nous est donné de fêter. Promis
aux plus hautes destinées car il était fils de la haute aristocratie
italienne, il fut d’abord page à la cour de Florence. Il avait 9 ans.
Dans cette atmosphère fastueuse et corrompue des cours italiennes de
la Renaissance, il répond aux dépravations qui l’entourent par un voeu
de chasteté. Il rencontre saint Charles Borromée qui lui donne sa première
communion. Envoyé à la cour de Madrid pour parfaire son expérience princière,
il revient décidé à devenir jésuite. Il a 17 ans. Son père s’y oppose
farouchement, mais doit se plier à la volonté inébranlable de son fils.
Novice à Rome, saint Louis y sera l’élève de saint Robert Bellarmin.
Il multiplie les austérités au point d’avoir un mal de tête lancinant.
Il étudie intensément. Sa vie spirituelle est alors douloureuse et tourmentée.
A 22 ans, il reçoit la révélation que sa vie sera brève. Cette révélation
transforme sa vie spirituelle qui sera désormais plus dépouillée, plus
sereine, plus abandonnée à Dieu. En 1591, la peste ravage Rome. Louis
se dévoue auprès des malades et meurt, pestiféré à son tour, à 23 ans,
dans l’allégresse en s’écriant :"Quel bonheur !"
SAINT LUARSAB (+ 1622)
Martyr. Roi de Géorgie, il succéda à son père qui avait été emprisonné
par le shah de Perse. Lui aussi fut arrêté plus tard et jeté en prison
près de Chiraz. Après sept années de pénible détention, il fut étranglé
dans son cachot.
SAINT NICETAS DE NISYROS (+ 1732)
Martyr. Né dans une petite île près de Rhodes, il vit son père renier
le Christ pour avoir la vie sauve ainsi que ses enfants. Nicétas grandit
donc sous le nom de Mehmed, montrant un grand zèle pour l’Islam. Quand
il découvrit qu’il était né chrétien, il quitta sa famille et, jeune
encore, puisqu’il avait quinze ans, se rendit dans un monastère de l’île
de Chio, montrant une telle dévotion que les autres moines pensaient
qu’il avait l’esprit dérangé. Il souhaitait le martyre pour réparer
sa faute. Un jour qu’il était venu à Chora, il refusa de payer la taxe
exigée des chrétiens en déplacement. L’aga entendit que ce jeune homme
s’appelait Mehmed mais se déclarait chrétien. Soumis à la torture pendant
dix jours, il fut livré à la foule furieuse jusqu’au lieu de sa mort.
Là, le bourreau le frappa sur la nuque à coups répétés afin d’accentuer
sa douleur.
SAINT RAOUL (+ 866)
ou Rodolphe. Fils d’un comte de Cahors dans le département du Lot, il
fut évêque de Bourges pendant 25 ans, dans des circonstances très difficiles.
Ses talents de diplomate lui permirent de mener à bien les nombreuses
affaires politiques dont il eut à s’occuper : ce qui lui valut d’être
appelé le Père de la Patrie. Il fonda plusieurs monastères. Dans "L’Instruction
pastorale" de 45 chapitres qu’il écrivit pour servir de guide à ses
prêtres, il leur recommande d’engager les bons chrétiens à communier
tous les jours, ce qui était une innovation à son époque.
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