Infocatho - 20.000 saints et bienheureux



Les saints du 23 juin

SAINTE AUDREY (+ 679)
ou Edeltrude. Le grand nombre d’églises anglaises qui portaient son nom jadis montre bien combien cette sainte fut populaire en son pays. Elle vécut à l’époque de l’Heptarchie, c’est-à-dire à l’époque où l’Angleterre comprenait sept royaumes : Essex, Sussex, Wessex, Kent, Mercie, Est-Anglie et Northumbrie. Bien qu’Audrey ait désiré garder sa virginité, son père, Anna, roi d’Est-Anglie, ne l’en fit pas moins contracter deux mariages politiquement utiles. Par le premier, elle devint la femme d’un vieillard malade, le prince Tonbert qui mourut au bout de trois ans. Restée vierge, sainte Audrey pensait entrer en religion, quand on exigea d’elle qu’elle épousa le prince Egfried, fils du roi de Northumbrie. Ce n’était qu’un enfant. Quand il fut pubère, il voulut user de ses droits conjugaux, mais la future reine prit la fuite et se retira dans l’abbaye de Cuningham. Egfrid ne poursuivit pas son projet pour trouver femme mieux à sa convenance. Audrey put alors fonder l’abbaye d’Ely, puis en devenir l’abbesse et chanter la louange de Dieu tout à loisir durant des nuits entières.

SAINTE CHRISTINE DE STOMMELEN (+ 1312)

A 13 ans elle quitta son village pour se rendre à Cologne dans l’espoir d’être admise chez des religieuses. Elle fut acceptée par des béguines. Elle connut alors une vie d’austérité qui la mit à rude épreuve, mais après avoir résisté aux tentations, elle connut vingt-quatre années de paix spirituelle.

SAINT EUSTOCHIOS (3ème s.)

et ses enfants martyrs, Lollia, Probe et Urbain. Eustochios était un prêtre païen qui se convertit devant la foi et le courage des martyrs chrétiens Il fut ordonné prêtre chrétien et baptisa sa famille. Condamnés à mort en raison de leur foi au Christ, Lollia et son frère Urbain furent attachés l’un en face de l’autre afin qu’ils puissent voir mutuellement leur visage lacéré par leurs bourreaux. Puis, avec Probe, ils furent tous attachés sur une roue que l’on fit tourner au-dessus d’un brasier, afin d'alterner leurs brûlures. Enfin ils furent décapités.

SAINT FELIX (+ 274)

Prêtre et martyr à Sutri en Toscane. Le bourreau frappa sur sa bouche avec une pierre jusqu’à ce qu’il rendit l’esprit, mort de douleurs.

SAINT HIDULPHE (+ 707)

Ce grand seigneur du Hainaut employa ses richesses à fonder des monastères qui lui assuraient la prière pour le repos de son âme qui eut lieu en l’abbaye de Lobbes en Belgique.

SAINT JOSEPH CAFASSO (+ 1860)

Ce fut un saint prêtre, professeur de théologie morale à Turin et directeur spirituel réputé. Il forma le clergé piémontais, en particulier saint Jean Bosco, à l’école de saint Alphonse de Liguori et de saint François de Sales.

SAINT LIEBERT (+ 1076)

Evêque de Cambrai et d’Arras dont la sagesse et les vertus jetèrent un grand éclat. Son biographe ne tarit pas d’éloges avec une admiration emphatique où la légende vient s’ajouter à des faits sans doute déjà très remarquables en particulier lors de son pèlerinage à Jérusalem durant lequel, avec ses fidèles, il rencontra "des barbares qui n’ont presque aucune trace d’humanité." N’ayant pu parvenir à la Ville Sainte, il fit construire à Cambrai une église sur le modèle du Saint Sépulcre.

BIENHEUREUSE MARIE D’OIGNIES (+ 1213)
Marie appartenait à une famille aisée de Nivelles en Belgique. Elle ressent très jeune l’appel à une vie consacrée, mais ses parents la marient à 14 ans. A cette époque, c’était est difficile d’en discuter. Pour son bonheur, son époux, Jean, partage sa soif d’absolu. Tous deux vivront comme frère et soeur. Ce n’est pas suffisant : ils distribuent leurs richesses et se dévouent auprès des lépreux. Ce n’est pas encore assez :Jean et Marie se séparent, à grand chagrin sans doute mais pour eux c’est la volonté de Dieu. Ils méneront chacun de leur côté la vie contemplative et apostolique. Marie se retire dans un ermitage du prieuré Saint Nicolas d’Oignies, près de Namur. Des disciples se rassemblent autour d’elle. Parmi eux, Jacques de Viry, son futur biographe, qui deviendra un ardent prédicateur et l’évêque de Saint Jean d’Acre. Tout en pratiquant une ascèse digne des Pères du Désert, elle éprouve des extases mystiques et des visions évangéliques. Marie sert ses compagnons et continue de soigner les lépreux. Elle fait partie de ces béguines, nombreuses dans le Nord, mais aussi en Provence, en Catalogne, en Sicile, qui vivent dans le monde, y menant une vie de consacrée.

SAINT MARTIN DES ORMEAUX (7ème s.)
Evêque de Saint-Paul-Trois Châteaux. Devenu lépreux après quelques années d’un ministère pastoral fort édifiant, il dut se retirer dans une solitude où il eut beaucoup à souffrir en raison de sa maladie. Ses fidèles édifièrent une chapelle à Taulignan en son honneur. Ses reliques furent ensuite transférées à Valréas, dans la chapelle des Cordeliers.

SAINTE PAULE (3ème s.)
et ses compagnes martyres, Agripinne, Bassa et Agathonique. Nous sommes au temps de la persécution de Dioclétien et ces jeunes filles romaines ne voulaient que le Christ. Agripinne fut accusée de rébellion et de dissolution morale en refusant le mariage. Elle eut les membres entravés puis, dénudée pour être outragée, elle fut flagellée jusqu’à en mourir. Paule, Bassa et Agathonique subirent, les unes après les autres, les mêmes tortures avec le même courage.

BIENHEUREUX PIERRE DE JUILLY (+ 1136)
Moine d’origine anglaise, ami de saint Etienne de Citeaux, il fut longtemps prieur de Puellemoutier avant de se retirer chez les religieuses de Juilly en Ile de France où il était leur chapelain et confesseur. Une localité garde encore sa mémoire dans son église paroissiale : Puellemontier-52220.

SAINT WALTER (13ème s.)
Il était curé d’Onhaye sur Meuse, près de Namur, un petit village. Il avait un neveu prêtre qui menait une vie fort libertine. Le vieil oncle le lui reprochait. Un jour,las de ces reproches, le neveu invita Walter à faire une promenade en barque sur la Meuse, l’abattit à coups de rames et jeta son corps dans le fleuve.


Retour

© 2000-2001 - Tous droits de reproduction et de traduction réservés - infocatho