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Les saints du 28 juin

SAINT ARGIMIR (+ 856)
Martyr à Cordoue en Andalousie. Après plusieurs années passées au service du roi maure, il passa au service du Christ qui est la Vie.

SAINT EIGIL (+ 871)
Abbé du monastère de Saint Prix à Flavigny en Bourgogne, il était originaire de la région de Trèves. Elu ensuite archevêque de Sens, toute sa vie fut consacrée à des oeuvres charitables et pieuses.

SAINT HEIMRAD (+ 1019)
Originaire de la Souabe, il est l’une des figures les plus populaires au Moyen Age. Fils de serfs, il devint prêtre, ce qui était rare à l’époque. Il partir en pèlerinage en Terre Sainte et en revint avec une vocation de "fol en Christ", ce qui était également rare en Occident. Pendant quarante ans, il parcourt l’Allemagne en pèlerin, recherchant tout ce qui permettait d’être traité comme Jésus l’avait été ici-bas. En Rhénanie, un abbé d’un monastère le fit flageller pour lui avoir dit que l’on était guère fervent dans son couvent. En Westphalie, un curé lança ses chiens contre lui pour l’obliger à quitter sa paroisse. L’impératrice Cunégonde le fit fouetter parce qu’il avait osé dire qu’il était le frère de l’empereur. Quand le châtiment fut terminé, il lui dit :"Nous avons le même père qui est aux cieux." Sainte Cunégonde le regretta et lui demanda pardon. Il fut trouvé mort, un jour, dans une cabane abandonnée, son pèlerinage avait atteint son but : le ciel.

SAINT IRENEE (+ 202)
Irénée venait d’Asie Mineure comme beaucoup d’autres dans cette vallée du Rhône. Dans sa jeunesse, il avait été disciple de saint Polycarpe de Smyrne qui avait été lui-même un disciple de saint Jean l’Apôtre. C’est peut-être ce qui lui donna le sens aigu de la tradition dans l’Eglise : transmission d’homme à homme du dépôt de la foi. On le retrouve à Lyon. On ne sait pourquoi, car il ne s’est pas expliqué sur les raisons de son voyage. On ne sait pas non plus comment il échappe à la grande persécution qui décime les Eglises de Lyon et deVienne. Etait-il en mission à Rome comme on l’a dit ? En tous cas, il succède à saint Pothin l’évêque de Lyon , mort martyr pendant cette persécution. Il ne cesse de se dépenser au service de la paix des Eglises. Un grand danger le préoccupe : les doctrines gnostiques qui se répandent dangereusement. Elles nient l’Incarnation du Fils de Dieu et mettent en péril l’intégrité de la foi. Saint Irénée les étudie très minutieusement, enquête, interroge, lit. Armé par cette connaissance approfondie de l’adversaire, il rédige un important traité "Contre les hérésies" pour réfuter ces doctrines ésotériques. En même temps, il intervient auprès du pape pour l’empêcher d’exclure de la communion de l’Eglise les communautés qui fêtent Pâques à une autre date que l’Eglise romaine. Il n’oubliait pas que son nom signifie :"le pacifique". L’intelligence, la charité et le sens de la Tradition apostolique resplendissent dans ses oeuvres. Il fut le premier grand théologien de l’Eglise d’Occident et mourut peut-être martyr.

SAINT LEON II (+ 683)
Pape. Sa vie témoigne d’une parfaite harmonie avec le clerrgé de Rome et la population. Son pontificat d’un an fut cependant fertile en événements importants. Sortant de la "schola cantorum", il était un chantre de haute valeur, parlant le grec et le latin. Il eut bien des difficultés avec l’empereur de Constantinople, mais il sut les résoudre avec diplomatie et charité.

SAINT PAPPIAS (4ème s.)
Sommé de sacrifier aux idoles, il connut de dures et honteuses tortures, après avoir été mis à nu. Puis il fut attaché la tête en bas, une pierre au cou, brûlé avec des charbons ardents, avant d’être décapité.

SAINT PAUL Ier (+ 767)
Pape. Originaire de Rome et frère d’Etienne II, son prédécesseur, il dut se placer sous la protection de Pépin le Bref et des Francs en face des Lombards. C’était un homme à la poigne de fer. Il sut protéger les corps des saints qui, dans les catacombes extérieures à la Ville, étaient l’objet de pillage. Il transforma sa maison familiale en monastère grec. On lui doit l’invention du culte de sainte Pétronille que l’on disait être la fille de saint Pierre. Son culte est attesté à partir du 14ème siècle.

SAINT PAUL DE CORINTHE (7ème s.)
Ce médecin de Corinthe, devenu moine à l’issue de ses études, fut accusé injustement d’inconduite, mais Dieu lui rendit la vérité en faisant parler l’enfant dont on disait faussement qu’il en était le père.

SAINT PAUL GIUSTINIANI (+ 1528)
En pleine Renaissance italienne, cet humaniste vénitien, devenu moine au désert de Camaldoli, s’efforça de raviver la flamme de son Ordre en fondant "la Compagnie des ermites de saint Romuald" ou "Congragation de Monte-Corona". Dans le seul à seul avec Dieu, lui aussi élabora une doctrine équilibrée de l’idéal érémitique.

SAINT SERGE DE VALAAM (14ème s.)
Grec d’origine, il s’installa sur l’île principale du lac Lagoda en Russie, rayonnant de la joie et de la paix du Saint Esprit, annonçant l’Evangile aux populations païennes voisines et c’est là qu’il trouva le repos, donnant à l’Eglise l’un des plus hauts lieux de la spiritualité et de la contemplation. Depuis, la prière ne s’est jamais arrêtée, même durant l’occupation soviétique.

SAINTE TECHILDE (+ 600)
dont le mari régna sur une partie de la Bourgogne, de la Champagne et de l’Auvergne. Elle était la fille de Clovis selon les Bollandistes. Ce qui est plus sûr, c’est que saint Venance Fortunat la chante dans ses poèmes comme une reine de grande vertu.


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