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Les saints du 1er juillet

Les saints du martyrologe de l'Église romaine

Relevé dans le calendrier romain et les calendriers orientaux.


SAINT AARON (1471 av. J.C.)
Il était le frère de Moïse et durant tout l’exode au désert, il le soutint, malgré une défaillance au jour du veau d’or dans le massif de l’Horeb quand Dieu donna la Loi à son Peuple. De la tribu de Lévi, il fut le Grand-Prêtre qui, peu à peu, donna à l’Ancienne Alliance ses rites. Il fut enseveli au sommet de la montagne de Hor, n’ayant pu entrer en Terre promise comme Moïse.

SAINT CALAIS (+ 545)
A cette date, le diocèse de Laval, fête ce moine de Micy-Saint Mesmin, près d’Orléans qui fonda près du Mans un monastère qui devint la ville de Saint-Calais-72120.

SAINTS COME ET DAMIEN (+ 303)

Ces deux frères médecins d’origine syriaque sont fêtés ce jour dans les Eglises d’Orient. L’Eglise d’Occident en fait mémoire le 26 décembre, date à laquelle nous avons donné leur vie généreuse envers les pauvres, jusqu’à en mourir martyrs.

SAINT CYBAR (6ème s.)
Moine près d’Angoulême, il distribue aux pauvres tous les dons qu’on lui destinait. Ses disciples s’en inquiétaient. Il les rassurait en leur répétant que la foi n’a pas peur de la faim.

SAINT FLOREZ (7ème s.)

La légende a amplifié les vertus de ce saint évêque dont la mémoire reste encore en Auvergne, ne serait-ce que par une localité qui porte son nom. Saint Floret-63320.

SAINT GALL DE CLERMONT (+ 554)

Né dans une famille chrétienne, il entre au monastère de Cournon. C’est là que l’évêque de Clermont vient le chercher pour le prendre avec lui. Saint Gall lui succède. Très aimé pour sa charité et son humilité, il accomplit de nombreux miracles, sauvant sa ville d’un incendie et d’une épidémie. C’était un homme d’action, et tout autant c’était un homme de prière.

SAINT GOULVEN (10ème s.)
Rien ne manqua à l’éducation de cet enfant et de ce jeune homme adopté par un riche propriétaire breton. Mais, dans son coeur, il avait renoncé au monde et c’est ainsi que nous le retrouvons solitaire au pays de Léon. Les fidèles reconnurent ses mérites et le choisirent pour évêque.

SAINT LUNAIRE (4ème s.)
Evêque régionnaire en Bretagne, il connut les difficultés de ce temps, les assassinats et les usurpateurs royaux. Malgré cela, jamais, il ne quitta la vérité pour rester au service de Dieu sans se plier aux caprices des hommes et des grands de ce monde. Une paroisse et une localité le vénèrent : Saint Lunaire-35800.

SAINTE REINE (8ème s.)

Noble veuve qui favorisa la fondation du monastère de Denain. C’est tout ce que nous connaissons d’elle et c’est déjà beaucoup devant Dieu que de faire monter la prière incessante à la louange de sa gloire.

SAINT ROMBAUD (+ 775)
Anglo-saxon de naissance, il était épris de sainteté. Après avoir visité le tombeau des apôtres à Rome, il s’en vint en Gaule et resta à Malines où il fonda un monastère. Evêque, il connut la jalousie des païens et fut assassiné par deux scélérats auxquels il reprochait leur conduite. Il est le patron de la ville de Malines.

SAINT SERVAN (6ème s.)
Il évangélisa la côte orientale de l’Ecosse et y fonda un monastère sur l’emplacement de l’actuelle ville de Culrose. On y vivait pauvrement cette année-là et les moines, dit-on, n’avaient pas de quoi fêter dignement Noël. Un pauvre paysan leur apporta un cochon, le seul qu’il possédait. Les moines firent réveillon et ils en dirent la provenance à la fin du repas. Quand saint Servan apprit d’où il venait, il fit venir les os, et le cochon reprit vie. Il le donna au paysan.

SAINT SIMEON (+ 570)
surnommé “le simple”. Après avoir vécu près de trente ans dans la solitude au désert de la Mer Morte, il se rendit à Emèse où Dieu fit connaître aux chrétiens sa grande sagesse par de nombreux miracles.

SAINT THIERRY (+ 533)
Fils du seigneur Marcard, un seigneur qui était aussi un bandit de grand chemin. Mais le fils du seigneur devait être marié et c’est le jour de son mariage que Thierry se rendit compte qu’il avait la vocation religieuse. Sa femme ne voulut rien entendre de cette décision d’entrer au couvent. Ils consultèrent saint Rémi qui défit ce mariage non consommé. Il garda Thierry comme clerc et l’épouse revint dans sa famille. Dans la suite, il fonda le monastère du Mont d’Or près de Reims. Thierry en fut le premier abbé et eut la joie de voir son père qui s’était converti le rejoindre dans la vie monastique.

SAINT MARTIN (3ème siècle)
Évêque à Vienne en Gaule, à la fin du IIIe siècle, il fut sans doute un évêque aimé par son peuple qui en a gardé la mémoire.

SAINT DOMITIEN (5ème siècle)
Abbé. Il s'était retiré d
ans la vallée du Brevon, dans le Jura français, en Bugey, au Ve siècle, pour y vivre en ermité, mais il ne fut pas le seul, car bientôt se rassemblèrent autour de lui un grand nombre de disciples pour le service de Dieu. Puis il les quitta, et son âme attirée vers le ciel, quitta ce monde dans une heureuse vieillesse.

SAINT NICAISE (+ 1187)
Il était chevalier de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem et martyr. En défendant la Terre sainte, il fut capturé par les Sarrasins à Ptolémaïs et décapité.

Bienheureux GEORGES BEESLEY (+1591)
et Montfort Scott, prêtres et martyrs, à Londres où ils furent condamnés à mort sous la reine Élisabeth Ière, à cause de leur sacerdoce catholique romain qu'ils ne voulurent pas renier. Ils subirent le supplice de la pendaison.

Bienheureux THOMAS MAXFIELD (+1616)
Prêtre et martyr à Londres. Condamné à mort sous le roi Jacques Ier, parce que, prêtre, il était venu en Angleterre, il subit le supplice à Tyburn sur un gibet garni de fleurs, à cause de la vénération que lui portaient les fidèles qui l’entouraient.

SAINT OLIVIER PLANKETT (+ 1681)
Martyr. Évêque d'Armagh, en Irlande, il fut faussement accusé de haute trahison, sous le roi Charles II, et condamné à mort. Si grande était sa popularité que, devant la potence, se tenait une grande foule. Il pardonna à ses ennemis et professa jusqu’au bout, avec courage, la foi catholique.

Bienheureux JEAN BAPTISTE DUVERNEUIL (+ 1794)
Martyr avec Pierre-Yrieix Labrouhe de Laborderie, tous deux prêtres, le premier de l’Ordre des Carmes déchaux, le second chanoine de Saint-Yrieix. Pendant la Révolution française, ils furent arrêtés pour avoir refusé le serment de la Constitution civile. Ils furent détenus dans la baie devant le port, les pontons de Rochefort, dans des conditions inhumaines et y moururent peu de temps après.

Bienheureux IGNACE FALZON (+ 1865)
Adonné à la prière et à l’enseignement de la doctrine chrétienne, il apportait un grand soin à l’assistance aux soldats et marins pour les amener à la foi catholique avant leur départ pour la guerre. Il mourut à La Valette dans l'île de Malte.

SAINT ZHANG HULAI-LU (+ 1900)
Martyr chinois, il n'était encore que catéchumène, quand il fut arrêté durant la persécution de la secte de Yihétuan. Dès cet instant il déclara spontanément qu’il était chrétien et, muni du signe de la croix, il mérita d’être baptisé dans son propre sang. devant les habitants du village de Zhang Hyaila, près de Jieshui dans la province chinoise du Hunan.

SAINTS JUSTIN ORONA ET ATILA CRUZ (+ 1928)
Prêtres et martyrs mexicains. Ils furent fusillés a
u village de Rancho de las Cruces sur le territoire de Guadalajara au Mexique, proclamant le Christ-Roi, durant la persécution qui fit tant d'autres martyrs.

Bienheureux JEAN NÉPOMUCÈNE CHRZAN (+ 1942)
Prêtre polonais et martyr. Alors qu'il continuait son ministère sacerdotal, malgré l'occupation nazie, il fut déporté au camp de concentration de Dachau en Bavière, et c'est là qu'il succomba à la faim et sous les tortures.

Les saints du calendrier de l'Église romaine ou martyrologe

1. Commémoraison de saint Aaron, de la tribu de Lévi, que son frère Moïse consacra d’huile sainte comme prêtre de l’ancienne Alliance et qui fut mis au tombeau sur le mont Hor.

2. À Vienne en Gaule, à la fin du IIIe siècle, saint Martin, évêque.

3. Dans la vallée du Brevon, en Bugey, au Ve siècle, saint Domitien, abbé, qui fut le premier à vivre là en ermite, puis rassembla autour de lui un grand nombre de disciples pour le service de Dieu et, l’âme attirée vers le ciel, quitta ce monde dans une heureuse vieillesse.

4. Au territoire de Reims, en 533, saint Thierry, prêtre, disciple de l’évêque saint Remi.

5. À Angoulême, en 581, saint Cybard, prêtre, qui vécut trente-neuf ans en reclus, adonné entièrement à la prière, et enseignant à ses disciples : “La foi ne craint pas la faim”.

6*. En Bretagne, au VIe siècle, saint Goulven, évêque, qui, après une vie de solitaire, aurait succédé à saint Paul de Léon.

7*. Au pays manceau, au VIe siècle, saint Calais, abbé du monastère d’Anile, qui prit ensuite son nom.

8*. À Ptolémaïs en Palestine, l’an 1187, saint Nicaise, chevalier de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem et martyr. En défendant la Terre sainte, il fut capturé par les Sarrasins et décapité.

9*. À Londres, en 1591, les bienheureux Georges Beesley et Montfort Scott, prêtres et martyrs, qui furent condamnés à mort sous la reine Élisabeth Ière, à cause de leur sacerdoce, er subirent les supplices de la pendaison.

10*. À Londres également, en 1616, le bienheureux Thomas Maxfield, prêtre et martyr. Condamné à mort sous le roi Jacques Ier, parce que, prêtre, il était venu en Angleterre, il subit le supplice à Tyburn sur un gibet garni de fleurs, à cause de la vénération que lui portaient les fidèles qui l’entouraient.

11. À Londres également, en 1681, la passion de saint Olivier Plankett, évêque d’Armagh en Irlande et martyr. Faussement accusé de haute trahison, sous le roi Charles II, et condamné à mort, devant la potence, en présence d’une grande foule, il pardonna à ses ennemis et professa jusqu’au bout, avec courage, la foi catholique.

12*. Dans la baie devant le port de Rochefort, en 1794, les bienheureux Jean-Baptiste Duverneuil et Pierre-Yrieix Labrouhe de Laborderie, prêtres et martyrs, le premier de l’Ordre des Carmes déchaux, le second chanoine de Saint-Yrieix. Pendant la Révolution française, ils furent détenus dans des conditions inhumaines sur un bateau négrier en raison de leur sacerdoce, et y moururent peu de temps après.

13*. À La Valette, dans l’île de Malte, en 1865, le bienheureux Ignace Falzon, clerc. Adonné à la prière et à l’enseignement de la doctrine chrétienne, il apporta un grand soin à l’assistance aux soldats et marins pour les amener à la foi catholique avant leur départ pour la guerre.

14. Au village de Zhang Hyaila, près de Jieshui dans la province chinoise du Hunan, en 1900, saint Zhang Hulailu, martyr. Dans la persécution de la secte de Yihetuan, alors qu’il était catéchumène, il déclara spontanément qu’il était chrétien et, muni du signe de la croix, mérita d’être baptisé dans son propre sang.

15. Au village de Rancho de las Cruces sur le territoire de Guadalajara au Mexique, en 1928, les saints Justin Orona et Atila Cruz, prêtres et martyrs, qui furent fusillés le même jour pour le Christ dans la persécution mexicaine.

16*. Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l’an 1942, le bienheureux Jean-Népomucène Chrzan, prêtre de Gniezno et martyr. Pendant la seconde guerre mondiale, sous l’occupation de la Pologne par le régime nazi, il fut déporté sans procès, parce qu’il continuait son ministère paroissial, et succomba aux tortures.

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