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Les saints du 2 juillet

SAINT BERNARDIN REALINO (+ 1616)
Il naquit en Emilie et fut d’abord étudiant à Bologne. Dans la fougue de sa jeunesse tumultueuse, il doit fuir la ville pour avoir donné un coup de poignard au cours d’une rixe. Ce qui ne l’empêche pas, quelques années plus tard, de devenir maire, gouverneur, juge et intendant. A 34 ans, il entre chez les jésuites où il est ordonné prêtre. Envoyé à Lecce, il visite les hôpitaux et les prisons. Il passe des heures entières au confessionnal, accueillant chacun avec grande bonté et compréhension. Il meurt aveugle et paralysé, suscitant immédiatement une grande vénération populaire.

SAINT JEROCHE (7ème s.)

Curé dans un petit village de la Brie française, il est honoré à Rebais en Seine-et-Marne où longtemps une abbaye conservait ses reliques avant qu’elles soient transférée près de la Ferté-Gaucher, à Dagny-77320.

SAINT MARTINIEN (4ème s.)
Il aurait été le geolier de saint Pierre. Avec son compagnon Processus, il n’hésita pas à donner sa vie au Christ qu’il avait découvert grâce à son prisonnier. C’est pourquoi le pape Pascal 1er fit transporter leurs cendres dans la basilique Saint Pierre de Rome où elles sont toujours.

SAINTE MONEGONDE (+ 570)
Originaire de Chartres, elle s’en fut à Tours lorsqu’elle devint veuve et vécut plusieurs années recluse auprès du tombeau de saint Martin, dans la prière, les jeûnes et les veilles.

SAINT OTHON DE BAMBERG (+ 1139)
Il est né en Souabe, au sud-ouest de la Bavière. Il devint prêtre très jeune et fut choisi comme chapelain par la duchesse Sophie de Pologne. A 42 ans, il est nommé évêque de Bamberg, en Bavière, par l’empereur germanique Henri IV. La querelle des investitures devait empoisonner sa vie d’évêque. Empereurs germaniques et papes se disputent en effet l’investiture et l’obéissance des évêques. Vassal de l’empereur d’Allemagne en tant qu’évêque de Bamberg, Othon, pour la même raison, est dépendant du pape : comment vivre cette double fidélité ? Il s’emploie à jouer les conciliateurs entre empereurs d’Allemagne (Henri IV puis Henri V) et les papes (Silvestre IV, Gélase II, Grégoire VIII et Calixte II). En 1122 que le Concordat de Worms, mettant fin à la querelle des investitures, ramène un peu de paix dans sa carrière épiscopale. Le repos est de courte durée. En 1123, on l’envoie évangéliser la Poméranie, cette région polonaise sur la Baltique. Il en devient l’apôtre reconnu. Grâce à son dynamisme et à sa foi communicative, 20.000 païens demandent le baptême. Pour soutenir cette nouvelle communauté, il multiplie églises et monastères. A 60 ans, il avait gardé l’enthousiasme de sa jeunesse.

SAINT SWITHUN (+ 863)
Chancelier du roi d’Angleterre Egbert et précepteur de son fils, puis conseiller pour les affaires ecclésiastiques, nommé enfin évêque de Winchester, il garda toujours, dans ses hautes fonctions, le souci des pauvres et un ferme éloignement de toute occasion de chûte pécheresse, ce qui ne manquait pas à la cour royale.


SAINT LIBÉRAT (+ 484)
et ses compagnons martyrs, saint Boniface, diacre, Servus et Rustique, sous-diacres, Rogatus et Septime, moines, et Maxime, enfant. À Carthage, en 484, durant la persécution des Vandales, sous le roi arien Hunéric, ils endurèrent des tourments atroces pour la défense de la foi catholique attaquée par l'hérésie arienne. Après cela, ils furent cloués sur des bois où ils devaient être brûlés, frappés avec des lames d’aviron et, le crâne brisé, ils achevèrent leur martyre et furent couronnés par le Seigneur.

SAINT LIDAN (+ 1118)
Il fonda un monastère dans la régions des Marais Pontins, p
rès de Sezze dans le Latium. Par le travail de ses mains, s’efforça de délivrer le pays des miasmes qui renadaient malades les habitants.

Bienheureux PIERRE DE LUXEMBOURG (+ 1387)
Évêque de Metz.
Né à Ligny en Lorraine, apparenté à l’empereur et à la famille des comtes de Luxembourg, il est pourvu de plusieurs canonicats à Paris, Chartres et Douai.ordonné évêque à quatorze ans et promu cardinal par Clément VII, alors qu’il n’avait pas encore dix-sept ans. En fait, il ne résida peu dans son diocèse. Il vécut la grâce de son épiscopat dans les austérités et la prière, il quitta ce monde à Villeneuve-lès-Avignon, quelques jours avant ses dix-huit ans, en demandant à être enterré dans le cimetière des pauvres. Il a été béatifié en 1527.

Bienheureux JEAN ET PIERRE BECCHETTI (+ 1420)
Deux frères, prêtres de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin, ils furentunis davantage par la même manière de vivre que par les liens du sang. Ils moururent à Fabriano dans les Marches en Italie.

Bienheureuse EUGÉNIE JOUBERT (+ 1904)
Religieuse de la Congrégation de la Sainte-Famille du Sacré-Cœur. Envoyée comme catéchiste à Aubervilliers, dans la région parisienne, elle se dépensa sans compter, avec entrain et gaîté, pour les enfants les plus pauvres. Atteinte de tuberculose, elle suivit avec amour le Christ souffrant.

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