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Les saints du 3 juillet

SAINT THOMAS (1er s.)
Fête liturgique. Gloria. Préface des Apôtres.
Thomas appelé Didyme (le Jumeau) fait partie du petit groupe de ces disciples que Jésus a choisis, dès les premiers jours de sa vie publique, pour en faire ses apôtres. Il est “l’un des Douze” comme le précise saint Jean (Jean 21. 24). Le même Jean nous rapporte plusieurs interventions de Thomas, qui nous révèlent son caractère. Lorsque Jésus s’apprête à partir pour Béthanie au moment de la mort de Lazare, il y a danger et les disciples le lui rappellent :” Rabbi, tout récemment les Juifs cherchaient à te lapider.” Thomas dit alors aux autres disciples :” Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui.” Dans cette parole est préfigurée le martyre futur de celui qui, dès le début, a donné sa vie à Jésus. Lors du dernier repas, lorsque Jésus annonce son départ, c’est Thomas, la gorge nouée sans doute, qui pose la question :”Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment saurions-nous le chemin ?” - “ Je suis le chemin, la vérité et la vie”, répond Jésus. Mais, c’est grâce à ses questions et à ses doutes que Thomas, doit sa célébrité. Le voici qui revient d’on ne sait où :”Nous avons vu le Seigneur !” - “ Si je ne vois pas dans les mains la marque des clous, si je ne mets pas ma main dans son côté, non, je ne croirai pas. “ Pour la postérité, il a reçu le qualificatif d’Incrédule. C’est grâce à cette incrédulité, à cet esprit scientifique pourrait-on dire, qui ne croit que ce qu’il a vérifié, que nous devons la certitude qui nous habite. On oublie souvent que Thomas est surtout le premier qui, devant le mystère des plaies du Christ ressuscité, a donné à Jésus son véritable titre :”Mon Seigneur et mon Dieu.”


SAINT ANATOLE (+ 283)
Originaire d’Alexandrie, il fut honoré des plus hautes charges dans cette ville où son prestige intellectuel était grand. L’histoire nous apprend qu’il est intervenu avec succès auprès des Romains qui assiégeaient un quartier de la ville. Plus tard, il fut choisi pour être évêque de Laodicée en Syrie. Il nous reste de lui un “traité de la Pâque” dont saint Jérôme fait les plus grands éloges.

SAINT GELDUIN (+ 1123)
Abbé d’un monastère près de Douai. Sa vie sainte et son esprit de sagesse le firent estimer de saint Anselme de Cantorbéry avec qui il échangea une importante correspondance. Ce qui nous permet d’affirmer que sa sainte vie n’est pas le fruit d'une légende.

SAINT GUNTHIERN (6ème s.)

Il était originaire du Pays de Galles. Pour vivre en ermite, il se retira dans l’île de Groix sur la côte du Morbihan, puis près de Quimper en Bretagne. Son corps fut caché durant les invasions normandes. Son culte reste vivace en Bretagne et particulièrement à Quimperlé.

SAINT HELIODORE (+ 390)
Ayant abandonné la carrière militaire pour se joindre à un groupe d’ascètes, il retrouva à Antioche, saint Jérôme, son ami et son compatriote de Dalmatie. Nommé plus tard évêque d’Altino, non loin d’Aquilée, il laisse entrevoir, dans sa correspondance avec le saint Docteur, quel était le sérieux de la vie chrétienne dans son diocèse.

SAINT IRENEE (+ 273)

Diacre et martyr à Chiusi en Toscane. Le récit de ses souffrances, partagées avec sainte Mustiole, vierge, retrace la barbarie habituelle des persécuteurs romains. Ni les fouets plombés, ni les broches enfoncées dans leur corps ne les détachèrent de l’amour du Christ.

SAINT JEAN, FOL EN CHRIST (+ 1589)
L’Eglise russe, et avec elle les Eglises orthodoxes, fête ce mystique qui vécut à Moscou. L’un de ces hommes qui nous déconcertent par leur manière de vivre le mystère de leur vocation en Christ. Ils abandonnent les gestes de la sagesse humaine, d’une manière non pas spectaculaire, mais pédagogique. Ils vivent les béatitudes et la Sagesse de Dieu. Par delà leurs apparentes excentricités réfléchies, ils sont un véritable témoignage. Le peuple russe ne s’en est jamais étonné, bien plus, il les admire.

BIENHEUREUX RAYMOND LULLE (+ 1316)
C’est incontestablement l’esprit le plus original de son temps. Son oeuvre immense comprend des ouvrages de théologie, de philosophie, de science et de pédagogie, des romans philosophiques, des poèmes mystiques de toute beauté. Ce franciscain était né à Majorque. Il résumait ainsi sa vie :”J’ai été marié, j’ai eu des enfants, j’ai été riche, j’ai aimé le monde et ses plaisirs. Puis j’ai tout quitté pour la gloire de Dieu. J’ai appris l’arabe pour propager la vraie foi, je me suis rendu chez les Sarrasins où j’ai été flagellé et incarcéré. J’ai tenté d’intéresser les chefs de l’Eglise et les princes chrétiens au bien public.” Il avait maintes fois recherché le martyre. Il l’obtint à quatre-vingt ans. A Bougie, en Algérie, il fut lapidé et laissé pour mort. Il expira en vue de Majorque sur le bateau qui le ramenait à son couvent.

SAINT MEMNON (3ème siècle)
Centurion, en garnison à Bizya en Thrace, il refusa d'offrir l'encens à la statue de l'empereurDioclétien. Il avait été converti à la foi par saint Sévère, il subit avec son compagnon d'armes, saint Maximin, des supplices atroces et, victorieux, s’en alla le premier au ciel.

SAINTS MARC ET MUCIEN (4ème siècle)
M
artyrs en Mésie pour avoir refusé de sacrifier aux idoles. L'ancien martyrologe ajoutait :"Un petit garçon qui leur avait crié de ne pas sacrifier aux idoles, fut alors foutté et comme il continuait lui aussi à confesser le Christ, il fut tué également avec un certain Paul qui avait encouragé les martyrs."

SAINT HÉLIODORE (+ 390)
Originaire de la côte dalmate, il eut comme maître saint Valérien d’Aquilée, fut compagnon de saint Chromace, suivit en Palestine saint Jérôme et le soutint financièrement. Il fut ensuite évêque d'
Altinum, sur les confins de la Vénétie, premier évêque de la cité. Il combattit fermement à l'arianisme.

SAINT ANATOLE (+ 458)
Patriarche de Constantinople, professa la foi orthodoxe dans les deux natures du Christ, telle que le pape saint Léon l’exprimait dans sa lettre à Flavien et veilla à ce qu’elle soit professée au Concile de Chalcédoine.

SAINT LÉON II (+ 683)
Pape. Il ratifia le troisième Concile de Constantinople. Cultivé aussi bien en grec qu’en latin, musicien et restaurateur de plusieurs églises, ami de la pauvreté et des pauvres. Son pontificat ne dura que deux années.

SAINT RAYMOND GAYRARD (+ 1118)
Maître d’école, devenu veuf, il mit tout son zèle dans les œuvres de charité et fonda un hospice, puis fut reçu parmi les chanoines de la basilique Saint-Sernin de Toulouse.

SAINT JOSEPH NGUYEN DINH UYEN (+ 1838)
Martyr. Catéchiste vietnamien et tertiaire dominicain, il enseignait dans la ville de Vinh Long en Cochinchine. En haine de la foi chrétienne, il fut mis en prison et, brisé par dans de sévices, il y mourut, sous l’empereur Minh Mang.

SAINT PHILIPPE PHAN VAN MINH (+ 1853)
Prêtre et martyr, né à Caimong, au Vietnam, il était entré dans les Missions Étrangères de Paris. Arrêté et transféré à Vinh-hong, il y fut décapité pour le Christ sous l’empereur Tu Duc.

Bienheureuse MARIE-ANNE MAGAS FONTCUBERTA (+ 1886)
Religieuse espagnole et fondatrice de la Congrégation des Sœurs franciscaines missionnaires de la Mère du Divin Pasteur pour l’éducation des jeunes filles et l’assistance des pauvres et des malades.

SAINT PIERRE ZHAO MINGZHEN (+ 1900)
et saint Jean-Baptiste Zhao Mingxi, martyrs, près du village de Dongyangtai, dans le voisinage de Shenxian dans la province chinoise de Hébei. Lors de la persécution de la secte de Yihetuan, sans penser à se sauver, ces deux frères protégèrent la fuite de femmes et d’enfants chrétiens et furent massacrés par les ennemis dans un marais.


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