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Les saints du 4 juillet

SAINTE ELISABETH DU PORTUGAL (+ 1336)
Mémoire liturgique. Fille du roi Pierre d’Aragon, elle épousa à douze ans le roi Denys du Portugal qui régna trente-six ans, laissant le souvenir d’un bon souverain et d’un trouvère talentueux et célèbre. Trouvant sa consolation dans l’amour divin, sainte Elisabeth ne tint jamais rigueur à son mari d’avoir des maîtresses. Elle éleva leurs enfants comme si c’était les siens. Elle resta une épouse discrète et attentive et fut une reine excellente, ne sortant de l’ombre que lorsque son mari le désirait. Elle s’efforçait de le faire aimer de ses sujets. Par deux fois, elle le réconcilia avec son fils Alphonse qui avait pris les armes contre son père. Dès que Denys fut mort, elle entra chez les clarisses de Coïmbra, au centre du Portugal.


SAINTS AGGEE ET OSEE (+ 520 av. J.C.)
Aggée est un prophète contemporain de la reconstruction du Temple de Jérusalem, vers 520 av. J.C. etil exhorte le gouverneur Zorobabel et le grand-prêtre Josué à le reconstruire. Osée est lui aussi un prophète vivant à une époque où se succèdent les révolutions de palais dans le Royaume du Nord d’Israël. Au travers des péripéties de sa vie familiale, il découvre l’amour du Seigneur pour son Peuple et nous transmet cette découverte.

SAINT ALBERT DE LODI (+ 1179)

Evêque et patron de cette ville, il connut l’époque des schismes en Occident. Par fidélité à l’Eglise, il sut en protéger son clergé et mourut après avoir gouverné saintement son Eglise.

SAINT ANDRE de CRETE (+ 740)
André naquit dans une famille arabe chrétienne de Damas. La ville est sous domination musulmane depuis une trentaine d’années. Est-ce cette enfance dans une communauté d’autant plus fervente qu’elle est minoritaire, qui lui donne le goût de l’absolu ? A 15 ans, il entend l’appel :“Quitte ton pays et la maison de ton père.” Le voilà à Jérusalem, moine au Saint Sépulcre. Au bout de dix ans de vie monastique, il a suffisament manifesté sa valeur pour être envoyé, avec deux autres moines, à Constantinople afin de représenter le patriarche de Jérusalem auprès de l’empereur byzantin. Il s’agit de défendre la légitimité du 6ème concile oecuménique qui reconnaît deux volontés (humaine et divine) dans le Christ. Demeuré à Constantinople, André dirige l’orphelinat de la ville pendant quelque temps. Vers 700, on le nomme évêque de Gortyne en Crète. Il entreprend d’instruire ses fidèles par sa prédication où s’exprime son amour pour la Mère de Dieu. Il s’occupe aussi des enfants (souvenir de l’orphelinat de Constantinople). Durant la crise iconoclaste, il prend la défense des Saintes Images comme son compatriote saint Jean Damascène. André est surtout connu pour son oeuvre liturgique. Il crée la forme du Canon, grande hymne de la liturgie byzantine et compose “le Grand Canon”, chanté en Carême dans les églises de rite byzantin : on dit que ce Canon pénitentiel aurait pour origine le repentir d’un acte personnel de lâcheté à Constantinople.

SAINTE BERTHE (+ 723)
Elle vécut à la cour des rois mérovingiens. Devenue veuve, elle se retira avec ses filles au monastère de Blangy en Artois. Elle en fut l’abbesse quelques années, mais elle voulait vivre pleinement la solitude avec le Christ. Alors elle se fit emmurer au flanc de l’église abbatiale. La cérémonie de la réclusion fut très solennelle. Plusieurs évêques y assistèrent puis se retirèrent laissant la recluse à la garde des saints anges.

SAINT FLORENT (4ème s.)
Il passe pour avoir été le premier évêque de Cahors. Mais c’est tout ce qu’on peut affirmer, en lisant les listes épiscopales de ce diocèse.

SAINT GUILLAUME (+ 1091)
Abbé d’Hirschau en Bavière, il introduisit les usages monastique de Cluny dans son monastère. Il en fit le centre d’un mouvement de réforme qui s’étendit sur toute l’Allemagne méridionale.

BIENHEUREUX JOSEPH KOWALSKI (+ 1942)
Né en 1911, il entra dans la congrégation des religieux salésiens, fondée par saint Jean Bosco. Grande était sa dévotion mariale. Il se voua à la pastorale des jeunes et, pour cette raison, il fut arrêté le 23 mai 1941 et déporté au camp de concentration d'Auschwitz. Là, il subit de longues et humilantes souffrances. Le 4 juillet, refusant de profaner un chapelet, il fut assassiné par un garde du camp.

SAINT LAURIEN (+ 544)

Martyrisé à Vatan en Berry. Il était originaire des bords du Danube et fut tout d’abord diacre à Milan. Les persécutions des hérétiques ariens le conduisirent à Séville dont il devint évêque. Mais toujours poursuivi par ces hérétiques, il se retira dans la solitude au coeur du Berry et c’est là qu’il fut assassiné par des émissaires du roi qui régnait alors sur l’Italie.

SAINT NAMPHANION (+ 180)
surnommé “l’archimartyr”. Un ami païen de saint Augustin s’étonnait de ce qu’on préférait rendre un culte à ce personnage plus qu’à tous les dieux immortels, ce qui prouve l'extrême popularité de Namphanion chez les chrétiens de son époque.

SAINT OLDORIC (+ 1046)
Chanoine et archidiacre de Langres en Champagne, il fut choisi, malgré son grand âge, comme archevêque de Lyon à la demande d’Henri III, empereur d’Allemagne. Il fut empoisonné par ses ennemis.

SAINT ODON DE CANTORBERY (+ 961)
Archevêque de Cantorbery. Il naquit dans une famille hostile à la foi chrétienne. Lors de sa conversion, ses parents le deshéritèrent et le chassèrent. Il s’estima heureux de cette pauvreté et de cette liberté. Il embrassa l’état ecclésiastique et l’estime qu’on eut de lui le conduisit jusqu’à la charge épiscopale.

BIENHEUREUX PIERRE GEORGES FRASSATI (+ 1925)
Né en 1901, il devint tertiaire dominicain à Turin et fut, très jeune, soucieux des pauvres, des ouvriers et des marginaux de la société. Lorsque son père fut nommé à l'ambassade de Berlin, il rejoignit les cercles de bienfaisance de la capitale allemande. Jeune étudiant ingénieur à Turin, il milita au parti populaire italien fondé par don Sturzo en 1919. Il mourut emporté par une poliomyélite fulgurante en quelques jours. Et ce fut au jour de ses funérailles que chacun découvrit qui il était, devant la foule des pauvres qui vinrent lui rendre hommage. Il fut béatifié par Jean Paul II en 1990.

SAINT ULRICH (+ 913)

Le premier saint canonisé par une décision de Rome. Formé au monastère de Saint-Gall, il fut élu au service de l’Eglise d’Augsbourg. Favorisé du don des miracles, il reste très populaire, encore de nos jours, en Autriche, en Alsace et dans le nord de l’Italie.

SAINT VALENTIN (+ 547)
Elevé à la cour du roi Childebert, il refusa de se marier pour mieux se donner à Dieu. Ce qui ne fut pas sans résistance de la part de son père et de ses amis. Mais il resta inébranlable dans sa décision, emportant enfin leur adhésion. Il avait 28 ans quand Dieu le rappela à lui.

SAINT THÉODORE DE CYRÈNE (4ème sièle)
Évêque et copiste très érudit.
Durant la persécution de Dioclétien, il refusa de livrer ses manuscrits des Saintes Écritures. Arrêté, il fut, dit-on, battu avec des fouets garnis de plomb et eut la langue coupée ; plus tard, il mourut en paix, confesseur du Christ.

Bienheureux JEAN DE VESPINIANO (+ 1334)
Laïc florentin dont la charité fut aussi grande qu'était son érudition.

Bienheureux JEAN CORNEILLE (+ 1594)
Religieux jésuite et martyr à Dorchester en Angleterre, avec les bienheureux Thomas Bosgrave, Jean Carey et Patrick Salmon, laïcs, qui lui étaient venus en aide. Irlandais d'origine, il avait fait ses études sacerdotales à Douai et à Reims. Tous ensemble, ils furent conduits à la potence et glorifièrent le Christ par leur martyre, sous la reine Élisabeth Ière. Ils furent béatifiés en 1929.

Bienheureux GUILLAUME ANDLEBY (+ 1597)
Prêtre et martyr avec les bienheureux Henri Abbot, Thomas Warcop et Édouard Fulthrop, laïcs. Converti à la foi d l'Église catholique romaine, il avait fait ses études sacerdotalesà Douai et, après vingt ans d'apostolat, il fut arrêté. Ils furent tous quatre condamnés à mort pour les mêmes motifs et subirent ensemble le supplice de la pendaison, à York. Ils furent béatifiés en 1929.

SAINT ANDRÉ DANIEL (+ 1648)
Prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr. Il évangélisait les Hurons, au Canada quand, un jour, des Iroquois firent irruption. Il eût le temps d'achever sa messe, se tint à la porte de l’oratoire pour protéger les néophytes des ennemis païens. C'est alors qu'il fut transpercé de flèches, puis jeté dans le feu.


Bienheureuse CATHERINE JARRIGE (+ 1836)
Originaire d'Auvergne, elle était tertiaire de Saint-Dominique. Elle s’employa à soulager les pauvres et les malades et, pendant la Révolution française, elle défendit de toutes ses forces les prêtres contre ceux qui les recherchaient et visitait ceux qui étaient emprisonnés.

SAINT CÉSIDE GIACOMANTONIO (+ 1900)
Prêtre franciscain et martyr, durant la persécution de la secte de Yihetuan, alors qu’il cherchait à protéger le Saint-Sacrement de la ruée des émeutiers. Il fut frappé de pierres et, enveloppé d’une étoffe imbibée de pétrole, il fut jeté dans le feu, dans la ville de Hengehow, dans la province chinoise de Hunan.


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