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Les saints du 5 juillet

SAINT ANTOINE MARIE ZACCARIA (+ 1539)
Mémoire liturgique. Une fois encore, l’Eglise avait besoin de réforme. Luther venait de faire la sienne. Ce fut pour cela que le concile de Trente eut lieu. Antoine-Marie était né à Crémone et fut d’abord médecin, mais il ne pouvait en rester là. Notre bienheureux fonda la congrégation des Barnabites, du nom de leur église à Milan, préparant ainsi un ordre religieux prêt à vivre la Réforme catholique tant attendue.

SAINT ATHANASE DE JÉRUSALEM (+ 451)
Diacre de l’Anastasis de Jérusalem où il fut assassiné, peu après le concile de Chalcédoine par des partisans d’Eutychès. Il professait le Christ, vrai Dieu et vrai homme, alors que cette hérésie niait cette double et plénière nature en la personne du Christ.

SAINT ATHANASE L’ATHONITE (+ 1003)
Abramios naît à Trébizonde, sur les bords de la Mer Noire, dans une famille de la haute aristocratie byzantine. Pour parfaire ses études, il se rend à Constantinople où il obtient un poste de professeur. Vient à passer par la capitale, saint Michel Maleïnos, higoumène d’un monastère de Bithynie. La rencontre du saint moine détermine la vocation du professeur Abramios qui repart en Bithynie avec Michel. Il reçoit le nom monastique d’Athanase et se lie d’amitié avec le neveu de Michel, Nicéphore Phocas, futur empereur byzantin. Au bout de quelques années, Athanase disparaît. On le retrouve, ermite incognito, sur le Mont Athos, cherchant la vie parfaite dans des cabanes de branchages. Athanase voulait rester seul avec le Seul. Mais le Seul et l’empereur byzantin en avaient décidé autrement. Le soutien impérial lui donne les moyens nécessaires pour fonder le grand monastère de Lavra sur la Sainte Montagne, puis d’autres monastères, malgré l’opposition des ermites pour qui la vie commune est une forme abâtardie du monachisme. Dans ces fondations de monastères, l’ami de l’empereur met la main à la pâte et se fait maçon, menuisier, charpentier. Il mourra écrasé par la coupole d’une église à laquelle il travaillait.

SAINT CYPRIEN LE JEUNE (+ 1679)
Originaire de Grèce centrale, il se rendit au monastère de Koutloumousiou au Mont-Athos où il fut ordonné prêtre. Mais il vopulait témoigner du Christ devant les infidèles et exhorter les Turcs à rejeter Mahomet comme un imposteur. Le juge de Thessalonique le prit pour un fou, parce qu'il ne comprenait rien à ce qu'il disait. Il le chassa, mais Cyprien revint avec des apostats qui traduisirent ce qu'il avait écrit contre le Prophète. Le juge le renvoya devant le vizir qui le livra au mufti. Ce dernier en colère, ordonna de le décapiter dans le quartier du Phanar où habitaient de nombreux chrétiens. C'est en le faisant rapidement courir qu'on le conduisit au lieu de son supplice, devant la porte même du Patriarcat, où il inclina la nuque pour jouir de la couronne du martyre.

SAINTE CYPRILLE (4ème s.)

Martyre en Lybie qui défendit sa virginité et sa foi malgré de cruels et longs tourments.
Selon la tradition,elle aurait tenu longtemps dans sa main des charbons ardents, qu’on y avait posés avec de l’encens, de peur qu’en jetant les charbons, elle ne parût offrir l’encens aux idoles.

BIENHEUREUX ELIE DE BOURDEILLE (+ 1484)
Il voulait devenir franciscain, mais il avait vingt-quatre ans lorsque les chanoines de Périgueux le choisirent pour évêque. Il partit à Rome faire annuler cette élection, mais Eugène IV lui intima l’ordre d’occuper son siège. Trente ans plus tard, sur l’ordre de Louis XI, il devint archevêque de Tours, le roi le faisant nommer cardinal et le prenant comme confesseur. Son biographe s’étend longuement sur sa bonté, son austérité et son amour de la nature, souffrant même de voir égorger un poulet. Il garda la pauvreté franciscaine même sous la pourpre cardinalice, dormant sur un banc quelques heures seulement, afin de rien distraire à Dieu.


SAINT MARS DE NANTES (+ 6ème s.)
Evêque de Nantes dont la biographie se résume dans le nom de deux localités bretonnes qui l'ont choisi comme protecteur : Saint-Mars-la-Jaille-44540 et Petit-Mars-44390


SAINT NICEPHORE LE NU (10ème s.)
Il vivait ermite en Calabre, pratiquant une rude austérité et vivant l'humilité jusque dans l'abandon de tout vêtement. Il abandonna son régime ascétique, mais non son absence de vêtement, quand il rejoignit saint Fantin le thaumaturge que nous fêtons le 30 août, et qu'ils partirent tels un nouvel Adam, nus dans la montagne pendant quatre années, donnant aux moines du monastère voisin l'impression qu'ils étaient devenus fous. Puis, toujours avec saint Fantin et saint Vital, il partit pour Thessalonique abandonnant la plupart de leurs excentricités ascétiques. Nicéphore se mit alors sous la direction spirituelle de saint Athanase l'Athonite que nous fêtons aussi ce jour.


SAINTES THERESE CHEN JIN JIE
et SAINTE ROSE CHEN ANJIE (+1900)

Toutes deux originaire du Hunan méridional en Chine, elles furent tuées en haine de la foi, le 5 juillet, par un groupe Boxers. Thérèse avait 25 ans et Rose 22 ans. Elles furent canonisées par le pape Jean Paul II en octobre 2000 en même temps que 48 chinois martyrs et 4 jésuites français, martyrs également en Chine.

SAINT ATHANASE DE JÉRUSALEM (+ 451)
Diacre de l’Église de la Résurrection et martyr. Il y fut assassiné en 451 ou 452 par le moine hérétique Théodose, qui avait usurpé le siège épiscopal de saint Juvénal et à qui il avait reproché son impiété et son infidélité à l’enseignement du Concile de Chalcédoine.

SAINT DOMÈCE (5ème siècle)
ou Domice. Surnommé le Médecin, il aurait été ermite au mont Qouros en Arménie, mais il peut être rapproché des deux autres saints qui portent le même nom et sont fêtés à une date différente.

SAINTE MARTHE (+ 551)
Nous savons peu de choses sur son existence, sinon qu'elle fut la mère de saint Siméon le Stylite le jeune en Syrie. Les Bollandistes pensent qu'elle serait plutôt la mère de saint Syméon le Stylite l'Ancien.

SAINT THOMAS DE TERRETO (+ 1000)
Il était abbé de ce monastère qui se trouve non loin de Reggio de Calabre en Italie.


SAINT ATHANASE L'ATHONITE (+ 1004)
Né à Trébizonde, il se fit moine en Bithynie puis au Mont Athos en 961, où la "laure" qu'il fonda devint le noyau de la future république monastique. Il fut un supérieur humble et pacifique, qui établit dans la Grande Laure la vie cénobitique, avec des cellules au voisinage de l’église.

Bienheureux MATTHIEU LAMBERT (+ 1581)
et ses compagnons martyrs à Wexford en Irlande, Robert Meyler, Édouard Cheevers et Patrick Cavanagh. Il était pêcheur, les autres marins ; pour leur fidélité à l’Église romaine et l’aide apportée aux catholiques, ils furent condamnés à mort sous la reine Élisabeth Ière, pendus et éventrés.

Bienheureux GEORGES NICHOLS (+ 1589)
Prêtre et martyr à Oxford avec les bienheureux Richard Yaxley, prêtre, Thomas Belson, qui se préparait au sacerdoce, et Humphrid Pritchard, condamnés à mort sous Élisabeth Ière, les uns parce qu’ils étaient entrés comme prêtres en Angleterre, les autres parce qu’ils avaient aidé ces prêtres ; ils subirent ensemble les supplices de la pendaison. Ils ont été béatifiés par Jean Paul II avec 81 autres martyrs mis à mort pour la foi en Angleterre.


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