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Les saints du 8 juillet

SAINT ADRIEN III (+ 885)
Pape. Il ne ménagea pas son zèle à entretenir de bienveillantes relations avec le patriarcat de Constantinople et avec Carloman, le roi de la Francie naissante. Il ne fut pape que dix-huit mois : le temps d’écrire une lettre à Photius et de partir rejoindre l’empereur germanique Charles le Gros, mais saint Adrien meurt en cours de route.

SAINT AMAND DE COLY (6ème s.)
Moine en Périgord, il était originaire du Limousin. Il fonda un monastère et l’agglomération qui l’entoura se mit sous son patronage : Saint Amand de Coly-24290.

SAINT AMPELE (+ 672)
Evêque de Milan, il était célèbre par ses vertus, mais il le fut plus encore pour le don des miracles dont le ciel le gratifia surtout après sa mort.

SAINT ANASTASE DE IOANNINA (+ 1743)
Originaire de Ioannina, il fut prêtre dans une paroisse des environs de Constantinople. Au cours d'un de ses déplacements dans la capitale, il entendit un vieux moine orthodoxe devenu musulman qui enseignait le Coran. Devant une telle déchéance, saint Anastase se récria. Il fut conduit devant le juge religieux et, sur ordre du mufti, il fut décapité devant la grande Mosquée de Geni-Tsami où il avait affirmé sa foi.

SAINT AQUILA et SAINTE PRISCILLE (1er s.)

qui furent des disciples de saint Paul (Actes 18. 1) Ils étaient juifs de Rome et en avaient été chassés lors de l’édit de l’empereur Claude. Ils avaient la même profession que saint Paul qui travailla chez eux pour fabriquer des tentes.

SAINT AUSPICE DE TOUL (+ 487)
Nous avons de ce saint évêque quelques écrits et quelques lettres qui justifient toute l’estime que lui portait saint Sidoine Apollinaire.

SAINT DISEN (7ème)
ou Disibode.
Ermite d’origine irlandaise, il réunit quelques compagnons et fonda un monastère sur les bords de la Nahe, non loin de Mayence. Son monastère donna naissance à la ville de Disenberg. Il fut élevé à la dignité d’évêque régionnaire.

SAINT EDGAR (+ 975)
Il régna dix-huit ans sur l’Est-Anglie. Ses sujets lui sont redevables de beaucoup de bienfaits et, en particulier, d’avoir chasser les loups qui disparurent de la région. Il n’obligea aucun de ses sujets à faire la guerre et il punit les homicides de telle manière qu’ils se repentent : trois ans de prison ....

BIENHEUREUX EUGENE III (+ 1153)
Pape. D’abord moine cistercien à Clairvaux, puis à Saint-Anastase de Rome, il fut élu pape à une époque de pleine évolution politique. Il resta fidèle à son père spirituel, saint Bernard à qui il demanda de prêcher une croisade, qui d’ailleurs échoua. Nous trouvons Eugène III à Paris en 1147, à Trèves, et dans bien d’autres régions. Il intervient en Angleterre, réglemente l’Eglise d’Irlande, met sur pied l’organisation ecclésiastique de la Suède et de la Norvège, assure sa primauté devant l’empereur Frédéric Berberousse. Il vécut pauvrement, plein de bienveillance et de justice. Théologien il fit traduire les homélies de saint Jean Chrysostome. Trois des cardinaux qu’il avait nommés devinrent papes : Adrien IV, Alexandre III et Victor IV. Très tôt le petit peuple romain le considéra comme un saint en raison de sa manière de vivre et de concevoir le rôle de la Papauté.

SAINT GRIMBAUD (+ 903)

Les annales monastiques du 9ème siècle le présentent comme “l’un des religieux les plus savants et les plus saints”. Entré religieux à l’abbaye de Saint-Bertin au diocèse d’Arras, il fut très tôt après sa mort entouré d’un halo de légendes admiratives. Pour échapper aux menaces du comte des Flandres, Baudoin II, il se réfugia en Angleterre et c’est du monastère de Winchester qu’il partit vers le ciel.

SAINT ITHIER (+ 695)

Originaire de Nogent-sur-Vernisson, non loin de Montargis, il professa la médecine, ce qui lui valut de secourir beaucoup de pauvres. A la mort de l’évêque de Nevers, le peuple le choisit et il fut donc ordonné prêtre afin de recevoir la consécration épiscopale. Plusieurs églises du Berry portent encore son nom.

SAINT KILIEN (7ème s.)
SAINTS COLMAN ET TOTMAN (7ème s.). Probablement d’origine irlandaise, Kilien serait venu, avec onze compagnons, en Thuringe. Ces migrations évangélisatrices venues d’Irlande furent fréquentes à cette époque. Devenu évêque de Wurzbourg, il convertit le duc de Thuringe qui accepte de rompre l’union illégitime qu’il avait contractée avec sa belle-soeur. Mais celle-ci, furieuse, fait massacrer Kilien et deux de ses compagnons. Cinquante ans plus tard, lorsque saint Boniface entreprendra l’évangélisation de cette partie de la Germanie, les traces de l’évangélisation de saint Kilien seront encore vivantes.

SAINT NOM (?)
Dieu seul connaît exactement l’époque où il vécut, comment il vécut et pourquoi aujourd’hui encore il est fêté dans le diocèse de Versailles par les habitants de Saint Nom la Bretèche-78860.

BIENHEUREUX PIERRE L’ERMITE (+ 1115)
Prédicateur de la première croisade, à la demande du pape Urbain II, ce Picard rejoignit les armées de Godefroy de Bouillon après avoir fait bande à part. Il était vénéré pour son enthousiasme et le détachement de sa vie. Après avoir été vicaire général du patriarche de Jérusalem, il revint à Huy en Flandre où il fonda le monastère de Neumoutiers.

SAINT PROCOPE DE CESAREE (+ 303)

Procope est né à Jérusalem. Dès sa jeunesse, nous dit-on, il se consacra à Dieu, vivant de pain et d’eau et méditant les Saintes Ecritures. Il va se fixer à Scythopolis où il s’agrège au clergé de la ville comme lecteur, interprête de syriaque et exorciste. Arrive la persécution ordonnée contre les chrétiens par l’empereur romain Dioclétien. Il refuse de sacrifier aux idoles. Bon bougre, le gouverneur, à la place de l’encens, se contenterait de libations partagées avec Procope, en l’honneur des quatre empereurs qui alors gouvernaient l’empire. Procope refuse également en citant avec humour une parole du poète Homère :”Il n’est pas bon qu’il y ait plusieurs chefs. Qu’il y ait donc un seul chef, un seul roi.” Et il ajouta : “le Christ.” Il fut décapité.

SAINT PROCOPE DE LUBECK (+ 1303)
Fils de riches marchands de Lübeck en Allemagne, il commerçait avec les marchands de Novgorod. C'est là qu'il découvrit et préféra l'Orthodoxie à l'Eglise catholique latine. Après un séjour dans un monastère de Novgorod, il se rendit à Oustioug et devint "fol en Christ". Rejeté par les pauvres, comme par les riches, il vécut dans la misère et les froidures de l'hiver. Il s'endormit un jour sous le proche du monastère des Archanges. Ceux-ci, sans aucun doute, l'accueillirent alors dans l'éternité. Sa mémoire fut canonisé par le concile de Moscou de 1547.

SAINT THEOPHIE LE MYROBLITE (+ 1558)
Originaire de Macédoine, il se consacré à l'enseignement itinérant de la Parole de Dieu, encourageant ainsi les chrétiens affligés par l'occupation turque. Après avoir été notaire de l'église Sainte Sophie et vicaire patriarcal de Constantinople, il se retira, dans la solitude, sur la Sainte Montagne où il rejoignit le Christ qui vivait en lui.

SAINT THIBAUD DE MARLY (+ 1247)

De 1235 à sa mort, il fut abbé des Vaux de Cernay, dans les Yvelines, monastère qui comptait alors 200 moines. Toujours premier levé, dernier couché, il balayait les couloirs, nettoyait les “retraits” sanitaires, portait la pierre aux maçons. Le roi saint Louis attribuait à ses prières le bonheur d’avoir pu fonder une famille nombreuse.

SAINT VAULRY (+ 620)
Ermite dans le Limousin, il se retira non loin du pèlerinage de saint Martial où passa toute sa vie dans la prière, le jeûne et les exercices de pénitence. Au 19ème siècle, on y venait encore l’honorer et lui demander sa protection. Le village de Saint Vaury-23320 conserve sa mémoire.

SAINTE GLYCÉRIE ( ?)
Le martyrologe ne peut dire de sa vie que peu de choses : " à Héraclée en Thrace, sainte Glycérie, martyre". Elle aurait vécu à Trajanopolis en Grèce, avec son père. Les Bollandistes y ajoutent quelques autres faits peu historiques.

SAINT PROCOPE (+ 303)
Ce lecteur de l'Église de Scythopolis fut sans doute la première victime palestinienne de la persécution de Dioclétien. Conduit de Scythopolis à Césarée, il y fut décapité sur l’ordre du juge Fabien, quand celui-ci eut constaté la fermeté de sa première réponse. Eusèbe son contemporain témoigne de son martyre.

SAINT PANCRACE (1er siècle)
Selon la tradition sicilienne, il naquit à Antioche et saint Pierre l'envoya comme évêque à Taormina où il fut décapité. Il fut ainsi le premier évêque à la tête de cette Église.

SAINTE LANDRADE (+ 690)
Abbesse du monastère qu’elle avait fondé à Belsen (Munsterbilsen) dans le Brabant. en ce lieu.

LES SAINTS MOINES DE SAINT ABRAHAM (+ 840)
Les saints moines du monastère Saint-Abraham de Constantinople, qui voulaient démontrer à l’empereur iconoclaste Théophile la légitimité du culte des saintes images, furent, sur son ordre, chassés de la ville et finalement massacrés.

Bienheureux EUGÈNE III (+ 1153)
Pape. Il était originaire de la région de Pise et entra chez les cisterciens de Clairvaux où il fit profession sous saint Bernard. Premier abbé du monastère cistercien des Saints Vincent et Anastase aux Eaux Salviennes (Saint-Paul aux Trois Fontaines), il fut élu au siège de Rome, alors que la Ville était dans l’effervescence politique ; il s’employa avec bonheur à défendre le peuple de la cité des incursions des infidèles et à améliorer la discipline ecclésiastique. Son culte fut confirmé en 1872.

Bienheureux MANCIUS ARAKI (+ 1623)
Martyr japonais. Il fut arrêté à Omura pour avoir reçu chez lui un prêtre, le bienheureux François Pacheco. , il fut mis en prison, où il y mourut de tuberculose et d'inanition. Son corps sera brûlé à Nagasaki.

SAINT JEAN WU WENYN (+ 1900)
Catéchiste et martyr à Yomnienin, dans la province chinoise de Hebei. Durant la persécution de la secte de Yihetuan, comme il refusait d’abandonner la foi chrétienne pour le culte des idoles, il fut mis à mort.


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