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Les saints du 9 juillet

SAINT AUGUSTIN ZHAO RONG
Mémoire liturgique. ainsi que Pierre Sans i Jorda, évêque et leurs compagnons, martyrs. À différentes périodes et en divers lieux de Chine, ils ont attesté avec vigueur l’Évangile du Christ par la parole et par l’action et, à cause de leur prédication ou de leur confession de foi, ils ont été mis à mort, victimes de persécutions entre 1648 et 1930.

BIENHEUREUX ADRIEN FORTESCUE (+ 1539)
Martyr. Il appartenait à une vieille famille anglaise et était le cousin d'Anne Boleyn. Il était juge de paix et chevalier de Saint Jean de Jérusalem. Fidèle à l'Eglise catholique romaine, il fut mis en prison deux fois et enfin décapité à l'époque du roi Henri VIII, sous l'accusation de haute trahison.

SAINT BRICE (6ème s.)
Après avoir mené la vie monastique à l’abbaye de Micy-Saint-Mesmin près d’Orléans, il vécut en ermite dans une forêt du diocèse de Sées où sa mémoire est encore célébrée : Saint-Brice-sous-Ranes-61150.

SAINT DENYS LE RHETEUR (+ 1606)
et saint Métrophane. Insatisfait des sciences "du dehors", il abandonna les sciences profane et préféra progresser dans la philosophie divine, ce pourquoi il entra dans la communauté des moines du Studion, à Constantinople. Puis avec son disciple saint Métrophane, il vécut dans la "skite de Lavra" sur la Sainte Montagne, en sortant pour exhorter les chrétiens des environs et y revenant pour y goûter les prémices des joies de la vie éternelle, dans l'attente de la vision divine.

SAINTE EVELRIDE (7ème s.)

Fille du roi saxon Kinéglis en Angleterre, elle découvrit l’amour du Christ au moment où son père, païen, recevait lui-même le baptême des mains de saint Bertin. Elle lui consacra sa vie, ayant quitté la maison paternelle pour aller chercher quelque monastère.

SAINT GOULVEN (10ème s.)
Evêque. D'origine anglaise, nous le trouvons en Bretagne où il est adopté par un riche propriétaire qui veut en faire son héritier et lui donne une éducation soignée. Mais il préfère la vie en Dieu, à la vie aisée qui s'ouvrait devant lui. Il devint donc ermite, et les foules furent attirées par son intense vie spirituelle, au point qu'il fut appelé à devenir évêque de Saint-Pol-de-Léon.

SAINT HEROMBERT (+ 800)

Evêque de Minden en Westphalie à la demande de Charlemagne qui connaissait sa valeur et voulait, à cette époque, convertir les Saxons.

BIENHEUREUSES MARTYRES DE CHINE (+ 1900)
Ce sont 3 religieuses qui appartenaient à la Congrégation des Franciscaines missionnaires de Marie. Lors de la réaction anti-chrétiennes des Boxers en Chine, elles furent massacrées à Tai-Yuan-Fou en Chine du Nord.

SAINTS MARTYRS DE GORCUM (+ 1572)
Ils furent 19 martyrs originaires de Gorcum qui, arrêtés par leurs compatriotes calvinistes, alors en guerre contre les Espagnols, connurent d’abord une dure détention, devenant un spectacle pour les moqueries de la foule. Durant les nuits qui précédèrent leur exécution, les gardes et les sentinelles les insultaient dans leur ivresse et leur débauche. Ils furent pendus lentement, puis détachés, puis attachés à nouveau, renvoyés comme un ballon dans les mains des bourreaux, qui prenaient soin de ne pas les faire mourir. Leur captivité dura encore dix jours. Et c’est en chantant le “Salve Regina” qu’ils arrivèrent à La Brille. Plusieurs apostasièrent, mais ils furent tout de suite remplacés par d’autres, indignés. Un jeune novice eut peur et quitta le cercle des martyrs. Son compagnon s’écria de stupeur et les gardes le défigurèrent à coups de pique jusqu’à ce qu’il ne puisse plus parler. Enfin, les uns après les autres ils furent pendus pour être restés fidèles à l’Eglise romaine. Il y avait onze franciscains, un dominicain, deux prémontrés, un chanoine de Saint Augustin et quatre prêtres séculiers.

SAINTES MARTYRES D’ORANGE (+ 1794)

Sous la Révolution française furent arrêtées et rassemblées à la prison d’Orange, cinquante-deux religieuses du Vaucluse et de la région d’Avignon, accusées “d’avoir voulu détruire la République par le fanatisme et la superstition.” Ce qu’elles vécurent le jour de leur mort existe dans les archives : “5 heures : lever et méditation, prières de la messe - 7h : déjeuner - 8h : litanies des saints et autres prières - 9h : plusieurs sont convoquées au tribunal et elles se disent un joyeux adieu - Celles qui restent prient pour celles qui partent et méditent un chemin de croix. - 18h : le roulement de tambour annonce que les condamnées montent à l’échafaud. Les prisonnières qui restent disent les prières des agonisants. Quand le tambour cesse, elles chantent le “Te Deum.” Aucune n’avait peur; aucune ne signa le serment qui lui eût épargné la mort. Elles chantent même un hymne dont le refrain est plein d’humour :”Bien loin que la guillotine me cause quelque frayeur, mon Dieu me fait voir en elle un moyen très précieux qui, par une voie nouvelle, me conduit droit aux cieux.” Trente-deux d’entre elles furent décapitées. Les vingt autres furent sauvées par le décret de la Convention qui arrêtait les massacres.

SAINTE PROCULE (11ème s.)
Elle était la fille unique d’une famille de la noblesse du Rouergue. Ses parents profondément chrétiens n’en avaient pas moins des espérances mondaines et, sûrs de l’obéissance de leur fille, ils lui cherchèrent un époux digne du rang, de la fortune et de la beauté de la future épouse. Procule refusa tout net de se plier. Des semaines passèrent et nul n’en parlait plus. Mais les parents avaient conçu un stratagème. Ils fixèrent l’époque des noces et un beau jour sainte Procule vit arriver, Géraud, son “fiancé” en brillante escorte. Les invités étaient également de la fête. Procule se déguisa en pauvresse, prit la fuite et disparut. Tout un chacun attendit vainement et comprit la chose à la vue des appartements vides. Après bien des recherches, Géraud la retrouva et, dans sa colère, la décapita. L’histoire est belle, même si elle est améliorée dans les récits touchants dans lesquels le Rouergue, l’Auvergne et le Bourbonnais ont rivalisé d’imagination.

SAINTE VERONIQUE GIULIANI (+ 1727)
Originaire des Marches en Italie, elle jouit de la familiarité de Notre-Seigneur dès l’âge de cinq ans. Apprenant qu’un potier de son voisinage avait une mauvaise conduite, elle alla lui casser les pots de sa boutique avec un bâton. Réaction d’une enfant qui aimait tant Dieu qu’elle voulait que tous lui donnent un même amour. A dix-sept ans, elle entre chez les religieuses clarisses où elle fut patiente et miséricordieuse comme abbesse, autant elle avait été intransigeante et violente dans son jeune âge. Durant les trente dernières années de sa vie, à partir du Vendredi-Saint 1697, elle porta sur elle les stigmates de la passion du Christ, ce qui lui valut de multiples visites des enquêteurs méfiants du Saint Office du Siège Apostolique.


Bienheureuse JEANNE SCOPELLI (+ 1491)
Native de Reggio d'Émilie en Italie elle fonda un monastère avec les dons de ses concitoyens et un jour de disette, par sa prière, réussit à fournir du pain à ses sœurs. Culte confirmé en 1771.

SAINT JOACHIM HE KAIZHI (+ 1839)
Catéchiste chinois, martyr, il mourut étranglé pour la foi du Christ dans la ville de Hsiamen de la province de Guizhou.


SAINT GRÉGOIRE GRASSI (+ 1900)
et François Fogolla, tous deux évêques et franciscains, ainsi que vingt-quatre compagnons, qui furent massacrés par la secte de Yihetuam, en haine du nom chrétien dans la ville de Tai-Yuam de la province de Shanxi.

SAINTE PAULINE DU COEUR AGONISANT DE JÉSUS (+ 1942)
Aimable Visenteiner, émigrée toute jeune d’Italie, elle fonda à Sao-Paolo au Brésil la Congrégation des Petites Sœurs de l’Immaculée Conception pour le service des malades et des pauvres et, après bien des difficultés, elle s’y dévoua dans la plus grande humilité et une prière continue.

Bienheureux FIDÈLE CHIJNACKI (+ 1942)
Religieux capucin et martyr. Arrêté avec les vingt-deux religieux du couvent de Lublin en Pologne, déporté avec tout le groupe à Sachsenhausen puis à Dachau, il mourut dans ce dernier camp, épuisé par la tuberculose et les mauvais traitements.

Bienheureuse MARIE DE JÉSUS CRUCIFIÉ (+ 1966)
Marie Petkovic était née à Blato, un village d’une île de Croatie, Appliquée avec le plus grand soin à l’oraison et à la miséricorde, elle fonda, pour être au service des malades et des abandonnés, la Congrégation des Filles de la Miséricorde, qu’elle agrégea au Tiers-Ordre franciscain. Elle rejoignit le Royaume des cieux durant son séjour à Rome.


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