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Les saints du 13 juillet

SAINT HENRI (+ 1024)
Mémoire liturgique. Il était le fils du duc de Bavière et, en raison de la mort prématurée de son parent Otton III, il fut couronné empereur germanique. Comme tel, il régna sur l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, les Pyas-Bas et l’Italie du Nord. Il épousa sainte Cunégonde de Luxembourg que nous fêtons le 3 mars. Elle nep pouvait avoir d’enfants. Henri refusa de la répudier, fait inouï à cette époque et dans une société où la stérilité, surtout dans la noblesse, était une cause ordinaire de répudiation. L’une de ses deux préoccupations majeures fut l’unité du Saint Empire romain germanique pour laquelle il dut beaucoup guerroyer. L’autre fut de réformer les habitudes de la Papauté, avec l’aide du roi de France, Robert le Pieux, en un siècle qui vit quatorze papes sur vingt-huit, être élus sous la seule influence des reines et des femmes. Dans le même temps, il renforça l’influence de l’Eglise sur la société, fonda l’évêché de Bamberg et, oblat bénédictin, il soutint la réforme entreprise par les moines de Cluny. Privé d’héritier, il institua le Christ comme son légataire de ses biens. A sa mort, saint Cunégonde se retira à l’abbaye de Kaffungen qu’elle avait fondée.
Son corps fut déposé à Bamberg auprès de celui de saint Henri.

*L’ARCHANGE GABRIEL
Les églises orientales et orthodoxes célèbrent aujourd’hui la synaxe de l’archange Gabriel.

>SAINT ANACLET (+ 88)
ou Clet. Son nom se trouve sur la liste des Papes, mais on ne sait rien de lui. Il est considéré comme le successeur de saint Lin. En raison de l’ignorance des actes de sa vie historique, son culte a été supprimé lors de la réforme de 1969, mais il est toujours cité dans la première prière eucharistique.

>BIENHEUREUX BERTHOLD DE SCHEIDE (+ 1214)
Originaire de la région de Lübek, il appartenait à l’Ordre des Prémontrés et fonda l’abbaye de Vrundeberg en Westphalie.

SAINTE CLELIA BARBIERI (+ 1870)
Elle naquit près de Bologne en Italie dans une pauvre famille ouvrière. Tout en travaillant, elle s’engagea très tôt dans l’éducation religieuse des enfants en leur faisant le catéchisme. A 21 ans, en 1868, avec son curé et quelques amies, elle fonda la congrégation des Religieuses de la Vierge des Douleurs pour l’éducation des enfants et surtout les plus deshérités. Elle voulut que ses religieuses soient très insérées dans la vie paroissiale. Deux ans plus tard elle mourait dans les souffrances d’une redoutable phtisie.

>SAINT DOFGAN (5ème siècle)
ou Doewan. Ce gallois était le descendant d’un petit roi local. Il aurait tué par des envahisseurs de sa région, le Dyfed. Il fut tout de suite considéré comme martyr et une église lui est encore dédiée dans le pays de Galles.

*SAINT ETIENNE LE SABAÏTE (+ 794)
Originaire d’Ascalon en Palestine, il était le neveu de saint Jean Damascène. Orphelin de père et de mère, il fut recueilli par les moines de laure de Saint-Sabas. Devenu moine à son tour, il quittera Saint-Sabas pour devenir higoumène d’un autre monastère. Puis il se retira non loin du monastère, dans la solitude pour y vivre en reclus, afin que rien ne trouble sa contemplation.

SAINT EUGENE DE CARTHAGE (+ 505)
et ses compagnons martyrs, Salutaire, Muritta et plusieurs autres. Evêque de Carthage, il en fut chassé par les Vandales ariens et fut condamné par le roi Hunéric à être d’abord ouvrier agricole à Telmin. Puis, avec beaucoup de ses fidèles et de ses diacres, il fut exilé au désert de Tripoli où ils connurent tous de grandes souffrances. Hunéric avait chassé tous les évêques fidèles à la foi catholique. Quarante-six d’entre eux furent exilés en Corse pour y devenir bûcherons. En 487, Eugène put revenir, mais les persécutions reprirent 8 ans plus tard et il fut à nouveau exilé dans le Languedoc. Il mourut à Albi, dans le sud de la France

BIENHEUREUX FERDINAND-MARIE BACCILIERI (+ 1893)
Né en 1821, près de Modène en Italie, il entra chez les jésuites et fut ordonné prêtre en 1844 à Farrare. Durant les premières années, il partageait son temps entre les missions populaires et les études de doit civil et canonique. Nommé curé dans le diocèse de Boogne, il resta quarante et un ans dans la même paroisse se consacrant à la prédication, fondée sur les Pères de l'Eglise, et à la direction spirituelle des fidèles. Pour l'éducation des jeunes filles, il fonda la congrégation des Servantes de Marie qui, aujourd'hui, se trouve aussi bien en Italie qu'au Brésil ou en Corée.

*SAINTE GOLINDOUCH (+ 591).
Fille d’un mage perse, elle fut mariée à un adepte de la religion mazdéenne. Elle préférait le Christ. Aussi, elle prétexta une visite à ses parents pour quitter son époux et se faire instruire des vérités chrétiennes. Baptisée, elle reçut le nom de Marie. Revenue auprès de son mari, celui-ci voulut lui faire renier le Christ, mais en vain. Elle fut condamnée à la “prison de l’oubli”, parce qu’on ne pouvait ni parler, ni même dire son propre nom. Elle y resta dix-huit ans. Libérée, elle connut d’autres tortures mais, profitant d’un convoi de prisonniers qui la conduisait en un autre lieu, elle réussit à s’enfuir et à rejoindre Hiérapolis où elle s’endormit dans la paix de Dieu.

*SAINT HELIOPHOTOS (13ème siècle)
et les trois cents Alamans martyrs qui s’étaient retirés dans l’île de Chypre, pour y pratiquèr l’ascèse en divers endroits de l’île à l’époque des Croisades. Selon la tradition locale, ils furent en butte au seigneur du lieu qui voulut les faire renoncer au Christ. Ils refusèrent, furent soumis à la torture puis décapités. Ils furent enterrés dans les grottes où ils s’étaient retirés et ne furent retrouvés que longtemps après.

BIENHEUREUX JACQUES DE VORAGINE (+ 1298)
Originaire de Varase en Italie, d’où son nom, dans la région de Savone, il entra dans l’Ordre de saint Dominique dont il devint le provincial pendant 19 ans. Devenu évêque de Gênes, il écrivit une compilation des “Légendes dorées des saints”, riche d’enseignement moral mais aussi accompagnée souvent de récits étranges et légendaires. Il a été béatifié en 1816.

LE SAINT PROPHETE JOEL. (4ème siècle av. JC)
Joël ou Yohel est l’un des douze “petits prophètes” de l’Ancien Testament. On ne sait rien de sa vie sinon qu’il devait exercer des fonctions liturgiques au Temple. Il est surtout le prophète d l’effusion de l’Esprit, de la Pentecôte et aussi de la pénitence. Le martyrologe y joint Néhémie qui releva Jérusalem dans les années 440 avant Jésus-Christ et rétablit la vie religieuse autour du Temple. L’on fête aussi Zorobabel qui vivait à la même époque et qui est cité parmi les ancêtres de Jésus (Matthieu 1. 12)

>BIENHEUREUSE MARIANNE BIERNACKA (+ 1943)
Cette mère de famille martyre naquit à Lomza en Pologne, dans une famille orthodoxe. A 20 ans, elle épousa un catholique et choisit d'entrer dans l'Eglise romaine. Après la mort de son époux, elle se consacré à ses enfants et à ses petits-enfants. Lors des représailles de 1943, les allemands voulurent arréter son fils Stanislas et sa belle fille qui était alors enceinte. Elle se livra à sa place, n'emportant avec elle qu'un chapelet. Internée au camp de Naumowicze, elle y fut assassinée par les nazis.

SAINTE MAURE DE PICARDIE (5ème siècle)

Princesse scandinave qui fut assassinée en Picardie au retour d’un pèlerinage. Elle est la patronne de celles qui ont pour prénom : Morgan.

SAINTE MILDREDE DE THANET (+ 700)
L’une des trois filles de sainte Ermenburge, princesse de Mercie en Angleterre (estuaire de la Tamise), elle fut élevée au monastère de Chelles, en Ile-de-France. Au retour, elle prit l’habit bénédictin des mains de saint Théodore de Cantorbery et devint abbesse de Thanet. “Miséricordieuse, tempérée et paisible”, c’est l’une des saintes les plus populaires du Moyen Age anglais.

SAINTE MYROPE (+ 251)
Née à Chio, dans les îles grecques, elle fut accusée d’avoir caché le coprs du martyr saint Isidore. Elle fut flagellée au point d’en mourir en prison.

SAINTE SARRA (5ème siècle)
Elle s’était retirée dans le désert d’Egypte. Elle y connut bien des tentations, mais elle les dominait par l’ascèse la plus rigoureuse. On connaît d’elle quelques apophtègmes :”J’avance mon pied pour monter sur l’échelle, et je place la mort devant mes yeux avant d’y monter.” Elle resta soixante ans près du Nil et l’on dit qu’elle ne regarda jamais le fleuve, sa méditation étant ailleurs.

SAINT SERAPION (+ 195)
Un martyr oriental qui fut livré aux supplices en Macédoine, sous l’empereur Septime-Sévère.

SAINTE SIREE (+ 559)
Elle était originaire du Kurdistan, comme sainte Golindouch que nous fêtons aujourd’hui. Baptisée, elle fut dénoncée au chef local des mages mazdéens. Elle dut subir de nombreuses déportations et mourut étranglée à Séleucie.

BIENHEUREUX THOMAS TUNSTAL (+ 1616)
Originaire du Westmoreland anglais, il fut ordonné prêtre bénédictin au séminaire de Douai qui était le lieu où se formait les futurs prêtres qui ne pouvaient suivre leurs études en raison des lois anticatholiques qui régissaient alors le Royaume-Uni. Arrêté peu après son retour sur l’île, il passa de nombreuses années en prison avant d’être pendu à Norwich.

SAINT TURIAF (+ 750)
ou Turio ou Urien. Né à Lanvollon en Bretagne, il fut d’abord berger. Un prêtre fit son instruction ce qui lui permit de devenir prêtre et d’être adopté par saint Samson, évêque de Dol auquel il succéda. De nombreuses localités portent son nom : Saint Thuriau, Saint-Thurial.


SAINT ESDRAS (6ème siècle av. JC)
Prêtre et scribe. Né en exil à Babylone au temps d’Artaxerxès, roi des Perses, il revint de Babylone en Judée, rassembla le peuple d’Israël dispersé, reconstruisit la ville de Jérusalem et mit tout son zèle à étudier la Loi du Seigneur, à l’accomplir et à l’enseigner au peuple. On pense que c'est lui qui mit en oeuvre la recension des traditions orales du peuple juif et les fit rédiger pour les fixer.

SAINT SILAS (1er siècle)
Destiné par les Apôtres à aller, avec les saints Paul et Barnabé, vers les Églises des nations païennes, il accomplit la mission de prédicateur avec tout le zèle d’un homme rempli de la grâce de Dieu. (Act. 15.22). Il est identifié au Sylvain de la 2ème Corinthiens 1. 19. Les Grecs tout en les fêtant le même jour font une distinction.

SAINT ALEXANDRE (4ème siècle)
Martyr à Philoméléon en Phrygie avec trente autres soldats, qui, selon la tradition, furent mis à mort sous Magne, préfet d’Antioche de Pisidie.

Bienheureux LOUIS ARMAND ADAM (+ 1794)
Martyr, avec Barthélemy Jarrige de la Morélie de Biars, prêtre. Le premier, religieux cordelier du couvent de Rouen, le second, du diocèse de Limoges, ils furent tous deux condamnés à cause de leur sacerdoce à être détenus sur les pontons de Rochefort et ils succombèrent, atteints par une épidémie et victimes de leur charité pour leurs co-détenus.

Bienheureuse ÉLISABETH VERCHIÈRE (+ 1794)
Sœur Madeleine de la Mère de Dieu, religieuse Sacramentine de Bollène, et cinq compagnes moniales guillotinées à Orange en Provence à cause de leur fidélité à la vie religieuse et à l'Église catholique romaine.


SAINT EMMANUEL LÊ VAN PHUNG (+ 1839)
Martyr. Pendant sa détention en prison, ce père de famille ne cessa d’exhorter ses enfants et ses familiers à aimer leurs ennemis ; enfin, sur l’ordre de l’empereur Tu-Duc, il fut décapité à Chan Doc dans le sud Vietnam.

SAINT PAUL LIU JINDE (+ 1900)
Homme d’âge avancé, il demeura seul chrétien à Langziqiao près de Hengshui, dans la province chinoise de Hebei, lors de la persécution de la secte de Yihetuan. Tenant en main le rosaire et un livre de prières, il alla au devant des assaillants et les salua à la manière des chrétiens. Il fut aussitôt mis à mort.

SAINT JOSEPH WANG GUIJI (+ 1900)
Martyr à Nangong dans la province chinoise de Hebei. Dans la même persécution, il renonça à la possibilité qui lui était offerte de sauver sa vie grâce à un léger mensonge, et préféra une mort glorieuse pour le Christ.

Bienheureux CHARLES EMMANUEL RODRIGUEZ SANTIAGO (+ 1936)
Laïc né à Caguas en Porto-Rico. Empêché de terminer ses études universitaires à cause de la maladie, il s'adonne à un généreux apostolat de formation chrétienne basé sur la liturgie vécue quotidiennement. Il fonde un Cercle de liturgie, un Centre de culture chrétienne, Il anime des "Jours de Vie chrétienne" pour les universitaires. Il est un fervent défenseur du mouvement liturgique qui sera authentifié par Vatican II. Il se fera l'apôtre du développement de la foi chez les jeunes, en les aidant à vivre la dimension pascale de la vie chrétienne.


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