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Les saints du 14 juillet


SAINT CAMILLE DE LELLIS (+ 1614)
Mémoire liturgique. Cet adolescent italien, orphelin et sans fortune, eut une jeunesse dissipée. Il s’engagea dans l’armée espagnole pour combattre les Turcs. Un jour de malchance, il perd au jeu tout ce qu’il possède. On le renvoie de l’amée. Il faut alors tous les métiers pour aboutir comme homme de service dans un couvent de capucins. Et c’est là qu’il se convertit. Comme il ne fait rien à moitié, il y demande son admission. Mais un ulcère incurable à la jambe lui interdit l’état religieux. Camille entre à l’hôpital Saint-Jacques de Rome pour se faire soigner. Il est si frappé par la détresse des autres malades qu’il s’y engage comme infirmier. L’indifférence de ses collègues vis-à-vis des malades le bouleverse. Il entreprend de réformer tout cela. En prenant soin des malades, ce sont les plaies du Christ qu’il soigne. Sa charité rayonnante lui attire de jeunes disciples. Ces volontaires, qui se réunissent pour prier ensemble et rivalisent de tendresse envers les malades, constituent le noyau initial des Clercs Réguliers des Infirmes que l’on appellera familièrement par la suite les “Camilliens”. La mission de ces nouveaux religieux, pères et frères, est “l’exercice des oeuvres spirituelles et corporelles de miséricorde envers les malades, même atteints de la peste, tant dans les hôpitaux et prisons que dans les maisons privées, partout où il faudra.” Pour mieux établir son Institut, Camille devint prêtre. Partout où se déclare une peste, il accourt ou envoie ses frères. Il finit par mourir d’épuisement à Rome.

BIENHEUREUX BONIFACE DE SAVOIE (+ 1270)
Chartreux puis évêque de Belley. Il appartenait à la famille des ducs de Savoie. Élevé au siège épiscopal de Belley, et enfin à celui de Cantorbery, il montra un grand dévouement au service de ses fidèles malgré bien des difficultés.
Il repose à Sainte-Hélène du Lac en Savoie.

*SAINT ETIENNE DE MAKHRICHTCHI (+ 1406)

Né à Kiev où il entra dans la vie monastique, il quittera son pays en raison de l’occupation lituanienne. Parvenu à Moscou, le prince Jean II le Bon lui conseille de s’installer à Makhrichtchi, non loin de la Trinité Saint Serge. C’est là qu’il vivra d’abord dans la solitude, puis il sera le fondateur d’un monastère qui portera également le nom de la Trinité où saint Serge vient souvent le visiter. Ami de la paix, Etienne préféra se retirer à Vologda en raison de la malveillance du voisinage, mais le prince Dimitri Donskoi le rappelle et saint Etienne s’endort en paix de retour à son monastère de la Trinité.

SAINT FRANCOIS SOLANO (+ 1610)
Missionnaire franciscain originaire de Montilla en Andalousie, il resta en Espagne pendant vingt ans, soignant les malades. En 1589, il fut envoyé en Amérique Latine, au Pérou et en Argentine, auprès des "Indios", et par sa prédication il leur fit découvrir le Christ. Il est devenu le patron du Chili, de Panama et de Lima où il rejoignit le choeur céleste des anges. Compagnon joyeux en effet, il aimait jouer du violon pour la joie de ses fidèles et pour la gloire de Dieu, même durant ses prédications.

>BIENHEUREUX HUMBERT DE ROMANS (+ 1277)

Originaire du Dauphiné, il avait eu l’intention d’entrer dans l’Ordre des Chartreux, mais le jeune maître ès-arts qui étudiait à l’Université de Paris le droit canonique avec Jourdain de Saxe, se décida pour l’Ordre des Frères Prêcheurs, sur les conseils du curé de l’église Saint-Pierre-aux-Boeufs, située à l’emplacement de l’actuel Hôtel-Dieu de Paris. Il fit profession au couvent de Saint-Jacques le 30 novembre 1124 et enseignera à Paris jusqu’à son élection comme provincial à Rome. Il revint à Paris de 1244 à 1254, comme provincial de France, jusqu’au jour où il fut élu Maître Général. Durant cette période (1254-1263), nous l’y retrouvons lors des chapitres généraux qui s’y tiennent. A celui de 1256, il demandera aux frères de recueillir les souvenirs des premiers temps de l’Ordre :"La Vie des Frères." En 1258, saint Louis fera appel à ses conseils lors du différend entre les comtes d’Anjou et de Clermont. Il développera les missions à l’étranger, codifiera la liturgie dominicaine et aura le souci d’établir un plan d’études pour la formation des jeunes frères. Il mourut à Valence le 14 juillet 1277.

>BIENHEUREUX JEAN DE MAYORGA (+1570)
Il était né en Aragon. Entré dans la Compagnie de Jésus, il fut assassiné près des îles Canaries, par des Calvinistes, avec de nombreux autres jésuites alors qu’ils se rendaient aux Indes Occidentales, les Amériques. Il est fêté avec eux le 15 juillet en la fête du bienheureux Ignace d’Azevedo, mais le diocèse de Bayonne, qui lui voue un culte particulier, l’a inscrit au 14 juillet dans son calendrier diocésain

*SAINT JOSEPH DE THESSALONIQUE (+ 832)
Frère cadet de saint Théodore Studite, il reçut une bonne édcation, dans une famille qui était de haute condition. Mais un jour, toute la famille décida d’entrer dans la vie monastique. Sa mère et sa soeur prirent le voile dans un monastère de Constantinople. Son père, ses deux frères et plusieurs membres de la famille, se retirèrent dans leur propriété près du Mont Olympe de Bithynie, qu’ils transformèrent en un monastère. S’étant opposés à l’empereur, ils connurent la persécution et même la prison. Au moment du changement de règne, ils revinrent d’abord à Sakkoudion puis à Constantinople.où ils eurent la charge de restaurer le monastère de Studion. Là encore il connut quelques difficultés avec l’empereur. Il fut exilé en Thessalie. C’est là qu’il meurt, manquant même du plus strict nécessaire. Son corps fut abandonné sans sépulture dans un endroit boisé et humide. Quelques années plus tard, ses reliques furent déposées dans l’église du Studion.

SAINT JUSTE (?)
Martyr romain. Il appartenait à l’armée impériale et ne cachait pas sa foi chrétienne. Il fut arrêté et subit le martyre du casque rougi au feu qu’on lui mit sur la tête, et étendu sur un gril; au dessus d’une fournaise ardente. Les Eglises d’Orient le célèbrent parce que la tradition veut qu’il soit mort à Constantinople, l’Eglise d’Occident pense que ce fut à Rome même.

>BIENHEUREUSE KATERI TEKAKWITHA (+ 1680)
Elle naquit dans l'Etat de New York en 1656 et son père était un guerrier indien mahawk. Elle perdit sa mère alors qu'elle avait quatre ans et fut élevée pas ses tantes. Elle demanda le baptême à l'âge de 20 ans malgré l'hostilité de sa tribu. Elle partit alors pour le Canada où elle rejoignit des Indiens chrétiens, se consacrant à la prièreet au soin des malades et des vieillards. Elle passait de longues heures devant le Saint-Sacrement pour y puiser sa force d'âme. Elle mourut à 24 ans et des centaines de milliers de pèlerins viennent chaque année là où elle vécut, à Caughnawaga ainsi qu'au lieu de sa naissance, à Auriesville, dans l'Etat de New York.

SAINT NICODEME L’HAGIORITE (+ 1809)

Originaire de Naxos dans les Cyclades grecques, il reçut une éducation remarquable. Il apprit le latin, le français. Après quatre années d’études à Smyrne, il revint à Naxos, ayant la volonté de rendre accessible au peuple grec orthodoxe, opprimé par les Turcs, les trésors de la Tradition de l’Eglise. Au Mont-Athos, il prépara l’édition de la “Philocalie” et de nombreux autres ouvrages de spiritualité. Il rédigea “le manuel des bons conseils”, qui est un condensé de toute la doctrine spirituelle des Pères, n’ayant aucune documentation que celle de sa mémoire fidèle. Les citations sont nombreuses et les références données exactes. Il travailla à l’édition des oeuvres complètes de saint Syméon le Nouveau Théologien et rédigea un livre sur la communion fréquente qui fut condamné par le patriarche Procope. Tout cela était édité en 1800-1804, soit à Leipzig, soit à Vienne. Il eut la douleur de voir détruit tout le manuscrit des oeuvres complètes de saint Grégoire Palamas, parce que les Autrichiens pensaient que c’étaient des messages révolutionnaires adressés par Napoléon aux Grecs. Il est difficile de citer ici l’ensemble de tout ce qu’il a pu ainsi éditer, mais grâce à lui bien de ces oeuvres ont été une source inépuisable d’enseignement à la plénitude de la vie en Christ, à une époque où la férule turque opprimait les communautés orthodoxes.

SAINT VINCENT MADELGAIRE (+ 687)
Il avait tout pour devenir un saint. Il fit tout pour que la sainteté l’entoure. Son épouse s’appelle sainte Valtrude; ses enfants, saint Landry, évêque en Belgique, saint Dentelin; ses filles, sainte Adeltrude, abbesse à Maubeuge, et sainte Madelberte, qui lui succède à sa soeur comme abbesse. Lui-même sera le fondateur du monastère de Soignies dans le Hainaut. Et c’est de là qu’il partit rejoindre les siens, le choeur des saints et des anges dans la vie éternelle.


SAINT OPTATIEN (5ème siècle)
Évêque de Brescia en Italie du Nord, pendant près de 50 ans, il signa la lettre synodale d’Eusèbe de Milan au pape saint Léon, où les évêques d’Italie du Nord s’engageaient à défendre la foi catholique en l’Incarnation.

SAINT MARCHELME (+ 775)
ou Marcellin. Prêtre et moine. Né en Angleterre, il fut, dès l’enfance, disciple de saint Willibrord et son compagnon de labeur pour le Christ. Il accompagna saint Boniface à Rome en 738. Il repose à Deventer aux Pays-Bas.

Bienheureux HROZNATA (+ 1217)
Martyr. Après la mort de sa femme et de son fils, il quitta la cour du duc de Bohême, s’orienta vers les chanoines Prémontrés pour qui il fonda le couvent de Tepl en Bavière. Alors qu’il défendait les droits de ce couvent contre des spoliateurs, ceux-ci le capturèrent et le laissèrent mourir de faim dans une fosse à Alt-Kinsburg, près de Eger en Bohême.

SAINTE TOSCANE (+ 1344)
Après la mort de son mari, elle distribua tous ses biens aux pauvres et employa tout son temps, dans l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, à soigner les malades, à Vérone en Vénétie.

Bienheureuse ANGÉLINE DE MARSCIANO (+ 1475)
Mariée à quinze ans, veuve à dix-sept ans, elle fonda un couvent de tertiaires franciscaines à Foligno 3 ans après son veuvage. Elle passa plus de cinquante ans au service de Dieu et à se rendre utile au prochain et donna naissance à centre-trente-cinq couvents de religieuses du Tiers-Ordre de Saint-François pour l’éducation des jeunes filles.

Bienheureux GASPAR DE BONO (+ 1604)
Né à Valence en Espagne, il fut d'abord marchand de soie, puis soldat et décida de quitter le service des armes pour le service de Dieu comme prêtre de l’Ordre des Minimes. Avec zèle, prudence et charité, il dirigea la province espagnole de son Ordre. Béatifié en 1786.

Bienheureux RICHARD LANGHORNE (+ 1610)
Martyr. Homme de loi catholique fort estimé, il fut accusé de haute trahison dans un prétendu complot contre le roi Charles II, condamné à mort et livré aux supplices de la pendaison à Tyburn en Angleterre. Il fut béatifié en 1929.

Bienheureux GHÉBRÉ MIKAËL (+ 1850)
dont le nom signifie Serviteur de Michel, prêtre lazariste et martyr. Dans ses études et la prière, il avait cherché la vraie foi et était entré dans l’unité de l’Église. Il subit pour cela, pendant treize mois, des emprisonnements, puis des marches en compagnie de soldats, nu-pieds, entravé par des chaînes, et mourut exténué de coups, de faim et de soif à Cerecca-Ghebaba en Éthiopie.

SAINT JEAN WANG GUIXIN (+ 1900)
Martyr à Nangong dans la province chinoise de Hebei, durant la persécution de la secte de Yihetuan. Il préféra mourir pour le Christ que de se souiller, même par un léger mensonge.


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