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Les saints du 16 juillet

NOTRE DAME DU MONT-CARMEL
Mémoire de Notre-Dame du Mont Carmel, qui rappelle le lieu où jadis le prophète Élie avait ramené le peuple d’Israël à adorer le Dieu vivant, lieu où, au temps des croisés, des ermites en recherche de solitude se retirèrent et constituèrent ensuite, au XIIIe siècle, un Ordre voué à la vie contemplative sous le patronage de la sainte Mère de Dieu, appelé "Carmes" et "Carmélites".

SAINT ANTIOCHIUS (4ème s.)
Médecin en Galatie et Cappadoce, il parcourait les villes et les campagnes pour soigner les malades. Reconnu comme chrétien, il fut arrêté, pendu et enfin décapité.

SAINT ATHENOGENE (4ème s.)
Evêque de Sébaste en Arménie, il fut brûlé vif avec dix de ses disciples pour sa fidélité à Jésus-Christ. Avant de consommer son marture il chanta un hymne qu'il laissa par écrit à ses disciples et, d'après saint Basile, cet hymne est le merveilleux "phos hilaron" (joyeuse lumière) des vêpres byzantines.

>SAINT DOMNIN (3ème s.)
Ce n’était qu’un enfant de dix ans lorsqu’il fut arrêté avec d’autres chrétiens à Avrilly dans l’Eure. Il fut crucifié, cloué par vingt-quatre clous rougis au feu, non seulement dans les bras et les pieds, mais aussi dans tout le corps. Puis, après un long temps de souffrance, il fut décapité. Lors de l’invasion des Normands, ses reliques furent transférées au Puy en Velay en Auvergne où il est encore vénéré.

>SAINTE ELVIRE (12ème s.)
Elle fut abbesse du monastère d’Ohren en Rhénanie et toute sa communauté chanta ses louanges durant sa vie et après sa mort.

*SAINT EUSTATHE (+ 338)
Évêque de Bérée en Syrie, il fut choisi en 324 pour être patriarche d’Antioche. Il rétablit la paix dans une Eglise divisée par l’arianisme. Avec saint Jacques de Nisibe que nous fêtons aujourd’hui, il participa au concile de Nicée et à un autre dont les saints canons rappellent quel fut son souci d’avoir un clergé instruit et zélé. Accusé à son tour d’hérésie par des évêques jaloux, il fut exilé. Une sédition de la population d’Antioche en sa faveur, incita l’empereur Constantin l’éloigner plus encore et à le bannir en Thrace puis en Macédoine où il mourut. Justice lui fut rendue et son corps revint à Antioche. Saint Jérôme dit de lui qu’il fut l’un des tout premiers à combattre Arius et il loue ses très grandes connaissances théologiques.

>SAINT GENEROUX (6ème s.)
ou Généreux. Il était romain de naissance, mais vivait dans le Poitou. Il se fit moine à Saint Jouin de Marne où bientôt sa discrétion et sa prudence spirituelle qu’il menait de pair avec une grande austérité, le firent choisir comme Père Abbé. Charge qu’il remplit avec charité à l’égard de ses frères. Une localité rappelle sa mémoire : Saint Généroux-79600.

>SAINT LANDRI DE SÉES (+ 480)
Troisième évêque de Sées en Normandie, il fut fait prisonnier par les Barbares et, selon des témoins dignes de foi, il fut mis dans un tonneau garni de pointes de fer et roulé du haut en bas de la colline jusqu’à ce que mort s’en suive.

SAINTE MARIE MADELEINE POSTEL (+ 1846)
Elle naquit en 1756 à Barfleur en Normandie. Après ses études chez les bénédictines de Valognes, elle ouvre une école en 1774. Les élèves affluent dans son pensionnat. Pendan la Révolution, elle aide les prêtres et organise des masses clandestinement. Elle-même se voit autorisée à distribuer la communion aux malades. Fondatrice en 1807, de la Congrégation des Soeurs des Ecoles chrétiennes, elle ouvrit un pensionnat à Cherbourg pour l’éducation des jeunes filles. Celui-ci devint le premier de nombreux autres qui furent à l’origine de générations de jeunes filles chrétiennes convaincues et militantes.

>SAINT MILON DE THÉROUANNE (+ 1158)
Il occupa le siège épiscopal de Thérouanne en Artois, évêché supprimé depuis. Son renom, à l’époque, était tel qu’on disait de lui :” En Bernard, c’est la charité qui brille. En Norbert, c’est la foi. En Milon, c’est l’humilité.” Pour réformer son clergé diocésain et, malgré l’opposition des religieux de Cluny, à l’époque en léthargie spirituelle, il fonda deux abbayes de Prémontrés. Nous avons une lettre de Pierre le Vénérable qui reproche à saint Milon de faire prier ses fidèles pour que Dieu réforme les bénédictins de Cluny .

SAINTE REINELDE (+ 680)
ou Ernelle et ses compagnons martyrs. Elle était de Condé en Picardie, soeur de sainte Gudule. Les Huns qui se jetèrent sur le petit village, le détruisirent. Après leur passage, les habitants rentrant dans leur village, découvrirent saint Gondulphe dont la tête avait été percée de clous et saint Grimoal et sainte Reinelde qui avaient été décapités.

SAINT SISENAND (+ 851)
Diacre et martyr à Cordoue. Il naquit à Badajoz en Estramadure. Jeune encore, il fut reçu dans la communauté des clercs de Saint-Asiscle à Cordoue. Sous Abderrahman II, il fut arrêté par les Maures et après avoir été traîné sur la place publique, il offrit joyeusement sa tête pour la foi en Jéssus-Christ. Son corps fut jeté dans la rivière.

>SAINT TENENAN (3ème s)
ou Tinidor. Originaire de Grande-Bretagne, il passa en Bretagne armoricaine sur les bords de la rivière de l’Elorn où il vécut longtemps dans la solitude. Malgré son désir de rester ainsi, il ne put empêcher les fidèles de le rejoindre, de venir lui demander conseil et direction spirituelle et enfin de le choisir pour évêque de Léon. Plusieurs paroisses lui sont dédiées. Le village de son séjour érémitique prit son nom, tout d’abord Lan-Tinidor et transformé de nos jours en : Landerneau-29220.


SAINT HÉLIER (6ème siècle)
Originaire de Tongres dans le Limborg belge, il gagna l'île de Jersey où il vécut en ermite, dans une grotte et aurait été assassiné par des pirates.

SAINT MONULPHE (6ème siècle)
et saint Gondulphe, évêques de Maastricht dans le Brabant.

Bienheureuse IRMENGARDE (+ 866)
Abbesse du monastère de Chiemsee en Bavière, elle délaissa, dès son plus jeune âge, les splendeurs de la cour royale étant la fille du roi Louis II le Germanique et appartenant à la famille de Charlemagne. Elle cherchait le service de Dieu. Son culte fut confirmé en 1928.

Bienheureux SIMON DA COSTA (+ 1570)
Martyr, religieux de la Compagnie de Jésus, originaire d'Ourem au Portugal. Il est dernier martyr du groupe exterminé la veille sur le vaisseau Saint-Jacques en haine de l’Église catholique.

Bienheureux BARTHÉLEMY DES MARTYRS (+ 1590)
Évêque de Braga, au Portugal, de l’Ordre des Prêcheurs, qui prit part aux sessions du Concile de Trente et, de retour dans son diocèse, travailla, sans se ménager, à mettre en œuvre les décrets de ce Concile sur la réforme du clergé. Épuisé par vingt-huit ans d’épiscopat, il se démit de sa charge et se retira dans un couvent de son Ordre, à Viana do Castello au Portugal.

Bienheureux JEAN SUGAR (+ 1604)
Prêtre, et Robert Grissold, condamnés à mort sous le roi Jacques Ier, l’un parce que, prêtre, il était entré en Angleterre, le second, parce qu’il avait aidé le prêtre ; tous deux furent soumis au supplice du gibet, à Warwick en Angleterre.

Bienheureux ANDRÉ DE SORVELA (+ 1645)
Prêtre, et Dominique Carvalho. Pendant que le prêtre célébrait la messe, à Cunhau, près de Natalia au Brésil, avec environ soixante-dix fidèles, ils furent enfermés dans la chapelle par des soldats et massacrés de manière atroce. Un seul fidèle du groupe a pu être identifié.

Bienheureux  NICOLAS SAVOURET (+ 1794)
et Claude Béguignot, prêtres et martyrs. Le premier, cordelier à Moulins, le second, chartreux près de Rouen, ils furent arrêtés sous la Révolution française, en raison de leur sacerdoce, déportés dans des conditions inhumaines sur les "pontons de Rochefort" et ils y moururent de maladie.

Bienheureuses MARIE ROSE DE GORDON (+ 1794)
vierge et martyre à Orange en Provence.Marie-Rose de Gordon, Sœur Aimée de Jésus, était religieuse Sacramentine de Bollène. Elle fut guillotinée, elle et ses compagnes, sur leur refus de quitter la vie religieuse.

SAINTE LANG YANGZHI (+ 1900)
mère de famille, et Paul Lang Fu, son fils, martyrs durant la persécution de la secte de Yihetuan; la mère, encore catéchumène, s’étant déclarée chrétienne, elle et son fils furent enfermés dans leur maison livrée aux flammes, à Lujiapo, près de Quingho dans la province chinoise de Hebei.

SAINTE THÉRÈSE ZHANG HEZHI (+ 1900)
Martyre. Trainée devant la pagode bouddhiste, elle refusa de faire un geste de révérence aux divinités du lieu et, avec ses deux fils, fut transpercée d’un coup de lance, au village de Zhangjaji près de Ningjin.


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