Infocatho - 20.000 saints et bienheureux


Les saints du 17 juillet

SAINT ALEXIS (+ 404)
Ce mendiant fort populaire, dont la légende remplace l’histoire, était l’objet d’un culte populaire extraordinaire au point que le Pape Innocent XII dut déclarer le jour de sa fête, jour chômé au 17ème siècle. Fiancé contre son gré, il s’était enfui de Rome en pleine cérémonie nuptiale et s’embarqua pour la Syrie. Il gagna Edesse, mendiant sous les porches. Devant la popularité qui l’entourait, il reprit la mer. Le navire, à cause des vents contraires, le ramena à Rome. Sa fiancée lui était restée fidèle. Ni ses parents ni elle ne le reconnurent dans ce miséreux couverts de loques. Il resta dix-sept ans, dormant sous l’escalier extérieur de la maison paternelle, visitant les églises, maltraités par les esclaves qui lui jetaient des détritus. Une voix céleste révéla sa présence à l’empereur et au pape qui vinrent sous l’escalier et le trouvèrent mort, serrant un manuscrit racontant ses origines. L’histoire est belle, trop belle peut-être, mais elle n’est pas sans fondement. La “Chanson de Roland” a amélioré la guerre de Charlemagne, mais Roland existait bien ... Alors il en est sans doute ainsi pour saint Alexis.

>BIENHEUREUX BENIGNE (+ 1236)
Un Florentin qui s’engagea très tôt dans l’état ecclésiastique. Hélas un péché grave marqua sa vie. Ce qui le décida d’éviter les tentations en entrant ches les moines de Vallombreuse où il fit une telle pénitence qu’il devint une lumière pure pour son Ordre, refusant les dignités que ses frères lui demandaient d’assumer.

CARMELITES DE COMPIEGNE (+ 1794)

Lorsqu’éclate la Révolution française, en 1789, la communauté du Carmel de Compiègne compte 21 religieuses. 18 monteront sur l’échafaud. Conformément au décret du 13 février 1790 qui supprime les Ordres relgieux contemplatifs, chaque carmélite est invitée à déclarer si son intention est de sortir de son monastère. Toutes affirment “vouloir vivre et mourir dans cette sainte maison.” En 1792, la Mère prieure leur propose “un acte de consécration par lequel la communauté s’offrirait en holocauste pour que la paix divine, que le Fils de Dieu était venu apporter au monde, fut rendue à l’Eglise et à l’Etat.” Le 14 septembre 1792, elles sont expulsées de leur couvent. Chaque jour, elles prononcent l’acte d’offrande. Le 23 juin 1794, au temps de la Grande Terreur, elles sont arrêtées. Jugées et condamnées à mort le 17 juillet, elles sont guillotinées le soir même, sur la place de Nation à Paris. Leurs corps furent enterrés au cimetière de Picpus dans une fosse commune, où ils se trouvent encore dans le jardin des religieuses.

SAINT ENNODE (+ 521)
L’éloquence et la poésie furent l’occupation de sa jeunesse à Arles. L’amour du monde fut celle de ses premières années de mariage, s’égarant, selon ses biographies, dans les voies corrompues du siècle. Et puis, un jour, Dieu le renversa, comme saint Paul sur le chemin de Damas. Sa femme accepta de rompre la vie conjugale. L’évêque de Pavie le tourna vers les études théologiques. Il mit alors ses talents d’écrivain au service de l’Eglise, s’élevant contre les schismes, écrivant la vie de saint Epiphane et de saint Vincent de Lérins. Elu évêque de Pavie, il fit deux voyages en Orient pour le rapprochement des Eglise à la demande du pape Hormisdas, mais ce fut un échec. Il rentra dans son diocèse auquel il consacra tous ses soins jusqu’à sa mort à l’âge de quarante-huit ans.

SAINT FREGAUD (7ème s.)
ou Frédégand. Fêté au diocèse d’Arras, il était comme tant d’autres, originaire d’Irlande. Il avait été le compagnon de saint Follian. Il fonda, comme tant d’autres un monastère. Ce qui le conduisit au ciel à Deurne, près d'Anvers.

SAINTE HEDWIGE (+ 1399)
Princesse bosniaque, née en Hongrie en 1374, couronnée reine de Pologne à 10 ans, épouse du duc Ladislas Jagellon de Lituanie, elle a le génie du gouvernement et le sens de l'Eglise. Elle fonde à Prague un séminaire et, dans l'acte de fondation, elle en détermine le niveau culturel et spirituel. En 1397, elle a 23 ans et elle fonde la faculté de théologie de Cracovie à qui elle léguera plus tard tous ses biens, afin de lui assurer son avenir quand elle meurt à l'âge de 25 ans. Jean Paul II l'a canonisée à l'occasion des six cents ans de cette faculté.

*SAINT HYACINTHE (3ème s.)

Martyr en Asie Mineure, en Paphlagonie, qui, dans sa prison, souffrit de cruels tourments et, malgré tout, resta fidèle à l’amour du Christ qui avait donné sa vie pour le sauver.

*SAINT IRENARQUE (+ 1628)
Moine du monastère de Solovki au grand nord de la Russie, où furent martyrisés des milliers de chrétiens durant la période soviétique.

SAINT LEON IV (+ 855)
Pape. Il était romain d’origine. Eduqué au monastère de Saint Martin, proche de la basilique Saint Pierre, il gravit tous les échelons de la cléricature avec tant de mérites, qu’il fut élu pour succéder au pape Serge II. Il protégea la ville des invasions sarrasines en reconstruisant les murailles d’Aurélien et en entourant Saint Pierre du Vatican d’une muraille qui est encore connue sous le nom de “léonine”. Il dut souvent rappeler à l’obéissance les évêques d’au delà des Alpes, en particulier Hincmar de Reims. Il eut la même attitude envers le patriarche de Constantinople. Il sut garder assez d’indépendance à l’égard du pouvoir impérial.

*SAINT LEONIDE DE NOVGOROD (+ 1654)
Originaire de Novgorod, il mena une existence simple et paisible en bon cultivateur. A la suite d'une vision qu'il eût de la Mère de Dieu, il devint moine d'abord au monastère de Solovki dans le grand nord puis à Oustnedoumsk, non loin d'Oustioug. C'est là qu'il passera le reste de son existence, travaillant au défrichement de la région, construisant une église en l'honneur de la Mère de Dieu et comme un cierge qui s'éteint lentement, il passa le reste de ses jours dans l'hésycha et la prière.


SAINTE MARCELLINE (+ 398)

Son père était préfet du prétoire de la Gaule transalpine et son frère s’appelait saint Ambroise, évêque de Milan. Elle reçut le voile des mains du Pape Libère dans la basilique Saint-Pierre du Vatican et suivit son frère à Milan. Ils échangèrent de nombreux courriers. Son saint évêque de frère lui a dédié son traité “de virginibus.”

>SAINT SPERAT (+ 200)
et ses compagnons martyrs à Carthage. Jetés en prison, cloués à des pièces de bois, trainés ainsi dans la ville, dépouillés et dénudés pour la moquerie des passants, ils furent enfin décapités. Les reliques de saint Spérat furent transférées à Lyon. Les "Actes" de leur Passion sont un des plus anciens documents de la littérature latine chrétienne.


SAINTS MARTYRS SCILLITAINS (+ 180)
Par arrêt du préfet Saturnin, après leur première profession de foi chrétienne, ils furent jetés en prison et le lendemain cloués à des poteaux. Enfin parce qu’ils confessaient avec la même fermeté qu’ils étaient chrétiens et qu’ils refusaient les honneurs divins à l’empereur, ils furent condamnés à mort et, conduits au lieu du supplice, ensemble ils se mirent à genoux et rendirent grâce au Christ avant d’être décapités.

SAINT HYACINTHE (3ème siècle)
Martyr à Amastris en Paphlagonie (Asie Mineure) pour avoir abattu un arbre consàcré à une idole.

SAINTES JUSTE ET RUFINE (+ 287)
Originaires de Séville en Espagne, elles étaient de petites commerçants. Arrêtées par le préfet Diogénien, elles furent étendues d’abord sur le chevalet et déchirées avec des ongles de fer, puis tourmentées par la prison, la faim et diverses tortures. Enfin, Juste expira en prison, et Rufine, persévérant à confesser le Christ, eut le cou brisé. Elles sont les patronnes principales de Séville.

SAINT KENELM (+ 812)
Prince de Mercie, province au centre de l'Angleterre, il fut assassiné perfidement, sur ordre de sa soeur Cynefrith. Il est considéré comme martyr. Il est enterré au monastère de Winchcombe en Angleterre.

SAINT LÉON IV (+ 865)
Pape. Moine romain de l'abbaye bénédictine de Saint Martin. Défenseur de la cité, il entoura la Cité du Vatican d'une muraille (la cité léonine) et soutint les soldats qui combattaient les Sarrasins de la Calabre qui furent définitivement vaincus à Ostie.

SAINT COLMAN DE STUCKERAU (+ 1012)
D’origine irlandaise, il se fit pèlerin pour le Christ et se mit en route vers la Terre sainte, mais, traversant alors l'Autriche, il fut pris pour un espion ennemi. Arrêté à Stukerau, dans la région de Vienne, il fut pendu à un arbre avec deux malfaiteurs et parvint ainsi à la Jérusalem du ciel. Des miracles se produisant près de ses restes, il fut alors vénéré comme un saint et il est devenu l'un des saints patrons de l'Autriche.

SAINT ANDRÉ ZEORARD ou SUIRARD (+ 1031)
et saint Benoît de Szkalka, tous deux ermites, qui vinrent de Pologne en Hongrie à la demande du roi saint Étienne et, dans un ermitage de la montagne, menèrent une vie d’extrême austérité, à Zobor près de Nitra sur le Waag, dans les Carpathes.

SAINT PIERRE LIU ZIYU (+ 1900)
Maryr à Zhujiaxiezhuang, près de Shenxian dans la province chinoise de Hébei, durant la persécution de la secte de Yihetuan. Malgré les efforts de ses amis, il demeura fermement dans la foi chrétienne devant le mandarin, et fut transpercé par l’épée.

Bienheureux PAUL GOJDICH (+ 1960)
Évêque et martyr. De l’Ordre basilien de Saint-Josaphat, il fut évêque de l’éparchie de Presav sous le régime communiste athée, qui le jeta en prison, où il subit tant d’épreuves et fut si atrocement torturé que sa confession de foi le fit passer à la vie glorieuse, à Ilava en Slovaquie.


Retour au tableau mensuel


© 2005-2006 - Tous droits d'édition, de reproduction et de traduction réservés - infocatho