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Les saints du 18 juillet

SAINT ARNOUL DE METZ (+ 641)
ou Arnulf. Il était de bonne noblesse au royaume d’Austrasie. Il fut d’abord conseiller des souverains mérovingiens Théodebert et Clotaire II. Il fit un beau mariage, épousant Doda qui lui donna deux fils Angésile et Cloud. L’ainé partageait l’idéal pieux et charitable de ses parents. Il accepta de renoncer à une part de son héritage en faveur des pauvres. Il reçut au centuple puisqu’un de ses descendants devint empereur sous le nom de Charlemagne. Lorsque Clotaire II nomma Arnoul évêque de Metz, Doda entra au couvent puisqu’un évêque ne peut accomplir les exigences conjugales. L’évêque reçut comme charge complémentaire l’éducation du jeune prince Dagobert. A la mort de Clotaire, Arnoul se démet de ses fonctions épiscopales et réalise un rêve ancien, rejoindre son ami saint Romaric, fondateur du monastère de Remirement (Romarici Mons) selon la Règle de saint Colomban. Il finira ses jours en ermite, non loin du monastère, priant et servant les lépreux qu’il accueille dans son ermitage.

>SAINT ARNOULD (6ème s.)
Célébré en Ile de France. Il consacra sa vie à convertir les Francs restés idolâtres après le baptême de Clovis. Il reçut la couronne du martyre entre Chartres et Paris. C’est pourquoi le lieu de sa mort devint le village où on l’honore : Saint Arnoult en Yvelines-78730.

*SAINT ATHANASE DE CLYSMA (4ème s.)
Le calendrier géorgien de Palestine rappelle qu'il avait été nommé préfet de toute l'Egypte, tout en étant chrétien. Bientôt il éveilla des soupçons et il fut arrêté à Clysma (Suez) alors qu'il se trouvait à célébrer le jour de la Nativité avec les chrétiens de la ville. Il fut décapité.

SAINT BRUNO DE SEGNI (+ 1123)
Originaire d’Asti, il défendit la foi catholique pour contrecarrer les attaques de Bérenger deTours contre la doctrine eucharistique. Grégoire VII l’avait en haute considération et le fit abbé du Mont-Cassin. Nous trouvons aussi saint Bruno en France, en particulier lors du concile de Poitiers où fut prêchée la croisade.

>SAINT CLAIR (+ 875)
Il remplit le Beauvaisis de sa sainteté. Originaire du Kent, il laissa des traces de son passage à Saint-Lo, Vire, Carentan et au pays d’Auge. Il gagnait un nouveau lieu dès qu’il était connu. Il se fixa enfin dans le Vexin et c’est là qu’il mourut, assassiné par une femme qui l’accusait et dont il refusait les avances. Il est honoré à Saint Clair sur Epte-95770.

SAINT EMILIEN (+ 362)
Lors de la persécution de Julien l'Apostat qui voulait revenir au paganisme, les habitants chrétiens de Durostorum (Silistra actuellement en Bulgarie) se déclarèrent tous païens. Durant le banquet que leur offrait le gouverneur, Emilien ne put supporter cette apostasie générale et cette offense faite au Christ. Il alla briser les idoles du temple de la localité. Arrêté par le gouverneur furieux et bien qu'il soit le fils du préfet de la ville, il fut mis à nu, comme le dernier des esclaves, couché écartelé sur le sol, et fustigé jusqu'au sang d'abord sur le dos. Devant sa joie paisible, le gouverneur le fit se retourner et frapper sur la poitrine. Puis il fut conduit pour être brûlé vif, hors de la ville.

SAINT FREDERIC (+ 838)
Il fut nommé évêque par le roi Louis le Débonnaire, fils et successeur de Charlemagne. Les uns le font naître en Frise, d’autres en Angleterre. Il souscrit au concile de Mayence. Il aimait méditer les Saintes Écritures et il transmettait cette richesse aux Frisons qu'il amenait ainsi au Christ. Il aurait été assassiné sur ordre de l’impératrice à laquelle il reprochait ses débauches. Frappé à mort, il eut le temps de pardonner à ses meurtriers.

>SAINT GONERY (6ème s.)
Originaire de Grande-Bretagne, il fut de ceux qui quittèrent leur pays devant les invasions anglo-saxonnes, se réfugiant en Bretagne armoricaine. Il fut ermite non loin de Plougrescant sur la côte de Tréguier où il est honoré. Saint Gonnery-56920.

>SAINT HERVE D'ANJOU (+ 1119)
Disciple de Robert d’Arbrissel, abbé de Fontevrault, il fut moine à Vendôme sous la conduite du saint abbé Bernon. Il termina sa vie terrestre comme ermite à Chalonne en Anjou.

*SAINT HYACINTHE D'AMASTRIS (4ème s.)
Il abattit l'arbre sacré de son village devant ses compatriotes scandalisés. Quand la foule fut calmée il leur dit : "L'homme a été sauvé pa le bois de la croix ! J'ai abattu cet arbre pour que vous appreniez à ne pas mettre votre espoir dans des créatures sans vie !" Il fut alors conduit hors de la cité et ils le laissèrent mourant après l'avoir lapidé.

*SAINT JEAN L'ENDURANT (+ 1160)
Il était entré au monastère des Grottes de Kiev et pour résister aux tentations, il se fit reclus dans un trou qu'il creusa et dans lequel il resta trente années jusqu'à sa mort. "Je m'étais exposé, nu et chargé de fers, au froid et à l'humidité, dit-il un jour à l'un de ses frères. Cette ascèse se révéla insuffisante. J'ai creusé ce trou ne laissant que ma tête et mes bras à l'extérieur. Mes jambes s'alourdirent, et j'éprouvais une brûlure insupportable. Mon âme se sentait légère et je fus délivré de toute tentation charnelle. Tant que nous n'avons pas de repentir, le Seigneur nous laisse en butte aux tentations." Il fut enseveli dans le trou où lui-même s'était enterré vivant.

*SAINT PAMBO (+ v.375)
Disciple de saint Antoine, il se retira au désert de Nitrie, à l'ouest du delta du Nil, où il resta toute sa vie. Une femme riche, Mélanie l'ancienne, vint lui apporter un jour une fortune, trois cents livres d'argent, tandis que le vieillard continuait à tresser ses corbeilles. Va distribuer cet argent aux frères de Lybie", dit-il à l'un de ses disciples. Mélanie lui fit remarquer l'importance de la somme. Pambo lui répondit alors :" Dieu sait mieux que moi ce que vaut cet argent. Si c'est à moi que tu le donnais, tu ferais bien de me le dire, car si c'est à Dieu que tu le donnais, tais-toi. Il sait ce qu'il vaut, lui qui n'a pas dédaigné les deux piécettes de la veuve."

BIENHEUREUX SIMON DE LIPNICA (+ 1482)
Franciscain polonais, il rencontra saint Jean de Capistran qui venait de fonder le couvent de Saint-Bernardin et c'est là qu'entra Simon. Il est un grand prédicateur qui incite au renouveau intérieur. Lors de la peste de Cracovie en 1482, il se dévoue pour les malades qui sont parfois une centaine à mourir chaque jour. Dans sa prière, il demande à Dieu d'arrêter ce fléau et offre sa vie à cette intention. L'épidémie cesse le jour même de sa mort.

>SAINTE THENEW (+ 580)
Une écossaise célèbre par ses pénitences que l'on ne découvrit qu'après sa mort car nul ne s’apercevait tant elle les menait discrètement dans les multiples activités de la cour royale où elle vivait.

SAINTE SYMPHOROSE (?)
Martyre ainsi que ses sept compagnons : Crescent, Julien, Némèse, Primitif, Justin, Stactée et Eugène, martyrs. Ils achevèrent leur martyre par divers genres de mort, devenant ainsi frères dans le Christ.

>SAINT MATERNE (+ 325)
Évêque de Milan, élu par acclamation publique de ses fidèles. Quand la paix fut rendue à l’Église, il transféra de Lodi dans sa cité, les corps des saints martyrs Nabor et Félix.

SAINT ÉMILIEN (+362)
Martyr. Méprisant les édits de Julien l’Apostat et les menaces de son vicaire Catulin, il renversa un autel des idoles et interrompit le sacrifice : il fut alors jeté dans une fournaise et remporta la palme du martyre, à Dorostore (Silistrie) en Bulgarie.

SAINT PHILASTRE(+ 397)
Sans doute d'origine espagnole, il fut nommé évêque de Brescia durant l'hérésie arienne. Saint Gaudence, son successeur, a loué "sa modestie, sa quiétude, sa gentillesse envers tous et son amour des pauvres." Il écrivit un ouvrage qui existe encore sur l'arianisme.

SAINT RUFFILE (5ème siècle)
Évêque, qui fut , croit-on, le premier à gouverner l'Église de Forlimpopoli en Émilie italienne et qui conduisit au Christ tout le peuple des campagnes.

SAINTE THÉODOSIE (8ème siècle)
Martyr et moniale à Constantinople. Pour avoir pris la défense d’une antique image du Christ, que l’empereur iconoclaste Léon l’Isaurien avait ordonné de retirer de la Porte d’airain du palais impérial, elle subit le martyre.

Bienheureux JEAN BAPTISTE DE BRUXELLES (+ 1794)
Prêtre de Limoges et martyr, sous la Révolution française, en raison de son sacerdoce. Malgré son âge et ses infirmités, il fut détenu dans des conditions inhumaines sur les "Pontons de Rochefort" et y mourut du scorbut.

SAINT DOMINIQUE-NICOLAS DINH DAT (+ 1839)
Martyr à À Nam Dinh au Tonkin. Étant soldat, il fut contraint d’abjurer la foi chrétienne ; après de terribles supplices, il foula aux pieds la croix. Mais se repentant aussitôt, il restitua le prix de son apostasie, écrivit à l’empereur Minh Mang pour être jugé de nouveau comme chrétien, et enfin mourut étranglé.

Bienheureuse TARSISIA (+ 1944)
Martyre, Olga Mackiv était religieuse de la Congrégation des Sœurs Servantes de Marie Immaculée, pendant la seconde guerre mondiale. Elle fut tuée à la porte du noviciat par un soldat soviétique, uniquement parce qu’elle était consacrée à Dieu, à Krystonopil en Ukraine.

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