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Les saints du 20 juillet

SAINT APOLLINAIRE (+ 79)
Mémoire liturgique. Ravenne n’était qu’un simple port commercial où affluaient les commerçants, les marins et les soldats. C’est là qu’il se donna pleinement pour le Christ. Quand Ravenne voulut devenir une capitale de l’empire au 5ème siècle, il lui fallait un grand saint dès les origines du christianisme. Ce pourquoi ses habitants en firent un disciple de saint Pierre, une manière comme une autre de donner à Ravenne une primauté semblable à celle d’Antioche, d'où serait venu saint Apollinaire et les saints martyrs Vital et son épouse sainte Valérie.
Il fut enterré à Classe le port de Ravenne.

SAINT ANSEGISE (+ 833)
Nous ne connaissons de lui que ce qu’il fut à partir du moment où il entre à l’abbaye de Fontenelle, aujourd’hui Saint-Wandrille pour y faire son éducation selon l’usage des jeunes seigneurs de ce temps. Il était jeune courtisan à la cour de Charlemagne qui l’orienta d’abord dans le Beauvaisis, au monastère de Saint-Germer puis vers Luxeuil et bien d’autres abbayes, devenant ainsi leur réformateur. Il fut enfin abbé de Fontenelle et c’est là qu’il mourut.

SAINT AURELE (+ 430)

Il fut évêque de Carthage de 392 à 430. Pendant tout ce temps, il fut le chef véritable de l’Eglise d’Afrique qui comptait alors cinq cents évêques. Il la gouverna de manière exemplaire, aidé et conseillé par son grand ami saint Augustin. Saint Aurèle dut réunir plus de trente conciles tant étaient nombreux et turbulents les évêques qui se laissaient aller à des déviances hérétiques. Il présidait le concile convoqué et saint Augustin parlait et définissait la doctrine. Il lui demanda aussi d’écrire un traité à l’usage des monastères afin de contrer les moines qui trafiquaient les reliques des martyrs pour s’en faire de l’argent ou qui taxaient lourdement les fidèles qui venaient les vénérer.

BIENHEUREUX BERNHARD (+ 1021)
Originaire de Hildesheim en Allemagne, il fut d’abord précepteur du fils de l’empereur Othon II. Elu évêque d’Hildesheim, il exerça cette charge pastorale avec beaucoup de soin et de vertus. Il connut bientôt de graves souffrances physiques, ce qui ne l’empêcha pas de continuer son ministère, grâce à son courage et à sa force d’âme. Il passa la dernière année de sa vie dans la contemplation au monastère de Saint-Michel. Il fut canonisé par le pape Célestin III en 1194.

LE PROPHETE ELIE (9ème s.)
Le prophète Elie, de Tishbé en Galaad, défendit les droits de Dieu devant Achab, roi impie d’Israël. Il annonce la sécheresse pour prix des péchés du roi, et, sur l’ordre de Dieu, se cache au torrent de Kérit dans la solitude, trois années durant. Là, il se tient en présence de Yahvé; il boit au torrent et les corbeaux lui portent sa nourriture. Epris de contemplation et brûlant de zèle, il combat pour le culte du Dieu unique :”C’est Yahvé qui est Dieu !” affirme-t-il avec force devant le peuple, dans le défi qu’il porte aux prêtres de Baal sur le Mont-Carmel. Et Dieu envoie le feu consumer l’holocauste sur le bûcher mouillé. Il annonce la fin de la sécheresse et tandis qu’il est en prière, au sommet du Carmel, une petite nuée se lève de la mer. Voici la pluie bienfaisante. Il fuit la colère de la reine Jézabel pour sauver sa vie. Fortifié par une nourriture mystérieuse, il marche jusqu’à l’Horeb, la montagne de Dieu. Il y est gratifié d’une haute expérience spirituelle intérieure. Sur la parole de Dieu, il retourne pour oindre Elisée comme prophète à sa place. Il est emporté au ciel sur un char de feu.

SAINT ELIE CHAVCHAVADZE (+ 1907)
Né en 1837 dans une pieuse famille de Qvareli en Géorgie, il fit tout d'abord de brillantes études à Tbilissi puis à l'uiniversité de Saint Petersbourg. Poète, écrivain et publiciste, il fut un chrétien convaincu, très attaché à la tradition orthodoxe. Il liait ensemble la piété, l'amour désintéressé pour le petit peuple et le patriotisme chrétien. Soucieux de l'éducation chrétienne et spirituelle, il avait un sens profond de la justice. Membre du gouvernement de Géorgie, il milita en faveur de l'abolition de la peine de mort. Ce qui lui attira la haine de beaucoup. Il fut d'ailleurs sauvagement assissiné alors qu'il se rendait dans un petit village de Sugaram. Son culte, en tant que martyr, a été proclamé par le synode de l'Eglise de Géorgie en 1987.

BIENHEUREUX GREGOIRE LOPEZ (+1596)

Originaire de Madrid, il se révéla très tôt d’une grande intelligence, un surdoué pour les études plus diverses. Page à la cour royale, il évita les dangers d’une vie facile dans les ardeurs de la jeunesse. A vingt-cinq ans, il décida de tout quitter et d’aller dans “la Nouvelle Espagne”, l’Amérique latine. Il séjourna au Mexique, dans la pauvreté, aidé par les Indiens Chichimèques qu’il soutenait et chez qui il vivait, les protégeant des soldats espagnols. Plus tard il revint à Mexico où il tomba malade puis aveugle. La paix spirituelle que dégageait toute sa personne, sa bonté, son austérité, tout faisait de lui un témoin spirituel et, dès sa mort, l’archevêque de Mexico transféra son corps dans sa cathédrale, pour la vénération des Indiens.

BIENHEUREUX LEON-IGNACE MANGIN (+ 1900)
Jésuite lorrain, originaire de Verny, près de Metz, qui confessa sa foi chrétienne jusqu’au sang avec cinquante quatre catholiques chinois, lors de la révolte des Boxers.

BIENHEUREUSE LUCIE WANG TCHENG (+ 1899)
et ses compagnes martyres sous le règne de l'impératrice Ts'(eu-hi qui déclancha une campagne de xénophobie contre les missionnaires étrangers et ceux qui les soutenaient. Arrêtées, les quatre orphelines se présentèrent au bourreau en se donnant la main. Lucie Wang-Tcheng avait 18 ans, Marie Fan-Kounn, 16 ans, Marie Tsieu 15 ans et Marie Tcheng-Su 11 ans. Elles ont été béatifiées par Pie XII en 1955.

SAINTE MARGUERITE (+ 275)

ou Marine. C’est sainte Jeanne d’Arc qui donna une existence historique à cette martyre inconnue qui aurait été originaire d’Antioche de Pisidie et qui fut très populaire au Moyen Age.

SAINTE MERE (?)
Nul ne sait à quelle époque vécut réellement cette sainte que l’on fête dans le diocèse d’Auch, qui aurait été martyre. Il n’en reste que la mémoire d’une localité : Sainte Mère-32700.

SAINT RORICE (+ 507)
Sans doute évêque de Limoges qui vécut d’abord honorablement dans le monde et qui changea d’orientation un beau jour. Il prit le parti de la piété, y engagea son épouse dans la prière, le jeûne et les bonnes oeuvres. Et c’est ainsi qu’il fut appelé à devenir évêque de Limoges en 484.

SAINT WULMER DE BOULOGNE (8ème s.)
ou Wilmart Moine de l’abbaye de Haumont, dans le Hainaut. Employé à garder les bêtes, il chercha à s'instruire et son zèle le conduisit au sacerdoce. Il obtint de vivre en ermite et sa vie exemplaire l’entraîna jusqu’à la sainteté, ce qui lui fut reconnu par ses frères qui étaient venus le rejoindre dans sa solitude et par la Flandre qui se plaça sous son patronage.


LE SAINT PROPHÈTE ÉLIE (9 siècles avant J.C)
Élie de Thisbé en Galaad, prophète du Seigneur aux jours des rois d’Israël Achaz et Ochozias, revendiqua contre un peuple infidèle les droits du Dieu unique avec une telle force d’âme qu’il préfigura non seulement saint Jean-Baoptiste, mais le Christ lui-même. Il n’a pas laissé d’oracles écrits, mais son souvenir s’est fidèlement conservé, surtout au Mont Carmel. Les religieeeeux carmes le vénèrent comme leur patron principal.

SAINT JOSEPH BARSABBAS (1er siècle)
surnommé le Juste. Disciple du Seigneur, il fut présenté à l’assemblée des fidèles par les Apôtres avec saint Matthias pour que l’un d’eux prenne dans leur groupe la place de Judas le traître. Si le sort tomba sur Matthias, Joseph ne s’employa pas moins au ministère de la prédication et de la sainteté.

SAINT FULGENCE (4ème siècle)
D’abord prisonnier en Éthiopie, il fut ensuite ordonné évêque par saint Athanase d’Alexandrie et propagea l’Évangile dans la région.

SAINT PAUL DE CORDOUE (+ 851)
saint Paul, Diacre et martyr. Formé par l’exemple et la parole de saint Sisenand, il ne craignit pas de se présenter devant les princes et les consuls musulmans pour les convaincre de la vanité de leur culte. Il réconfortait les chrétiens emprisonnés. Parce qu’il confessait la divinité du Christ, il fut décapité.

Bienheureux BERNARD D'HILDELSHEIM (+ 1153)
Évêque d'Hildelsheim en Saxe, il gouverna son Église dans la paix pendant vingt-quatre ans, même lorsqu’il fut devenu aveugle.

SAINTS MARTYRS DE CORÉE(+ 1809)
Madeleine Yi Yong-hui, fille de sainte Marguerite Ho, Thérèse Yi Mae-im, de la même famille, Marthe Kim Song-im, Lucie Kim, Rose Kim, Anne Kim Chang-gum, Marie Won Kwi-im, vierge et Jean-Baptiste Yi Kwang-nyol, frère de saint Augustin Yi et catéchiste. Tous donnèrent ensemble leur vie pour le Christ, à Séoul.

SAINT JOSEPH-MARIE DIAZ SANJURJO (+ 1857)
Martyr. Religieux dominicain et évêque à Nam Dinh au Tonkin, il fut condamné à mort en haine de la foi dans la persécutionde l'empereur Tu Duc.

SAINT LÉON IGNACE MANGIN (+ 1900)
et Paul Denn prêtres jésuites. Alors qu’ils encourageaient de leur mieux les fidèles rassemblés dans l’église du village, de Zhoujiahe dans la province chinoise de Hebei, les ennemis firent irruption et les transpercèrent devant l’autel. Avec eux succomba sainte Marie Zhou Wuzhi, qui voulut protéger de son corps saint Léon, alors qu’il donnait la communion, et qui périt, couverte de blessures ; à Lujiazhung, toujours près de Yingxian, saint Pierre Zhou Rixin, qui déclara devant le préfet qu’il ne pouvait abjurer Dieu créateur du monde et fut décapité ; à Daliucun, près de Wuyi, sainte Marie Fu Guilin, maîtresse d’école, livrée aux mains des assassins et décapitée, tandis qu’elle invoquait le Christ Sauveur ; au village de Wuquiao Zhaojia, sainte Marie Zhao Guozhi et ses filles Rose et Marie Zhao, qui se précipitèrent dans un puits pour ne pas être violées, mais en furent retirées et massacrées ; au bourg de Dechao, saint Xi Guizi, encore catéchumène, qui se déclara chrétien quand commença le tumulte et, couvert de blessures, fut baptisé dans son propre sang.

Bienheureuse RITA DE LA VIERGE DES DOULEURS (+ 1936)
et Françoise du Cœur de Jésus, martyres. Françoise Aldea y Aranjo et Françoise Pujalda y Sanchez étaient Soeurs de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus.Quand la persécution religieuse se déchaîna au cours de la guerre civile, elles furent arrêtées à Madrid dans la chapelle de leur collège et, peu après, fusillées dans la rue.


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