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Les saints du 7 août

MR - SAINTE JULIENNE DE MONT-CORNILLON
Mémoire liturgique en Belgique. Au Martyrologe du 11 avril

MR SAINT SIXTE II (+ 258)
Mémoire liturgique. Pape et martyr. Après l’intransigeance excessive de son prédécesseur, il donne l’image d’un pape conciliant, respectant les traditions des divers évêques et c’est ainsi qu’il sut renouer avec saint Cyprien de Carthage et les Eglises d’Asie qui baptisaient les hérétiques. Il fut élu au moment où reprenait les persécutions après une paix de plusieurs année. Les évêques, les prêtres et les diacres devaient être exécutés immédiatement, après une simple vérification de leur identité. Il fut arrêté au cours d’une cérémonie clandestine qu’il célébrait dans un cimetière de la voie Appienne et immédiatement décapité, avec six de ses sept diacres. On laissa quelque temps au septième, saint Laurent, afin qu’il livre les biens de l’Eglise ce qu’il refusa et fut alors à son tour martyrisé par le feu.


MR- SAINT GAETAN (+ 1547)
Mémoire liturgique. Contemporain de Martin Luther, il fut de ceux qui, au temps de la Réforme et bien avant le concile de Trente, travaillèrent à préserver l’Italie du protestantisme. Pendant 13 ans, il fut secrétaire au Vatican sous le pape Jules II et le pape Léon X. Ce qu’il y vit n’était guère conforme à l’Evangile et sa piété le portait alors à imiter encore davantage Notre-Seigneur. A la mort de sa mère, il renonça à sa charge et passa les six années suivantes à donner aux pauvres son héritage à Vicence, Venise ou Vérone, visitant les taudis, balayant dans les hôpitaux, soignant les incurables. Il fonda avec son ami Jean-Pierre Carafa, le futur pape Paul IV, un institut de prêtres qui mèneraient comme lui, une vie pauvre et austère, les Théatins. Ils s’engageaient à ne pas mendier pour eux, à soigner les malades, à répandre l’usage des sacrements parmi les laïcs et à ramener le clergé à ses devoirs. Il mourut à Naples, étendu sur un lit de cendres. Le mode de vie de son Institut inspira les grands réformateurs du XVIème siècle.


MR - SAINT ALBERT DE MESSINE (+ 1307)
Prêtre à Messine en Sicile, membre de l’ordre des Carmes, qui, par sa parole et ses miracles, opéra de nombreuses conversions, notamment dans les milieux juifs.

MR - BIENHEUREUX CASSIEN DE NANTES (+ 1638)
et le bienheureux Agathange de Vendôme, martyrs. Gonzalo Vaz Lopez Netto naquit à Nantes d’une famille de négociants portugais en 1607 et fut baptisé à Saint Similien. Il entra chez les Pères capucins d’Angers et prit le nom de Cassien. Après ses études théologiques à Rennes, il fut ordonné prêtre. Ses supérieurs l’envoyèrent avec le frère Agathange vers leur résidence du Caire afin de travailler à l’union des Coptes avec le Siège apostolique de Rome. Ils apprirent l’arabe et le dialecte amhara afin d’entrer en Ethiopie. Après le traditionnel pèlerinage de Jérusalem, ils tentèrent d’entrer dans le pays. Ils furent saisis au débarqué et conduits devant le roi de Condar qui les condamna à la pendaison.

MR - SAINT DONAT (+ 660)
Il fut élevé à l’abbaye de Luxeuil et y mena la vie monastique jusqu’au jour où il devint évêque de Besançon. Il était très austère pour lui-même et pour les autres. Sa mère, Flavie, ayant fondé un monastère de femme dans sa ville, il en rédigea les règles en 77 chapitres que nous avons encore et dont l'austérité est effrayante. Les soeurs qui parlaient à table, par exemple, recevaient six coups de fouet. Ou encore, il était interdit de servir la moindre nourriture aux “visiteurs du sexe masculin” y compris les évêques et les abbés, pour les forcer à abréger leurs visites au couvent.

MR - BIENHEUREUX EDOUARD BAMBER (+ 1646)
et ses compagnons, les bienheureux Thomas Whitaker et Jean Woodcock, prêtres et martyrs à Lancastre en Angleterre, pour leur fidélité et leur attachement à l’Eglise romaine

SAINTE IRENE (+ 803)
Epouse de l'empereur Léon IV, elle assura la régence de l'empire à la mort de son époux et elle favorisa alors le retour au culte des Saintes Icônes. Elle fit élire la patriarche saint Taraise et convoqua le septième concile oecuménique à Nicée. Elle s'attira l'affecion de son peuple, par sa piété, par sa charité qui lui fit construire hospices et hôpitaux, mais aussi parce quelle allégea les charges fiscales des moins riches. A l'avénement de l'empereur Nicéphore Ier, elle se retira dans un monastère puis fut même exilée à Lesbos où elle rejoint le Christ qu'elle avait tant servi au travers des lourdes charges de l'empire.

SAINT JOSEPH DE CRETE (+ 1874)
Il avait une foi dynamique tout autant que son caractère était emporté et violent. Ses parents l'envoyaient souvent travailler dans des endroits retirés pour éviter des rixes avec les habitants turcs du village de Kapsa. Plus tard, son épouse s'efforça de le corriger jusqu'au jour où la grâce divine en fit un modèle de douceur, de charité et d'humilité. Les conseils spirituels jaillissaient de son coeur et nombreux étaient ceux qui l'écoutaient. On l'appela le "Vieux-Jean" et même le gouverneur turc s'insuiéta de son influence. Il laissa bientôt sa famille au soin de la Providence et s'en fut dans les ruines d'un ancien monastère à Kapsa même. Il entreprit de le restaurer tout en menant une vie ascétique fort rigoureuse au point qu'il en perdit même la voix. Mais il répétait encore et toujours, même à voix basse et faible :"Sans la charité, tout est vain." Et c'est ainsi qu'il alla chanter la gloire de Dieu dans le choeur des anges.

SAINT LIZIER (+ 548)

Evêque dans le diocèse de Pamiers dans le sud de la France, il nous est connu par sa présence au concile d’Agde en 506 que présidait saint Césaire d’Arles. Plusieurs localités se sont placées sous son patronage : Saint Lizier-09190 et Saint Lizier du Plante-32220.

BIENHEUREUSE MAFALDE (+ 1252)
Reine de Castille puis religieuse cistercienne. Originaire du Portugal, fille du roi Sanche Ier, elle fut mariée, malgré elle, à douze ans au roi de Castille son cousin. Le pape Innocent II reconnut la nullité de ce mariage et sainte Mafalde retourna à Porto. Elle se consacra à Dieu à Lamego et fonda, avec sa fortune plusieurs monastères et un hospice pour les pauvres. Pour la commodité des petites gens, elle fit construire un pont sur le fleuve afin de leur faciliter le trajet entre les deux rives.

SAINT NARCISSE DE JERUSALEM (+ 212)
Il était déjà très âgé quand il fut élu évêque de Jérusalem, ce qui ne l'empecha pas de prendre une part très active à la vie de l'Eglise. Il donna sa vie au Christ, tué par l'épée selon le récit d'Eusèbe de Césarée.

SAINT NICANOR LE THAUMATURGE (+ 1549)
Né à Thessalonique, il fut d'abord chargé des offices liturgiques de la cathédrale. A trente-sept ans, il se retira au mont Callistrate où son ermitage se transforma bientôt en un monastère patriarcal où ses disciples vinrent nombreux suivre son exemple et ses conseils ascétiques.

SAINT PIMEN DE KIEV (+ 1110)

L’Eglise russe fait aujourd’hui mémoire de saint Pimen, moine et reclus du monastère de la laure des Grottes de Kiev.

SAINTE THEODORA DE SHILA (17ème s.)
Originaire de Moldavie, elle se retira dans la montagne quand les Turcs détruisirent son monastère. Pendant trente années, elle mena une vie monastique rigoureuse, ne prenant que deux heures de sommeil, ne mangeant que des herbes crues et sauvages. Son père spirituel venait de temps à autre lui apporter la Sainte Communion et lui donner des conseils. Après sa mort, elle resta seule. Peu à peu sans vêtements car ils étaient tombés en lambeaux, elle ignorait les intempéries. Un jour que deux moines, ayant appris son existence, venaient la rencontrer, elle dut les rassurer en disant qu'elle était bien une femme et non une apparition, leur demandant de lui jeter un manteau pour couvrir sa nudité. Puis elle les fit s'approcher. Elle leur demanda la Sainte Communion, qu'un prêtre lui apporta le lendemain et, dès qu'elle eut communié, elle remit son âme à Dieu. Son culte a été officiellement reconnu par l'Eglise roumaine en 1992.

SAINT THEODOSE LE JEUNE (9ème s.)

Originaire d'Athènes, il se retira dans la solitude de la région d'Argos pour y vivre l'hésychia. Les nombreuses guérisons qu'il obtenaient, par la prière et le jeûne, le firent accuser de magie au point que l'évêque d'Argos, Pierre l'expulsa de son diocèse, mais devant la sainteté et l'obéissance de saint Théodose, il lui demanda pardon, lui conféra le sacerdoce et l'appela auprès de lui pour être son disciple.

BIENHEUREUX ULRICH (+ 1121)
Fêté au diocèse de Passau dont il fut l’évêque. Il faut le distinguer de saint Ulrich, évêque d’Augsbourg que nous avons fêté le 4 juillet. Mais tout autant que lui, il fut un grand évêque, préoccupé surtout d’inscrire l’Evangile au coeur de ses fidèles par sa parole et son exemple.

MR - SAINT VICTRICE DE ROUEN (+ 420)
Ami de saint Martin, il fut missionnaire dans l’Artois et la Flandre. Il organisa les premières paroisses rurales dans le diocèse de Rouen dont il fut l’évêque. L’historiographe Sulpice-Sévère et saint Paulin de Nole donnent témoignage sur son activité pastorale féconde.


MR - SAINTE AFRE (+ 304)
Martyre à Augsbourg, cité des Vindéliciens, celtes de la région de Brégenz en Allemagne du Sud. On rapporte qu’elle avait vécu dans le péché, mais que, convertie au Christ et avant même d’être baptisée, elle fut livrée aux flammes pour avoir confessé le Christ. L'abbaye bénédictine d'Augsbourg lui est dédiée.

MR - SAINT DONAT (4ème siècle)
Second évêque d'Arezzo en Toscane, dont le pape saint Grégoire le Grand loue la vertu et la force.

MR - SAINT DONATIEN (4ème siècle)
Évêque de Châlons en Champagne.

MR - Bienheureux JOURDAIN FORZATÉ (+ 1248)
Religieux bénédictin, il bâtit à Padoue le monastère double de Sainte-Justine. Chargé par Frédéric II du gouvernement de Padoue, il dût s'opposer au comte Ezzelin qui le fit emprisonner et c'est ainsi que, pour la défense de la cité, subit la prison et l’exil à Venise.

MR - Bienheureux VINCENT D'AQUILA (+ 1504)
Religieux franciscain à L’Aquila dans les Abruzzes, il était un humble frère lai doté de l’esprit prophétique et de grâces mystiques.

MR - Bienheureux NICOLAS POSTGATE (+ 1679)
Prêtre et martyr, il exerça son ministère sacerdotale parmi les pauvres, à York mais en cachette pendant environ cinquante ans. Arrêté pour sa fidélité à l'Église catholique romaine, il fut condamné à la pendaison sous le roi Charles II.

MR - Bienheureux EDMOND BOJANOWSKI (+ 1871)
Prêtre, il mit son activité et tout son zèle à former les pauvres et les gens de la campagne selon les préceptes de l’Évangile et fonda la Congrégation des Servantes de l’Immaculée Conception de la Mère de Dieu, à Gorka Duchowna, près de Poznan en Pologne.

MR - SAINT MICHEL DE LA MORA (+ 1927)
Prêtre et martyr, durant la persécution déchaînée contre l’Église. Arrêté à Cordona au Mexique, il fut arrêté dans une ferme et fusillé dans une étable.

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