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Les saints du 10 août

MR - SAINT LAURENT (+ 258)
Fête liturgique. Diacre de l’Eglise de Rome, auprès du pape saint Sixte II, il a pour fonction d’être le gardien des biens de l’Eglise. Lorsqu’en 257, l’empereur Valérien prend un édit de persécution interdiantle culte chrétien, même dans les cimetières, il est arrêté en même temps que le pape et les autres diacres. Ils sont immédiatement mis à mort, mais lui est épargné dans l’espoir qu’il va livrer les trésors de l’Eglise. Voyant le pape marcher à la mort, Laurent pleure. Est-il donc indigne de donner sa vie pour le Christ ? Saint Sixte le rassure, il ne tardera pas à le suivre. Sommé de livrer les trésors, il rassemble les pauvres, les infirmes, les boiteux, les aveugles. “Voilà les trésors de l’Eglise.” Il est condamné à être brûlé vif sur le gril. Il a encore le sens de l’humour et un courage extraordinaire :”C’est bien grillé de ce côté, tu peux retourner,” dira-t-il au bourreau. Il fut l’un des martyrs les plus célèbres de la chrétienté. Au Moyen Age, avec saint Pierre et saint Paul, il était le patron de la Ville éternelle où 34 églises s’élevaient en son honneur. 84 communes françaises portent son nom.


SAINT DIEUDONNE (6ème s.)
Il était cordonnier de son état et avait eu, pour voisin, le futur pape saint Grégoire le Grand. C’est par celui-ci que nous savons que, chaque samedi, saint Dieudonné allait porter aux pauvres ce qu’il avait gagné durant la semaine à leur intention.

SAINT DINAULT (5ème s.)
Martyr à Marseille en Beauvaisis. Il n’était encore qu’un enfant quand les Huns le trouvèrent au bord d’une fontaine où il puisait l’eau pour sa famille. Ils l’interrogèrent sur sa religion et le décapitèrent tandis qu’il confessait sa foi en Jésus-Christ

SAINT HERON LE PHILOSOPHE (4ème s.)
Originaire d'Alexandrie, il préférait l'Evangile aux données philosophiques qu'il avait apprises. Il était apprécié paour sa pudeur, sa modestie, sa douceur. Au moment de l'hérésie d'Arius, il défendit avec courage la vérité, enseignant que la véritable Unité se trouve dans la trinité des Peronnes divines. Ce pourquoi, il connut la prison, les flagellations et l'exil. Il en revint, sans cesser de clamer la vérité de la vraie Philosophie.

SAINT HUGUES DE MONTAIGU (+ 1135)

Moine de Cluny, il fut élu abbé de Saint Germain d’Auxerre, puis évêque de cette ville. Il favorisa l’Ordre cistercien naissant.

SAINTE PHILOMENE ( ? )

A-t-elle ou non existé ? si l'histoire de son culte ne fut pas toute simple, elle le fut pour le saint Curé d'Ars. En 1802, on inventoriait les catacombes romaines. Un jour, les archéologues trouvèrent une plaque formée de trois morceaux cassés, portant les insignes symboliques du martyre et même une fiole de sang desséché et, sur la plaque reconstituée, un nom grec, qui était la langue romaine de l'époque : "Philoména". On en conclut que cette tombe, ce "loculus" creusé dans la pierre avait reçu le corps d'une martyre, sans aucun doute sainte, et donc sainte Philomène. On décrivit sa mort à la lumière des "Actes" qui racontent d'autres martyres. Les suppositions de ce récit étaient crédibles, d'autant que trois personnes en 1836, dont une jeune religieuse italienne de 34 ans faisait état des révélations qu'elles avaient reçues. Et le culte se répandit en Italie, à Nole, Mugnano et Lucques, accompagné de miracles, puis en France et le saint Curé d'Ars pria cette sainte d'actualité. Il fut exaucé. "Philomena theou" - "Aimée de Dieu." Il y avait bien une martyre, mais quel était son vrai nom ? Comme bien d'autres, Barbara, Christian, René, Christophe... il reste sans doute un nom de situation : une barbare chrétienne, le chrétien, le rené au baptême, le porte-Christ par la grâce, "l'aimée de Dieu jusqu'à la mort". L'Eglise l'a retirée du calendrier en 1961, mais la martyre des catacombes a bien existé et puisqu'elle a exaucé le Curé d'Ars, pourquoi ne nous exaucerait-elle pas ?

MR - SAINTS MARTYRS D'ALEXANDRIE (+ 258)
Durant la persécution de Valérien sous le préfet Émilien, ils furent longtemps soumis à divers tourments d’une cruauté inouïe et obtinrent, par divers genres de mort, la couronne du martyre. Saint Denys d'Alexandrie nous a laissé une description de leurs souffrances.

MR - SAINT BLAIN (6ème siècle)
Évêque écossais, disciple de saint Comgall en Irlande, le lieu où il fut inhumé porte son nom à Dunblane en Écosse.

MR - Bienheureux ARCHANGE PIACENTINI DE CALATAFINI (+ 1460)
Ermite en Sicile, mais à cette époque le pape Martin V décida la suppression des ermitages siciliens. Archange rejoignit l’Ordre des Mineurs, fut ordonné prêtre et devint un grand promoteur des franciscains observants en Sicile. Il fut remarquable par sa vie austère et son goût de la solitude. Son culte fut confirmé en 1836.

MR - Bienheureux AUGUSTIN OTA (+ 1622)
Martyr. Né à Firando au Japon, il aida tout d'abord les missionnaires jésuites comme catéchiste. Emprisonné à Iki, il fut reçu dans la Compagnie de Jésus. Condamné à mort, il fut décapité pour le Christ et jeté ensuite dans la mer. Béatifié en 1867.

MR - Bienheureux CLAUDE-JOSEPH JOUFFRET DE BONNEFONT (+ 1794)
Prêtre sulpicien, martyr avec François François, capucin, et Lazare Tiersot, chartreux. Sous la Révolution française, à cause de leur sacerdoce, ils furent détenus, dans des conditions inhumaines, sur les "Pontons de Rochefort" où ils achevèrent leur martyre.

MR - Bienheureux JOSEPH TOLEDO PELLICER (+ 1936)
Prêtre et martyr durant la persécution déchaînée contre l’Église au cours de la guerre civile en Espagne  ; il donna sa vie pour le Christ à El Saler, près de Valence ; à Valence même, le bienheureux Jean Martorell Soria, prêtre salésien et martyr. Avec eux on commémore aussi le bienheureux Pierre Mesonero Rodriguez, religieux salésien, martyrisé, un jour inconnu, au bourg de Vedat de Torrent, dans la région de Valence.

MR - Bienheureux FRANCOIS DRZEWIEZCKI (+ 1942)
et Édouard Grzymala, prêtres et martyrs, le premier, de la Petite Œuvre de la divine Providence, le second, du diocèse de Vladislava. Quand la Pologne fut occupée par le régime nazi dans la seconde guerre mondiale, ils furent déportés camp de concentration de Dachau en Bavière et mis à mort dans une chambre à gaz.

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