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Les saints du 12 août

MR - SAINTE JEANNE FRANCOISE DE CHANTAL (+ 1641)
Mémoire liturgique. Jeanne Françoise Frémyot était la fille du président du Parlement de Bourgogne. C'était un catholique intransigeant en cette époque des Guerres de Religion. A 20 ans, elle épouse le baron de Chantal qu'elle aima d'un grand amour. Epouse accomplie, pieuse à ses heures, elle était une mère parfaite qui eût la douleur de perdre en bas âge deux de ses six enfants. Elle a 28 ans, quand le baron est tué d'un accident de chasse. Veuve, elle se révolte, déteste le malheureux meurtrier malgré lui et, au bord du désespoir, elle s'en remet à un confesseur rigoureux. Quatre ans plus tard, elle entend saint François de Sales prêcher un carême et, en remarquant sa douceur, elle reconnaît en lui le maître spirituel dont elle a besoin. L'évêque de Genève la libère de ses scrupules et de leur confiance réciproque va naître une grande aventure religieuse et spirituelle. Jeanne-Françoise prend le temps d'établir ses quatre enfants dans la vie et fonde l'Ordre de la Visitation-Sainte-Marie, congrégation destinée aux femmes de santé fragile. Après la mort de saint François de Sales, elle maintiendra intacte cette spiritualité salésienne, surtout la vie intérieure abandonnée à Dieu : "Ne vous retournez jamais sur vous-même, écrivait-elle à l'une de ses religieuses. Que cela vous suffise qu'il daigne se servir de votre chétivité et de votre inutilité." Pendant 40 ans, elle souffrira de tentations contre la foi, mais l'amour de Dieu lui suffit : "Regardez seulement Dieu et le laissez faire, vous contentant d'être toute sienne en toutes vos actions." écrivait-elle encore.


SAINT BENILDE (+ 1862)
Frère des Ecoles chrétiennes à l’âge de seize ans, il fut toute sa vie instituteur en Auvergne, à Riom, à Aurillac, à Clermont. Tout le monde le louait : M. L’inspecteur, M. le maire, M. le Curé. Il vécut humblement au service des jeunes pour leur éducation dans la foi et les connaissances humaines, sans souci du lendemain. Ces petits riens de chaque jour, Dieu nous donne de les accepter : “Notre Père céleste qui est bon aujourd’hui le sera encore demain.” Ce fut là sa sainteté, reconnue par tous ceux qui l’approchèrent. Il aimait dire :”Sans la foi, ce serait un rude métier que le nôtre. Mais tout change avec la foi.”

SAINTE CLARISSE (7ème siècle.)
On célèbre à Remiremont dans les Vosges sainte Clarisse connue aussi sous les noms de Cécile ou Sigeberge. En fait, il s’agit d’une abbesse du 7ème siècle, qui fit écrire la vie de saint Romaric, fondateur de l’abbaye qui a donné naissance à Remiremont. Certaines traditions veulent qu’elle en soit la fille.

SAINT EUSEBE DE MILAN (+ 460)
D’origine grecque, il est évêque de Milan pendant seize ans. Il soutient le pape saint Léon le Grand dans sa lutte contre l’hérésie d’Eutychès, le monophysisme, qui nie le mystère de l’Incarnation en ne reconnaissant au Christ que la seule nature divine. En 452, lors de l’invasion d’Attila, Eusèbe doit fuir de Milan avec ses fidèles. Dès qu’il peut revenir, il restaure la ville et rebâtit la cathédrale incendiée.

SAINT GERY (+ 625)
Il naquit à Yvois dans les Ardennes, de parents romains et chrétiens. Il était diacre de Trèves quand il fut élu évêque de Cambrai-Arras par le clergé et le peuple. Le souci des prisonniers, des captifs de guerre et des esclaves fut l’une des caractéristiques de son ministère. Son activité missionnaire pendant trente-neuf ans le conduisit dans tout son vaste diocèse et de nombreux lieux en gardent le souvenir par le nom de leurs églises. Sa statue se trouve au porche de l’hôtel de ville gothique de Bruxelles.

SAINTE HILAIRIE (4ème s.)
Elle est la mère de saint Afra que nous avons fêtée le 5 août. Elle avait consacrée sa fille à Vénus, ce qui veut dire à cette époque qu’elle la destinait à la prostitution. Convertie en même temps que sa fille, elle fut arrêtée à son tour par des païens, sept jours après le supplice de sa fille. Elle fut attachée à une colonne et brûlée vive selon le récit de la vie de sainte Afra.

MR - Bienheureux INNOCENT XI (+ 1689)
Ce fut sans aucun doute l'un des papes les plus remarquables d'une époque difficile. Il affronte Louis XIV qui n'a pas hésité à s'allier aux Turcs pour abaisser la Maison d'Autriche et qui les incite à marcher sur Vienne. La Pologne et Venise contrecarrent les projets du roi de France grâce à l'action du Pape qui veut arrêter la progression de l'Islam. Innocent XI n'hésite pas à déclarer nulle la "Déclaration des droits de l'Eglise gallicane" que Louis XIV avait fait voter, grâce à Bossuet, par une assemblée d'évêques trop soumis au roi. Mais ce défenseur de l'Eglise est aussi un homme modeste, austère et très charitable comme on put le voir lorsqu'il se porta personnellement au secours des victimes de la peste ou d'autres épidémies. Il veille avec attention à la formation du clergé. Il a été béatifié par Pie XII en 1961.

MR - SAINT JACQUES DO-MAI (+ 1878)

et ses compagnons martyrs, saint Antoine Nguyen-Dich, un paysan et saint Nguyen Huy-Ay, médecin qui, pour leur foi au Christ, furent décapités après de cruelles tortures à Nam-Dinh au Tonkin-Vietnam.

SAINT PALAMOS (+ 323)
Père au désert en Egypte, il rencontra saint Pacôme qui partagea plusieurs fois ses combats spirituels dans les jeûnes, les veilles, le travail manuel et la prière incessante.

MR - SAINT PHOTIUS et SAINT ANICET (4ème siècle.)
Anicet était membre du Sénat à Nicomédie et il n'hésita pas à s'opposer à l'empereur Dioclétien qui le condamna à divers supplices cruels. Il fut bientôt rejoint par son neveu Photius et tous deux furent brûlés vifs.

MR - SAINT PORCAIRE (+ 731)

et de nombreux moines de Lérins, qui furent massacrés par les musulmans sarrasins.

MR - SAINT EUPLUS (+ 304)
Martyr. Dans la persécution de Dioclétien, selon les Actes du martyre, Euplus, originaire de Catane en Sicile, se présenta spontanément au tribunal, tenant en main le livre des Évangiles. Mis en prison par le gouverneur Calvinianus, et interrogé à plusieurs reprises, il répondit qu’il se faisait gloire de savoir l’Évangile par cœur. Il fut alors frappé de verges jusqu’à la mort. La biographie de ses "Acta" est authentique.

MR - SAINT MUREDACH (6ème siècle)
ou Murtagh. Irlandais, disciple de saint Patrick il fut le premier évêque deKillala. Selon la tradition, il termina ses jours comme ermite dans l'île d'Innismurray. Il était en reelation suivie avec saint Colomba.

MR - SAINT LÉLIE (5ème siècle)
Elle aurait vécu ermite soit dans le diocèse de Limérick soit dans celui du Kerry, selon les nombreux endroits et localités qui portent son nom.

MR - SAINT HERCULAN de BRESCIA (6ème siècle)
Évêque de Brescia en Vénétie.

MR - Bienheureux CHARLES MEEHAN (+ 1679)
Prêtre franciscain et martyr à Rhondda au pays de Galles. D’origine irlandaise, il fut arrêté alors qu’il traversait le pays de Galles pour gagner l’Irlande. Il fut condamné à mort parce que, prêtre catholique romain, puis pendu et dépecé.

MR - Bienheureux PIERRE JARRIGE (+ 1794)
Pierre Jarrige de la Morélie de Puyredon, prêtre de Limoges sous la Révolution française, fut arrêté parce qu'il refusait de souscrire à la Constitution Civile du clergé. Il fut détenu sur les "Pontons de Rochefort" où il fut exposé, moribond, sur le pont d'un navire négrier, aux brûlures du soleil, jusqu’à ce que mort s’ensuive.

MR - NEUF BIENHEUREUX MARTYRS ESPAGNOLS (+ 1936)
Durant la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile en Espagne  : à Val di Moro près de Madrid, Flavius (Atila Argüezo Gonzalez), religieux de l’Ordre de Saint-Jean de Dieu ; à Barbastro en Aragon, six missionnaires, Fils du Cœur immaculé de Marie, les bienheureux Sébastien Calvo Martinez, Pierre Cunill Padros, Joseph Pavon Bueno, Nicaise Sierra Ucar prêtres ; Venceslas Claris Vilaregut, sous-diacre ; Grégoire Chirivas Lacambra, religieux. ; à Marsa en Catalogne, Antoine Perulles Estivill, de la Fraternité des prêtres ouvriers diocésains ; à Hornachuelos près de Cordoue, Victoire Diez y Bustos de Molina, vierge, maîtresse d’école dans l’Institut thérésien, qui professa publiquement sa foi et, en exhortant les autres au martyre, mérita de le subir elle-même.

MR - Bienheureux FLORIAN STEPNIAK ( + 1942)
Prêtre capucin, et Joseph Straszewski, prêtre du diocèse de Vladislava, tous deux martyrs. Peu après l’invasion de la Pologne, au début de la seconde guerre mondiale, ils furent arrêtés, puis déportés en Allemagne et, après deux ans de mauvais traitements, envoyés à la chambre à gaz, au camp de concentration de Dachau en Bavière.

MR - Bienheureux CHARLES LEISNER (+ 1945)
Prêtre et martyr. Né à Rees en Rhénanie. Ordonné diacre en mars 1939. Envoyé dans un camp de travail, puis à Dachau où il est ordonné prêtre secrètement le 17.12.1944, par Mgr Gabriel Piguet, évêque de Clermont-Ferrand, lui aussi déporté dans ce camp. Libéré en avril 1945, il meurt 4 mois plus tard.Encore diacre, il fut emprisonné à cause de sa profession publique de foi et son service assidu des âmes. Il fut ordonné prêtre, au camp de concentration de Dachau, par un évêque français détenu, Mgr Piguet, évêque de Clermont en Auvergne, arrêté par les nazis dans sa cathédrale le jour de Pentecôte 1944. L'ordination de Charles Leisner fut une vraie fête secrète dans le bloc, grâce à la complicité et à la collaboration d'autres détenus: juifs, orthodoxes et protestants. Il dit sa première Messe au camp le lendemain de Noël, le 26 décembre 1944. Libéré en avril 1945, il dit sa seconde et dernière messe au Sanatorium forestier de Planegg, près de Munich le 25 juillet 1945 et c’est là qu’il meurt le 12 août suivant en raison des mauvais traitements subis en captivité.

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