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Les saints du 20 août

MR - SAINT BERNARD (+ 1152)
Mémoire liturgique. A quoi pouvait rêver dans l’éclat de sa jeunesse le fils de Tescelin, chevalier du duc de Bourgogne, et de dame Aleth de Montbard, si bonne chrétienne? De chasses ou de tournois ? de chants de guerre ou de galantes conquêtes? En tous cas, certainement pas de vie monastique comme il en fera le choix à l’âge de vingt-trois ans. D’autant qu’il entraînait avec lui une trentaine de jeunes en quête d’absolu...Dès 1115, après trois années de vie monastique à Citeaux, Bernard est envoyé à Clairvaux pour y fonder l’abbaye dont il restera père-abbé jusqu’à sa mort. Mais loin de rester cloîtré il parcourt les routes d’Europe devenant, comme on a pu l’écrire, « la conscience de l’Eglise de son temps ». Il vient plusieurs fois à Paris, à Saint Pierre de Montmartre, à la chapelle du Martyrium, à la chapelle Saint Aignan où il vient prier souvent devant la statue de la Vierge qui se trouve maintenant à Notre-Dame de Paris. Sa correspondance abondante avec des princes, des frères moines ou des jeunes gens qui requièrent son conseil ne l’empêche pas de se consacrer à la contemplation tout autant qu’à l’action directe dans la société de son temps. Infatigable fondateur, on le voit sur sa mule, traînant sur les routes d’Europe sa santé délabrée et son enthousiasme spirituel. Sa réforme monastique l’oppose à l’Ordre de Cluny dont il jugeait l’interprétation de la règle de saint Benoît trop accommodante. A sa mort, en 1153, ce sont trois cent quarante-trois abbayes cisterciennes qui auront surgi du sol européen.

BIENHEUREUX BURCHARD (+ 1026)
Natif de la Hesse, il fit ses études à Coblence en Rhénanie etdevint moine de l’abbaye de Lobbes en Belgique puis archevêque de Worms à la demande de l'empereur Othon. Son ministère pastoral rayonnait de sa sainteté, ce qui ne l’empêchait pas d’être un bon canoniste puisqu’il composa un recueil de “Canons et Décrets” qui suppose de nombreuses recherches mais aussi qui témoigne de la valeur de sa théologie morale, car la vie spirituelle n’était pas enfermée dans les décrets, mais les dépassait.

SAINT HADOUIN (+ 654)
Evêque du Mans qui eut le souci d’augmenter la ferveur de ses fidèles en multipliant les monastères. Il eut aussi à rétablir la paix entre les Francs et les Bretons qui se faisaient la guerre, ravageaient les campagne et en profitaient aussi pour piller les églises. Nous trouvons les éléments de son action pastorale au travers des actes des divers conciles locaux de Reims et de Châlons en Champagne. Il est à l'origine du pèlerinage de Notre-Dame de l'Epine, à Evron-53600.

SAINT JEAN YI (+ 1839)
et plusieurs martyrs qui furent décapités à Séoul en Corée pour avoir confessé le Christ.

MR - SAINT PHILIBERT (+ 684)
abbé de Jumièges en Normandie, puis de Noirmoutier en Vendée. Il avait quitté la cour du roi Dagobert pour se faire moine d’abord à Rebais dans la Brie française. Plus tard il fonda un monastère à Jumièges près de Rouen. Quand il apprit que Ebroïn, le maire du palais, avait fait assassiner saint Léger d’Autun, il alla reprocher son crime au maire de Neustrie. Ebroïn chargea saint Ouen de le faire disparaître. L’évêque de Rouen obéit, le fit emprisonner, mais la captivité fut douce et dura peu, car Ebroïn fut assassiné à son tour. Saint Philibert remercia saint Ouen de son hospitalité, l’assura de sa parfaite amitié et prit le chemin du monastère de Noirmoutier. Lors des invasions normandes, ses reliques furent transportées à Tournus en Bourgogne, où lui fut bâtit une magnifique abbatiale.

SAINT PHILIPPE D'HERACLEE (4ème s.)
et ses compagnons martyrs, saint Sévère et saint Hermès. Ils sont commémorés dans les synaxaire slvaes et dans le martyrologe latin. Après sept mois d'emprisonnement à Andrinople en Thrace, ils furent dépouillés de leurs vêtements pour être fustigés jusqu'au sang et livrés aux verges "Il est temps de renoncer aux caresses du monde et de ravir le ciel en dédaignant la terre." déclara saint Philippe au juge qui le condamnait à ce supplice. Ils furent brûlés vifs tandis qu'ils chantaient des cantiques d'action de grâces.

MR - LE SAINT PROPHETE SAMUEL (11ème s. av. JC)

Il fut le dernier des Juges et prépara le Royaume d’Israël, bien qu’il y vit une “méfiance” à l’égard de la souveraineté de Dieu. Grande était sa piété, étant au service de l’Arche d’Alliance dès son plus jeune âge.


SAINT THEOCHARIS DE NEAPOLIS (+ 1740)

Recruté par le sultan pour devenir enfant-soldat, avec d'autres de ses camarades, il resta chrétien et refusa de renier la foi au Christ. Il fut condamné à mourir de faim. Enfin on l'emmena hors de la ville de Néapolis, où il fut lapidé puis pendu à un peuplier. Au moment de la grande migration des Grecs d'Asie Mineure chassés par les Turcs, en 1923, ses reliques furent emmenées à Thessalonique.

MR - SAINT MESME (+ 470)
ou Maxime ou Mesmin. D’abord moine sur l’île Barbe à Lyon, ce disciple de saint Martin rejoignit la Touraine où il construisit un monastère sur les bords de la Vienne, à Chinon, et y mourut dans un âge avancé.

MR - LES SAINTS LÉOVIGILDE ET CHRISTOPHE (+ 852)
Léovigilde était moine de Saint-Juste à Courdoue en Andalouise et Christophe moine de Saint-Martin dela Rojana près de Cordoue. Dans la persécution des Maures, ces deux moines allèrent d’eux-mêmes trouver le juge et confessèrent hautement leur foi au Christ. Cela leur valut d’être roués de coups, emprisonnés et d’obtenir ensuite la palme du martyre sous Abderrahaman II.

MR - Bienheureux BERNARD TOLOMEI (+ 1348)
Né à Sienne, il fut élevé par son oncle dominicain. Il fut "podesta", maire de Sienne, puis il se retira dans les environs de la ville et y fonda l'abbaye de Mont-Olivet. Fondateur de la Congrégation Olivétaine sous la Règle de saint Benoît, il s’appliqua grandement à la discipline monastique et, alors que la peste noire ravageait l’Italie, il mourut auprès des moines de Sienne exposés à la contagion. Son culte fut approuvé en 1644.

MR -Bienheureux LOUIS FRANCOIS LE BRUN (+ 1794)
et Gervais Brunel, prêtres et martyrs. Le premier était moine bénédictin de Saint-Wandrille, le second prieur de l’abbaye cistercienne de la Trappe, tous les deux, fervents religieux, furent arrêtés en raison de leur refus de souscrire à la Constitution civile du clergé pendant la Révolution française. Déportés sur "les Pontons de Rochefort", ils y vécurent dans des conditions inhumaines et succombèrent au bout de quelques mois.

MR - SAINTE MARIE DE MATTHIAS (+ 1866)
Elle avait une grande dévotion pour le sang du Christ, inspirée par son père spirituel, saint Gaspard del Bufalo (+1836). Elle avait 17 ans quand il l'invita à fonder l’Institut des Sœurs de l’adoration du précieux Sang du Christ pour l'éducation de la jeunesse féminine, comme lui-même avait fondé une congrégation pour l'éducation des jeunes garçons.

MR - SAINT MATTHIAS CARDONA (+ 1936)
Prêtre, des Clercs réguliers des Écoles religieuses, martyr à Jellbona en Castille, durant la persécution déchaînée au cours de la guerre civile en Espagne ; également la bienheureuse Marie Climent Mateu, vierge et martyre, fusillée avec sa mère à Xative, dans la région de Valence.

MR - Bienheureux LADISLAS MACZKOWSKI (+ 1942)
Prêtre du diocèse de Gniezno et martyr. Arrêté par l’occupant nazi pour le seul fait qu'il était prêtre, puis déporté, à Dachau en Allemagne, il succomba à la suite des mauvais traitements qui lui furent infligés continuellement après avoir connu deux ans d'une dure détention Il fait partir des 108Polonais martyrs du nazisme, béatifiés par Jean Paul II à Varsovie en 1999.

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