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Les saints du 24 août

MR - SAINT BARTHELEMY (1er s.)
Fête liturgique. Apôtre. ou Nathanaël. Il ne méritait pas que son nom et sa fête soient surtout attachés dans la mémoire des français au massacre des protestants par les souverains catholiques pour des raisons plus politiques que religieuses. Originaire de Cana en Galilée, il est aussi le Nathanaël, ami de saint Philippe, qui vint l’évangéliser. Il est, selon la parole du Seigneur :”un vrai fils d’Israël”. Que s’était-il passé sous le figuier ? cela restera un secret entre le Christ et lui. La tradition veut qu’il ait évangélisé l’Arménie. C'est aujourd'hui que l'on fête ceux qui portent le prénom de Nathan.


SAINT ARSENE DE GOMEL (+ 1550)
Après avoir été higoumène de la laure de la Trinité Saint Serge, il partit dans la solitude. Les Tatars ayant fait une incursion dans la région de Vologda où il se trouvait alors, il aida les réfugiés, mais dès qu'il put, il retourna dans le silence pour y trouver l'hésychia. Des disciples vinrent le rejoindre et pour eux, il dut fonder le monastère de la Très-Sainte Mère de Dieu.

SAINTE AURE (2ème s.)
Martyre à Ostie. Si les détails de sa vie relève d'une imagination romancée, son existence est prouvée par les reliques qui furent toujours vénérées à Ostie.

SAINT COSMAS d'AITOLIE (+ 1779)
Martyr. Il est le père de la Grèce moderne, car il sonna le réveil religieux de sa patrie, préludant ainsi à l’indépendance. Il avait quitté le Mont-Athos pour parcourir la Grèce. Pendant vingt ans, il prêcha en plein air, fonda des écoles. On écrivait ses sermons et on les lisait dans les églises après l’évangile. Sous le prétexte d’un entretien amical, le gouverneur de Bérat en Albanie, l’envoya chercher par sept soldats qui l’étranglèrent, attaché à un arbre. Il avait dit quelques jours auparavant :”J’aurai la joie d’être mis à mort pour l’amour du Christ.”

MR - SAINTE EMILIE VIALAR (+ 1856)
A Marseille l’on fête sa mémoire le 23 août. Née à Gailhac dans le Tarn, elle fut très éprouvée dans son adolescence. Orpheline très jeune et pauvre, elle rencontra beaucoup d’incompréhensions dans sa famille. Avec trois de ses amies, elle peut enfin à Noël 1832, se consacrer pleinement au service des pauvres et des malades. Le 19 mars 1833, elle fonde la Congrégation des Soeurs de Saint Joseph dans ce but. En 1835, elle répond à l’invitation des autorités municipales d’Alger et va servir les malades dans cette ville désolée par le choléra. Cette fois, elle rencontre l’incompréhension de l’évêque et elle doit retourner en France avec ses soeurs. Mais la congrégation a pris son départ, se développe rapidement et le Saint Siège la reconnaît. Elle meurt à Marseille, entourée d’une réputation de grande sainteté.

MR - SAINT GEORGES de LEMNOS (8me s.)
Moine de Constantinople qui, durant la persécution iconoclaste de l’empereur Léon l’Isaurien, eût les mains coupées, puis on lui coupa le nez et on lui brûla le visage. Enfin, il fut décapité, martyr du culte des Saintes Images.

MR - Bienheureuse MARIE DE L'INCARNATION ROSAL (+ 1886)
Originaire du Guatemala, elle entra dans l'ordre latino-américain de Bethléem. Mais la communauté n'en suivait pas les exigences. Alors elle partit quelque temps chez les soeurs de Sainte-Catherine. N'y trouvant pas la paix intérieure, elle revint à l'Institut de Bethléem et elle travailla à le réformer en tant que maîtresse des novices. Les révolutions lui font quitter le Guatemala pour le Costa Rica, puis pour la Colombie où elle fonde des écoles pour les pauvres. Elle part en Equateur et c'est là qu'elle achève son itinéraire terrestre. Ses reliques reposent à Pasto en Colombie.


LES MARTYRS DE LA "MASSE BLANCHE" (+ 258)

"Massa Candida”. Sous ce terme, se trouve un des épisodes les plus douloureux de la persécution du temps de l’empereur Valérien. Trois cents martyrs à Carthage en quelques jours. Ils avaient été arrêtés comme chrétiens à Utique (Tunisie actuellement). Après plusieurs supplices pour les faire revenir au paganisme, les juges firent allumer un four à chaux d’un côté et de l’autre des charbons allumés pour l’encens aux idoles. “Choisissez l’un ou l’autre.” Ils préférèrent se jeter dans le four où ils furent réduits en poudre dans les vapeurs de la chaux. Saint Augustin en parle dans son sermon sur le Psaume CXLIV et saint Cyprien de Carthage leur consacra une église.

MR - SAINT OUEN (+ 684)
Evêque de Rouen, ancien référendaire du roi Dagobert. Après avoir occupé ce poste important, il se dévoua à la cause monastique en aidant saint Wandrille à fonder l’abbaye de Fontenelle et saint Philibert, celle de Jumièges. De nombreuses localités portent encore son nom.

SAINT RIGOMER (6ème s.)
Prêtre du diocèse du Mans, il fut un prédicateur infatigable dans une région encore païenne. La tradition veut qu’il soit à l’origine de la ville de Mamers. Il y avait là un temple dédié à Mars. Il fit tant que les habitants se décidèrent de vivre selon l’Evangile, détruisirent le temple de la divinité païenne et élevèrent une église à sa place, créant ainsi une localité. Sa réputation de sainteté fit qu’une localité perpétue sa mémoire là où se trouvait son ermitage : 72610 Saint Rigomer des Bois.

BIENHEUREUX THIERRY (+ 1087)
ou Théodoric. Originaire du Hainaut, il fut élevé chez les moines de Lobbes en Belgique. Ordonné prêtre à dix-neuf ans, puis écolâtre à l’abbaye de Fulda (Allemagne), il fut appelé à devenir abbé du monastère de Saint Hubert dans le Luxembourg. Ses contemporains l’avaient en grande estime. Il fit plusieurs fois le pèlerinage de Rome. Le diocèse de Liège garde fidèlement sa sainte mémoire.

MR - SAINT TATIEN (+ 304)
Martyr décapité, sous Dioclétien, à Claudiopolis, en Bithynie - Asie mineure, proche de Constantinople.

MR- Bienheureux ANDRÉ FARDEAU (+ 1794)
Prêtre et martyr à Angers, guillotiné sous la Révolution française pour avoir refusé de signer la Constitution civile du clergé.

MR - SAINTE JEANNE-ANTIDE THOURET (+ 1826)
Née dans le diocèse de Besançon, elle venait d’entrer chez les Filles de la Charité de saint Vincent de Paul, quand la Révolution française supprima les instituts religieux. Elle continua cependant à Besançon la vie religieuse avec quelques compagnes qu’elle appela les Sœurs de la Charité et qu’elle voulut consacrer au soin des enfants abandonnés, des pauvres et des malades. Elle connut de grandes tribulations et mourut, exilée, à Naples.

MR - SAINTE MARIE MICHELLE DU SAINT SACREMENT (+ 1866)
Michelle Desmaisières, marquise de Sorbalan, naquit à Madrid. Élevée par les religieuses ursulines, elle se consacre très tôt aux oeuvres de charité. En 1848, elle fonda la Congrégation des Servantes du Saint-Sacrement et de la Charité. Avec zèle et ténacité, enflammée d’un grand désir de gagner des âmes à Dieu, elle consacra sa vie à la rédemption des prostituées. Elle mourut à Valence, du choléra qu'elle avait contracté en soignant les malades. Elle était surnommée "la folle du Saint-Sacrement". Elle fut canonisée en 1934.

MR - Bienheureux MAXIMILIEN BINKIEWIECZ (+ 1942)
Prêtre polonais de Czestochova et martyr au camp de concentration de Dachau en Bavière, où il mourut des suites des brutalités subies.

MR - BIENHEUREUX MARTYRS DU NAZISME (+ 1942)
Ceslas Jozwiak, Édouard Kazmierski, François Kesy, Édouard Klinik et Iaroniev Wojciechowski. Élèves chez les Salésiens de Poznan en Pologne, ils furent arrêtés, par le pouvoir nazi, internés dans diverses prisons, puis condamnés à mort sous l’accusation d’avoir cherché à trahir l’État, et décapités à la hache à Dresde en Allemagne orientale.

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