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Les saints du 25 août

MR - SAINT LOUIS (+ 1270)
Mémoire liturgique. La mémoire populaire française garde du roi Louis IX l’image d’un souverain rendant la justice à l’ombre d’un vieux chêne proche de son château à Vincennes. Saint Louis a en effet frappé ses contemporains par son sens de la justice, sa profonde piété et sa grande charité envers les pauvres. A vingt ans, il épouse Marguerite de Provence et leur amour sera tendre et fidèle. Quand il part pour délivrer la Terre Sainte en 1248, il s’embarque avec elle. Le roi est fait prisonnier. Une fois libéré et rentré dans son royaume, il y entreprend de grandes réformes en particulier l’interdiction du duel judiciaire. Il fonde des hôpitaux et des monastères. Il réalise son grand projet : construire la Sainte-Chapelle comme une châsse de lumière et de vitraux destinée à recueillir les reliques et la couronne d’épines qu’il a acquis auprès de l’empereur latin de Constantinople. Il donne à sa soeur, la bienheureuse Isabelle, le terrain de Longchamp pour y fonder une abbaye de religieuses de Sainte-Claire. Son royaume connaît une période de plein développement culturel, intellectuel et théologique. Saint Louis aime recevoir à sa table saint Bonaventure et saint Thomas d’Aquin. Avec Robert de Sorbon, il fonde la Sorbonne (1257). Il suit avec attention l’achèvement de la cathédrale Notre-Dame et surtout les grandes rosaces (1255) et les porches. Son plus grand souci est de pacifier, de réconcilier les ennemis et d’éteindre les conflits, en particulier entre la France et l’Angleterre (1258). Mais il rêve de retourner en Terre Sainte et de convertir le sultan d’Egypte. Il n’ira pas plus loin que Carthage, l’actuelle Tunis. La maladie eût raison de lui le 25 août 1270.


2.Mémoire de saint Joseph de Calasanz, prêtre. D’abord en Aragon, sa patrie, puis à Rome où il mourut en 1648, il établit des écoles populaires pour élever les enfants et les adolescents dans l’amour et la sagesse de l’Évangile et fonda, à Rome, l’Ordre des pauvres Clercs réguliers de la Mère de Dieu des Écoles religieuses.

SAINT GENES (4ème s.)
Comédien de son état, il tenait ce jour-là, sur une scène de Rome, le rôle d’un païen qui reçoit le baptême et que l’on tourne en dérision pour cette raison. Il fut pris à son jeu, reçut la grâce de la foi et, un beau jour, la représentation terminée, se déclara chrétien. Comme il ne voulait pas se dédire, malgré les tortures, il fut condamné à être décapité.

MR - SAINT GENIES (+ 308)
qui faisait office de greffier à Arles en Gaule et qui refusa d’enregistrer les édits qui ordonnaient de persécuter les chrétiens. Saisi par la police romaine, il fut décapité, recevant ainsi le baptême du sang alors qu’il n’était encore que catéchumène.

SAINT JEAN DE CARPATHOS (7ème s.)
Evêque. Nous connaissons peu de choses sur sa vie, mais nous avons de lui plusieurs écrits de lui. L'un, en particulier, est adressé aux moines d'Ethiopie. Un autre "Discours ascétiques" est toujours d'actualité : "Les couronnes sont réservées à ceux qu'éprouvent la tentation et nonnà ceux qui ne se soucient pas de Dieu."


SAINT SEVER (5ème s.)
Abbé à Agde, dans le sud de la France

MR - LES SAINTS PATRIARCHES DE CONSTANTINOPLE.
Les Eglises d'Orient unissent le même jour saint Jean II (+ 520), saint Epiphane (+ 535) et saint Ménas (+ 552) tous trois patriarches de Constantinople. Saint Jean fit inscrire le nom de saint Léon de Rome dans les dyptiques liturgiques. Ménas se réconcilia avec le Pape Vigile.

BIENHEUREUX THOMAS A KEMPIS (+ 1471)

D’origine modeste, il entra chez les Frères de vie commune à seize ans et passa pratiquement toute sa vie dans le monastère du Mont-Sainte Agnès, près de Zwolle dans les Pays Bas. Il fut sous-prieur et maître des novices. Mais son oeuvre la plus extraordinaire fut la reprise des textes de méditation du mystique flamand Gérard Groote dont il en recopia les textes et en recomposa la disposition pour en faire le livre qui, durant des siècles connut les plus forts tirages après la Bible : “L’Imitation de Jésus-Christ” dont il existe soixante-dix traductions françaises.

SAINT TITE (1er s.)
Les Eglises d'Orient font mémoire du saint Apôtre Tite, converti par saint Paul et qui fut, selon sa parole :"mon enfant véritable en notre foi commune." (Lettre à Tite 1. 4)

MR - SAINT YRIEX (+ 591)
Originaire de Limoges, il aurait été d’abord chancelier du roi Théodebert à Trèves. Revenu dans son pays natal, il choisit la vie religieuse et fonda, de ses propres deniers, le monastère d’Atane en Limousin, regroupant d’abord des membres de sa famille, sous la Règle de saint Basile. Plus tard d’autres moines vinrent se joindre à eux. Saint Grégoire de Tours nous a donné les éléments principaux de la vie de ce saint dont 6 localités portent le nom dans cette région.


MR - SAINT GÉRONCE (+ 100)
Évêque missionnaire de Talco en Espane, près de Séville, dès lâge aposolique, il serait mort martyr en prison.

MR - SAINT SÉVER D'AGDE (+ 500)
Abbé du monastère qu’il avait fondé dans cette ville d'Agde en Bigorre, sa grande charité l'a toujours fait vénérer à Saint-Séver de Rustan dans le pays des Hautes-Pyrénées.

MR - SAINT GRÉGOIRE D'UTRECHT (+ 775)
Originairede Trèves en Allemagne. Encore adolescent, il rencontra saint Boniface qui s’en allait implanter le christianisme en Hesse et en Thuringe. Il se mit immédiatement sous sa conduite et devint moine. Saint Boniface le désigna comme abbé du monastère Saint-Martin et pour diriger l’Église d’Utrecht.

MR - SAINT THOMAS DE CANTELOUP (+ 1282)
Originaire du Lancashire, il était d'origine normande. Il fit ses études à Oxford et Paris. Chancelier du roi Henri III d'Angleterre, il fut ensuite destitué par le roi et nommé évêque d'Hereford. Il participa au concile de Lyon pour l'union avec les Grecs. Grande était son érudition et vigoureuse sa foi. Sévère envers lui-même, mais dépensier en larges aumônes pour les pauvres. Il connut des difficultés violentes avec Jean Peckham, archevêque anglais de Cantorbery etil lui fallut rencontrer le pape Martin V à Orvieto, pour que cet anglo-normand se justifie. C'est durant ce voyage qu'il mourut près de Montefiascone en Toscane. Il fut canonisé par le pape Jean XXII en 1310.

MR - Bienheureux MICHEL CARVALHO (+ 1624)
Jésuite , Pierre Vasquez, dominicain, Louis Sotelo et Louis Sasanda, franciscains, tous quatre prêtres, et Louis Baba, religieux franciscain, qui, à Scimbara au Japon, furent brûlés vifs pour la foi du Christ.

MR - Bienheureux PAUL-JEAN CHARLES (+ 1794)
Prêtre et martyr. Il était prieur du monastère cistercien de Sept-Fons quand éclata la Révolution française. Chassé de l’abbaye avec les autres moines, refusant le serment à la Constitution civile du Clergé, il fut déporté sur l’île Madame, au large du port de Rochefort et mourut d’inanition et de maladie.

MR - Bienheureuse MARIE DU PASSAGE DE JÉSUS-EUCHARISTIE (+ 1885)
Née en Argentine où sa famille espagnole avait émigré, elle se consacra très au catéchisme et au soutien des pauvres. Son état de santé ne lui permit pas de rester carmélite puis religieuse visitandine. Elle voulut alors suivre son intuition première et appliquer toute son action à la formation chrétienne de l’enfance pauvre et abandonnée. C'est alors qu'elle fonda l’Institut des Sœurs franciscaines missionnaires d’Argentine. Elle mourut saintement à Cordoba en Argentine.

MR - Bienheureux LOUIS URBANO LANASPA (+ 1936)
Prêtre dominicain et martyr. Originaire de Saragosse en Espagne, il prit l'habit dominicain à 16 ans et fit ses études pour un doctorat en théologie et un doctorat en sciences physique. Arrêté durantla persécution contre l’Église au cours de la guerre civile, il fut mis à mort à Valence en Espagne.

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