Infocatho - 20.000 saints et bienheureux


Les saints du 29 août

MR - DECOLLATION DE SAINT JEAN BAPTISTE
Mémoire liturgique. Jean, le dernier Prophète, n’a jamais mâché ses mots, pas plus quand il traitait les pharisiens de “races de vipères” sur les bords du Jourdain, que lorsqu’il rappelait à Hérode Antipas qu’il n’avait pas le droit de vivre avec Hérodiade, la femme de son frère Phlippe. A présent, il est en prison, car on n’a pas le droit de faire impunément des reproches publics aux grands de ce monde. Il sait qu’Hérodiade lui en veut à mort. Mais ce n’est pas ce qui le préoccupe. C’est Jésus. Est-il bien le Messie que lui, Jean, annonçait ? A-t-il eu raison de lui faire confiance, de lui donner ses propres disciples ? Sa conduite est si étrange. “Il tient dans sa main la pelle à vanner.” Pourquoi ne vanne-t-il pas avec gloire et majesté ? La réponse est venue. Aux disciples de Jean venus l’interroger, Jésus a répondu :”Allez annoncer à Jean ce que vous voyez et entendez : les aveugles voient, les boîteux marchent ...” Jean n’a plus de doutes. Il peut à présent rendre le dernier témoignage. Il a bien rempli sa mission. C’est l’anniversaire d’Hérode. Salomé danse et envoûte le roi ivre :” Demande-moi tout ce que tu voudras, fut-ce la moitié de mon royaume.” Ce sera la tête de Jean sur un plateau.


MR - SAINT ADELPHE (5ème s.)
Evêque de Metz. L’histoire authentique de sa vie ne nous est pas connue. Son biographe légendaire nous apprend qu’il gouverna pendant dix-sept ans son troupeau, le protégeant contre la fureur des idolâtres.

SAINT ARCADE (3ème s.)
Evêque d’Arsinoé dans l’île de Chypre. Il fit ses études à Constantinople, mais revint dans ses montagnes y vivre sans distraction, dans la prière et la méditation des Saintes Ecritures. Il eut de nombreux disciples qu’il éclaira par sa vie et sa parole.

SAINT FROU (8ème s.)
Solitaire, disciple de saint Merry. Il est fêté à cette date à Paris et le 22 avril au martyrologe de France.

MR - Bienheureux EDMOND RICE (+ 1844)
Irlandais d'origine, il vendit son commerce et ouvrit une école pour l'éducation des enfants pauvres. A 25 ans, il se marie. Sa jeune femme meurt deux ans plus tard lui laissant une fillette handicapée dont il s'occupera toute sa vie. Après avoir assuré l'avenir de sa fille, il fonda la congrégation des "Frères chrétiens" pour l'éducation des enfants pauvres et celle des "Frères de la Présentation" pour ouvrir des écoles : "Confiant dans l'aide de Dieu, écrit-il, j'espère pouvoir éduquer ces garçons à devenir de bons catholiques et de bons citoyens." Il assura avec charité et abnégation le soin des malades durant les années de peste. Il avait 82 ans quand il s'en remit à Dieu.

MR - SAINTE JEANNE JUGAN (+ 1879)
Fondatrice des Petites Soeurs des Pauvres. “Dieu me veut pour lui, répondit-elle à un jeune homme qui la demandait en mariage. Elle avait alors dix-huit ans et était employée de maison depuis deux années. Elle avait perdu son père, disparu en mer à Cancale alors qu’elle n’avait que quatre ans. Ayant fait dès son enfance, l’expérience de la pauvreté, elle fut confrontée à une misère plus grande encore lorsqu’elle vint travailler à Saint Servan. Durant l’hiver de 1839, elle accueillit chez elle, dans son petit logement, une femme âgée, aveugle et paralysée qui survivait seule dans un taudis. D’autres jeunes femmes s’associèrent à elle et, en 1842, elles s’appelèrent :”Les servantes des pauvres.” Pauvres elles-mêmes, la quête fut leur ressource essentielle et l’occasion de demander aux personnes aisées de partager leurs biens avec les pauvres que Jeanne appelait “les membres souffrants de Jésus-Christ.” La congrégation connut un grand développement en Europe et même dans d’autres continents. A partir de 1852, une cabale de quelques religieuses la firent exclure de la direction de sa congrégation et elle fut soumise, ignorée, à une sorte de réclusion. “Je ne vois plus que Dieu seul”, disait-elle. On reconnut son humilité et sa sainteté au moment de sa mort.


MR - Bienheureux RICHARD HERST (+ 1618)
Père de famille et paysan dans le Lancaster au Royaume Uni, il fut martyr de sa fidélité à l’Eglise romaine. F
aussement accusé de meurtre, sous le roi Jacques Ier, il préféra en effet la mort à la liberté qu’on lui proposait s’il abandonnait la foi catholique, et il fut condamné au supplice de la pendaison.

MR - SAINTE SABINE (+ 119)
Il n’est pas douteux qu’elle ait subi le martyre pour avoir enterré sa servante victime de la persécution. Elle vivait sans doute à Vindenia en Ombrie. Une église bâtie à Rome en son honneur sur le mont Aventin en fit une sainte romaine très célébrée.

MR - SAINT SEBBE (7ème s.)
Roi d’Essex en Angleterre, les Saxons orientaux. Selon saint Bède le Vénérable, il était plus fait pour l’épiscopat que pour la royauté. “Il préférait une vie de caractère monastique à toutes les richesses et à tous les honneurs de son royaume.” Il connut trente ans de règne paisible et voulut mourir revêtu de l’habit monastique, qu’il avait longtemps désiré. Ses reliques reposèrent à Saint Paul de Londres et furent détruites lors du grand incendie de 1666 qui ravagea la cathédrale.

SAINT TAKLA (+ 13ème s.)
A vingt deux ans, inspiré par l’archange saint Michel, il se fit moine et pendant quarante ans, parcourut son pays, l’Ethiopie, convertissant ses compatriotes qui s’adonnaient à la sorcellerie. Grande était son influence. Des centaines de disciples suivaient ses conseils évangéliques. Il vécut vingt-neuf ans dans l’anfractusité d’un rocher, ne pouvant ni s’asseoir ni se coucher, mais toujours en extase. Il n’est pas de saint plus populaire dans l’Eglise éthiopienne.

MR - SAINT BASILLE (?)
Elle vécut à Smyrne, en Pannonie, l'actuel Mitrovica dans le Kosovo.

MR - SAINT VICTOR DE NANTES (6ème siècle)
Il vécut en solitaire à Campbon au pays nantais. Son culte connut au cours des siècles des périodes de ferveur et d’abandon. Le nom de saint Victor fut inscrit au bréviaire de Nantes très tôt, et sa mémoire fut étendue à tout le diocèse en 1836.

MR - SAINT MERRY (+ 700)
ou Médéric. Prêtre. Né à Autun, il fut offert à Dieu à 13 ans dans l'abbaye Saint-Martin d'Autun. Il assuma cette vocation qui lui avait été imposée par les traditions de son temps
. Il se donna pleinement à Dieu. Au cours des années, les moines remarquèrent son intelligence et sa fidélité religieuse. Pour cette raison, ils le choisirent comme abbé avec l’accord de l’évêque. Plus tard, il chercha la solitude et quitta son monastère pour vivre dans un ermitage dans le Morvan. Les disciples se firent nombreux autour de lui et, toujours par recherche de la solitude, il se rendit à Champeaux en Brie près de Melun où il s’arrêta, malade, mais, dès sa guérison, il reprit sa marche vers Paris, pour être proche de la tombe de saint Symphorien, fondateur de l’abbaye d’Autun qui se trouve dans l’église de Saint Germain des Prés. Il vécut en reclus, hors des murs de la ville de ce temps-là, pendant trois années, dans un ermitage qui est maintenant au coeur même de Paris non loin de la cathédrale.

MR - Bienheureux JEAN DE PÉROUSE (+ 1231)
Jean de Pérouse, prêtre, et Pierre de Sassoferrato, religieux, tous deux Frères mineurs, qui, pour avoir prêché la foi chrétienne aux Maures de la ville, furent décapités sur l’ordre du roi sur la place publique, à Valence en Espagne. Ils avaient été envoyés en 1216 par saint François d'Assise por prêcher Jésus-Christ dans la région entre Téruel et Valence.

MR - Bienheureuse BRONISLAVA (+ 1259)
Nière de saint Hyacinthe de Pologne, elle entra dans l’Ordre des Religieux Prémontrés. Elle voulut mener une vie humble et cachée et, quand son couvent près de Cracovie fut détruit par les Tartares, vécut reclusedans une cabane, seule avec Dieu. Son culte fut confirmée en 1839.

MR - Bienheureux LOUIS-WULPHY HUPPY (+ 1794)
Prêtre de Limoges et martyr, sous la Révolution française, en raison de son sacerdoce fidèle à l'Église catholique romaine. Il fut déporté sur un bateau négrier, sur l’ïle Madame, au large du port de Rochefort, dans des conditions inhumaines et mourut de la contagion répandue à bord, à l’âge de vingt-huit ans.

MR - Bienheureux CONSTANTIN FERNANDEZ ALVAREZ (+ 1936)
et François Monzon Romeo, prêtres dominicains et martyrs, exécutés l’un à Valence l’autre à Hijar, près de Teruel, victimes de la persécution déchaînée contre l’Église au cours de la guerre civile en Espagne.

MR - Bienheureux DOMINIQUE JEDRZEJEWSKI (+ 1942)
Prêtre de Vladislava et martyr. Curé de Goslawice, quand la Pologne fut soumise à l’occupation nazie, il fut déporté en Allemagne et mourut à la suite des mauvais traitements subis au camp de concentration de Dachau en Bavière.

 

MR - Bienheureuse SANCIE (+ 1942)
Durant la guerre qui frappait son pays, Janine Szymkowiak, religieuse polonaise des Filles de la Vierge Marie des Douleurs, mit tout son zèle à venir en aide aux prisonniers en particulier à Poznan en Pologne.

 

MR - Bienheureuse THÉRÈSE BRACCO (+ 1944)
Martyre. Née dans une famille de cultivateurs dans la région des Langhe, au Piémont (Italie) alors qu’elle travaillait dans les champs, au cours de la deuxième guerre mondiale, elle préfère mourir plutôt que de céder à la violence d'un militaire qui veut attenter à sa virginité. Elle veut rester fidèle au Christ.


Retour au tableau mensuel

© 2005-2006 - Tous droits d'édition, de reproduction et de traduction réservés - infocatho