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Les saints du 8 septembre

MR - LA NATIVITÉ DE LA VIERGE MARIE.
Fête liturgique
de la Vierge Marie, de la race d’Abraham, de la tribu de Juda, de la descendance du roi David : sa naissance annonça la joie au monde entier. Les évangélistes ne nous disent pas où est née Marie. Pour eux, l'essentiel c'est d'annoncer Jésus. On sait seulement qu’elle était parente d’Elisabeth qui habitait en Judée. Il n’est donc pas impossible qu’elle soit elle-même originaire de Jérusalem comme le veut une antique tradition dont on trouve trace dans l’évangile apocryphe de Jacques, qui nous parle des parents de la Vierge, Joachim et Anne Il existait également et très anciennement, à Jérusalem, une maison appellée "la Maison d’Anne." Près de cette maison fut érigée une église dont la dédicace eut lieu un 8 septembre. L’anniversaire de cette dédicace fut commémorée chaque année. La fête s’étendit à Constantinople au 5ème siècle puis en Occident. Plus tard, on lui adjoignit la fête de sa conception, neuf mois auparavant d’où le 8 décembre. La Nativité de Marie est une des grandes fêtes de l’année liturgique byzantine car elle inaugure l’économie du salut et l’insertion du Verbe de Dieu dans l’histoire des hommes.

MR - SAINT ADRIEN (+ 304)
Martyr, qui subit la mort à Nicomédie en Bithynie. Les déatils de sa biographie ont été "améliorés" avec le temps et la dévotion. Officier païen dans les armées impériales, il protégeait les prisonniers chrétiens et fut lui-même arrêté durant la persécution de Maximien. Avec ses compagnons emprisonnés, il comparut devant le juge. Battu à coups de bâtons, il ne fut bientôt que plaies sur tout le corps. Ses compagnons squelettiques à cause d’une très longue incarcération, furent un temps épargnés. Puis ils furent tous condamnés à avoir les jambes et les bras coupés pour n’être qu’un corps sans membres. Ils périrent les uns après les autres dans les douleurs de ce supplice. Les reliques de saint Adrien furent transférées à Rome et, en son honneur, le pape Honorius Ier convertit en église la Curie du Sénat romain.

MR - SAINT FAUSTE (+ 311)
Prêtre d'Alexandrie et martyr égyptien avec six cent soixante autres martyrs dont Dius et Ammon, prêtres et Philéas, Hésyque, Pacôme et Théodore évêques, tous martyrs, qui reçurent la couronne du martyre dans la persécution de Maximin Daia.

SAINT EUSEBE (+ 362),
Martyr avec les saints Nestabe et Zénon. Trois frères qui, durant la persécution déclenchée par Julien l’Apostat, furent massacrés à Gaza en Palestine par une troupe de païens parce qu’ils refusaient de revenir au culte des idoles.

MR - SAINT ISAAC (+ 438)
Évêque arménien et fils du catholicos (patriarche) arménien, saint Nersès le Grand. Il succéda à son père et mis en oeuvre les structures de l'Église arménienne en en étant le législateur civil et ecclésiastique. Il traduisit en arménien la Sainte Écriture et la liturgie pour favoriser la vie chrétienne du peuple ; il fonda de nombreux monastères et donna son adhésion à la foi confirmée au Concile d’Éphèse, mais, bientôt expulsé de son siège, il mourut en exil, à Bagrevand en Grande Arménie.

MR - SAINT SERGE Ier (+ 701)
Pape. Né à Palerme en Sicile, il était syrien d’origine par ses parents. Il donna de grands soins à l’évangélisation des Saxons et des Frisons et favorisa l’élan missionnaire en conférant l’épiscopat à saint Willibrord. Il s'opposa à l'ingérence des empereurs byzantins dans les affaires de l'Église et apaisa bien des controverses et des disputes. Il introduisit l'invocation "Agnus Dei" dans la liturgie romaine. Il établit les quatre fêtes liturgiques mariales : l’Annonciation, la Dormition, la Nativité et la Purification.

MR - SAINT CORBINIEN (+ 725)
Il est né probablement à Arpajon, près de Paris. Il s’appela d’abord Waldkiso comme son père. Il prit le nom de sa mère, Corbinia, pour lui témoigner son affection, quand elle fut devenue veuve. Tout d'abord ermite, il se rend quelques années plus tard, on le retrouve à Rome où il voudrait, là encore, devenir ermite dans l’une ou l’autre des catacombes, près du tombeau des martyrs. Le Pape Grégoire II le reçut comme un personnage important, mais n’accordq pas de réponse positive à sa demande. Il lui confère l’épiscopat et le charge d’entreprendre la conversion de la Bavière dont quelques habitants seulement étaient alors chrétiens. Le duc régnant l’accueille et le soutient. Saint Corbinien réside alors à Freising qui est aussi la ville de résidence du duc de Bavière, Grimoald. Il obtient de Grimoald qu’il se sépare de sa femme Pilitrude en raison de sa situation matrimoniale non conforme aux canons de l’Eglise. Saint Corbinien doit quitter Freising de peur d’être assassiné par les fidèles de l’ancienne duchesse. Quand celle-ci fut emmenée comme otage par les Francs, il reviendra à Freising où il meurt au moment où Charles Martel achève la conquête de la Bavière. Il est ainsi le premier évêque du diocèse de Münich en Bavière, et le pape Benoît XVI, son successeur, en fait mention dans ses armes pontificales en y insérant l'ours de saint Corbinen.

MR - SAINT PIERRE DE CHAVANON (+ 1080)
Originaire de Langeac en Auvergne, il fut tout d'abord prêtre séculier. Désireux d’une vie plus parfaite, il se cacha à Pébrac au diocèse du Puy. Dans ce lieu de retraite, il fonda un monastère de chanoines réguliers, dont il fut le supérieur.

Bienheureux GUILLAUME DE St THIERRY (+ 1149)
Né à Liège dans une famille noble. Alors qu'il était abbé bénédictin de Saint Thierry, près de Reims, il vint à Clairvaux pour voir saint Bernard et se lia avec lui d'une profonde amitié : c'est sur les demandes réitérées de l'abbé bénédictin que Bernard écrivit l'Apologie de son Ordre cistercien. Rempli d'estime pour cet Ordre et enflammé du désir de la solitude, il finit par abandonner sa charge abbatiale pour embrasser la pauvreté cistercienne à l'abbaye de Signy. Lorsqu'il ne lui fut plus possible de suivre ses frères dans leurs durs travaux, il se réfugia dans une humilité plus profonde et une méditation plus assidue, et consigna les lumières qu'il puisait dans l'oraison en des écrits tout pénétrés de science théologique et de piété. Le plus célèbre d'entre eux est la "lettre d'or" adressée aux chartreux du Mont Dieu, installés eux aussi dans les Ardennes. On lui doit aussi le premier livre de la vie de saint Bernard, composé du vivant même du saint. Il fait partie de ce qu'on appelle quelquefois la "première génération" des auteurs spirituels cisterciens, avec saint Bernard de Clairvaux, Bienheureux Guerric d'Igny et Aelred de Rievaulx.

SAINTE BELINE (+ 1153)
Originaire de Landreville près de Troyes en Champagne, dans une famille paysanne, elle refusa les avances coupables du seigneur du pays pendant qu’elle gardait les troupeaux de son père. Dépité, il lui trancha la tête. Sainte Béline fut considérée comme une martyre de la virginité et fut canonisée solennellement quelques années plus tard, en 1203.

MR - Bienheureuse SÉRAPHINE SFORZA (+ 1478)
Mariée au duc de Pesaro dans les Marches d'Ancône, Alexandre Sforza , elle éprouva beaucoup d’adversités dans sa vie conjugale. Chassée par son époux, elle se réfugia dans le couvent des clarisses, à Pesaro, et passa le reste de sa vie dans l’humilité, sous la Règle de sainte Claire. Elle a été béatifiée en 1754.

SAINT SERAPION DE PSKOV (+ 1481)
Originaire de Youriev en Russie, il s’installa dans la région de Pskov auprès de saint Euphrosyne dont il suivit la rigoureuse ascèse. Il s’efforçait de ne jamais rester oisif et consacrait son temps à la prière et à la lecture de l’Ecriture Sainte. Il avait coutume de dire qu’un seul "Kyrie" chanté à l’église par les moines rassemblés en un seul corps devant Dieu par la prière liturgique valait mieux que les Douze psaumes récités dans sa cellule selon le Règle monastique. Connaissant le lituanien et le finnois, il consacra une partie de sa vie à affermir la foi orthodoxe chez ceux qui parlaient ces langues.

MR - SAINT THOMAS DE VILLENEUVE (+ 1555)
Évêque de Valence en Espagne. Fils d'un meunier, il entra chez les Ermites de Saint-Augustin à Salamanque. Il enseigna la théologie à l'Université, puis à Burgos et enfin à Valladolid. Provincial de son Ordre, puis chapelain royal, il reçut par obéissance la charge épiscopale et, entre autres vertus pastorales, il excella tellement dans un ardent amour des pauvres qu’il dépensait tout pour les indigents, au point de ne pas même garder un lit pour lui. Ce qui lui valut d'être surnommé "l’aumônier" à cause de son amour pour les pauvres. Par ses écrits ascétiques et mystiques, il apparaît comme l’un des plus grands représentants de l’Ecole spirituelle espagnole du 16ème siècle. Il a été canonisé en 1658.

MR - Bienheureux THOMAS PALASER (+ 1600)
Prêtre martyr et les bienheureux martyrs Jean Norton et Jean Talbot, condamnés à mort sous la reine Élisabeth Ière, le premier parce qu’il était revenu, bien que prêtre, en Angleterre, les deux autres à cause de l’aide qu’ils lui avaient fournie. Tous les trois subirent le supplice du gibet à Durham.

MR - Bienheureux MARTYRS DE NAGASAKI (+ 1628)
Les uns étaient franciscains espagnols, et d’autres religieux dominicains japonais. Avec eux furent martyrisés 19 laïcs japonais appartenant au Tiers-Ordre de Saint Dominique. Antoine de Saint-Bonaventure, franciscain, et Dominique Castellet, dominicain, étaient prêtres. Leurs compagnons étaient religieux et laïcs, qui tous, même des enfants, subirent le martyre pour le Christ : Lucie-Louise, veuve ; Jean Tomachi et ses fils, Dominique, Michel, Thomas et Paul ; Jean Imamura, Paul Sadayu Aybara, Romain Aybara et son fils Léon, Jacques Hayashida, Matthieu Alvarez, Michel Yamada et son fils Laurent, Louis Higashi et ses fils François et Dominique.

SAINT SOPHRONE DE GEORGIE (+ 1803)
Ordonné prêtre, il fut envoyé en 1776 pour servir d’aumônier aux ouvriers grecs qui travaillaient dans les mines de Géorgie. Son zèle et sa charité à leur égard le rendirent si cher à ses fidèles qu’ils le contraignirent à devenir évêque. Lors d’une invasion des Lezgs asiatiques, il fut capturé avec d’autres chrétiens qui furent vendus comme esclaves dans différentes villes du Caucase. Racheté par une femme catholique romaine, il put rejoindre Trébizonde et se retira dans la quiétude de son premier monastère. Il y connut la jalousie de l’higoumène. Soucieux de la paix fraternelle, il se réfugia dans son pays natal.

MR - Bienheureux FRÉDÉRIC OZANAM (+ 1853)
Homme d’une érudition et d’une piété remarquables, il mit sa science éminente au service de la défense et de la propagation de la foi, montra aux pauvres une charité assidue dans la Société de Saint-Vincent de Paul et, père exemplaire, fit de sa famille une église domestique. Son père était médecin à Milan et ancien officier de cavalerie dans les armées napoléoniennes. En 1815, quand la ville repassa sous domination autrichienne, la famille Ozanam rentra en France, où Frédéric fit ses études de droit. Il était alors logé par Ampère. C'est alors que ses opinions politiques se dirigèrent vers le républicanisme, car il fut très marqué par la révolte des ouvriers tisserands, les Canuts à Lyon. Sa vie s'orienta vers l'aide aux plus démunis. Il décida, en avril 1833, avec des amis parisiens de fonder une petite société vouée au soulagement des pauvres, qui prit le nom de Conférence de la charité. La conférence se plaça sous le patronage de saint Vincent de Paul. Il fut alors aidé dans sa tâche par sainte Rosalie Rendu, des Filles de la Charité. En 1839, il obtint son doctorat ès lettres, puis l'agrégation pour devenir professeur de littérature comparée à la Sorbonne. Il s'engagea également en politique, se présentant, sans succès aux élections législatives de 1848. En 1841, il se maria. Peu après, il fut atteint par la maladie et mourut à Marseille en 1853.

MR - Bienheureux MARTYRS ESPAGNOLS (+ 1936)
Martyrs durant la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile en Espagne : à Almeira en Andalousie, Joseph-Cécile (Boniface Rodriguez Gonzalez), Théodemire-Joachim (Adrien Sainz Sainz) et Evence-Richard (Eusèbe-Alonso Urjurra), frères des Écoles chrétiennes ; dans la région de Valence, à Paterna, Ismaël Escrihuela Esteve, père de famille, et à Buñol, Josèphe de Saint-Jean de Dieu (Josèphe Ruano Garcia) et Dolorès de Sainte-Eulalie (Dolorès Puig Bonamy), vierges, Sœurs des Anciens abandonnés ; à Villa Real en Castille, Pascal Fortuño Almela, prêtre franciscain ; et à Alcoy en Galice, Marin Blanes Gimer, père de neuf enfants.

MR - Bienheureux ADAM BARGIELSKI (+ 1942)
Prêtre de Lomza en Pologne et martyr. Sous l’occupation de la Pologne par le régime nazi, il se livra spontanément à la Gestapo à la place de son vieux curé et, après un détention dans plusieurs camps, il fut frappé à mort par un garde, au camp de concentration de Dachau en Bavière.

MR - Bienheureux LADISLAS BLADZINSKI (+ 1944)
Prêtre polonais de la Congrégation de Saint-Michel et martyr. Arrêté sur dénonciation avec trois confrères, il fut déporté. Assigné aux travaux dans une carrière de pierre près de Gross-Rosen en Allemagne, il y fut précipité par un garde.


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