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Les saints du 9 septembre

MR - SAINT PIERRE CLAVER (+ 1654)
Mémoire liturgique. Prêtre de la Compagnie de Jésus. Fils d'un fermier des environs de Barcelone, il entra chez les jésuites. Envoyé à Majorque, spécialement encouragé par saint Alphonse Rodriguez, portier du collège de la Compagnie à Majorque, il répondit à la vocation missionnaire qu'il entendit alors. il part en Colombie à Carthagène où il est ordonné prêtre. Pendant plus de quarante ans jusqu’à sa mort, il donna tous ses soins, avec une admirable abnégation et une rare charité, aux noirs réduits en esclavage, devenu par un vœu spécial " esclave des Nègres pour toujours ". L'on estime à près de trois cent mille ceux qu'il régénéra de sa propre main, par le baptême du Christ.Il a été canonisé en 1888.

MR - SAINT GORGON (+ 203 ou 304)
Martyr avec saint Dorothée. Favoris de l'empereur Dioclétien et officiers de sa garde, ils refusèrent de renier le Christ. Nous devons à Eusèbe de Césarée, leur contemporain, la réalité de leur martyre, semblable à bien d’autres habituellement employés pour obtenir le reniement des chrétiens : Suspendus au chevalet, leur peau est arrachée par des onglets de fer. Puis les bourreaux les avivent avec du sel et du vinaigre. Enfin, ils sont lentement pendus pour être étranglés jusqu’à la mort. Ils reposent à Rome, au cimetière “Aux deux lauriers” sur la voie Labicana

SAINT DOROTHEE L'ERMITE (4ème s.)
Anachorète dans la Thébaïde en Egypte où il vécut dans l'humilité des tâches quotidiennes. Tout en se livrant à l’oraison, il ramassait des pierres pour bâtir les cellules de ceux qui ne pouvaient le faire. La nuit, il tressait des paniers et les vendait pour vivre. Pallade, écrivain ecclésiastique et ami de saint Jean Chrysostome, était l’un de ses disciples.

SAINT SEVERIEN (4ème s.)
Martyr à Sébaste en Arménie où il était soldat. Chrétien, il refusa d’offrir l’encens à la statue de l’empereur Licinius et, pour cela, il fut suspendu avec une pierre aux pieds et son corps distendu fut déchiré à coups de fouets jusqu’à ce qu’il rende le dernier soupir.

SAINT ULPHACE (5ème s.)
qui mena la vie érémitique dans le diocèse du Mans. Une localité située près de Montmirail prit son nom : 72570 Saint Ulphace.

SAINT VERAN (+ 480)
Moine de Saint Honorat de Lérins puis évêque de l’ancien siège de Vence, actuellement au diocèse de Nice, il était le fils de saint Eucher, évêque de Lyon. Il se consacra à l’évangélisation de l’arrière pays provençal qui en garde la mémoire : 05350 Saint Véran.


MR - SAINT CIARAN LE JEUNE (6ème siècle)
Prêtre et abbé, fondateur du monastère de Clonmacnois, sur le Shannon dans le Meath occidental. Il fut formé à la vie monstique par saint Finian de Clonard. Il est l'un des "douze apôtres de l'Irlande". Il fit de son monastère l'un des plus grands centres religieux et culturels du pays, donnant à ses moines une règle extrêmement austère qu'on appelle la loi de Kiaran.

SAINT OMER (+ 670)
Né sans doute en Normandie il était moine à Luxeuil avec saint Bertin que nous avons fêté récemment, quand, en 637, le roi Dagobert l’envoya comme évêque à Thérouanne dont les habitants étaient redevenus païens. Saint Omer rechristianisa l’Artois et la Flandre. Avec saint Bertin, il fonda l’abbaye de Sithiu devenue abbaye Saint Bertin et berceau de la ville de Saint Omer. Il y recrutait ses missionnaires. Devenu aveugle vers la fin de sa vie, il répondait à ceux qui l’en plaignaient :"Ne prenez point souci de mes yeux. Dieu s’en occupe et il sait mieux que moi ce qui me convient."

SAINTE OSMANE (7ème s.)
Princesse d’Irlande, elle quitta son pays pour suivre sa vocation d’ermite. Elle vécut dans la région de Saint Brieuc, puis dans le pays sarthois où le lieu de sa mort a pris son patronyme : 72120 Sainte Osmane. Lors des invasions normandes, ses reliques furent apportées à Saint Denis, près de Paris.


MR - Bienheureuse MARIE TORIBIA (7ème siècle)
Surnommée de la Cabeza, épouse de saint Isidore le laboureur, qui mena avec lui une vie humble et laborieuse. Veuve elle se retira à Caraquiz en Castille. Son culte fut approuvé en 1697.

Bienheureux ALAIN DE LA ROCHE (+ 1475)
Breton originaire de Dinan dans le diocèse de Saint-Malo, il fut un grand prédicateur dominicain, séjournant à Paris et à Lille, parcourant la France, l’Allemagne et les Pays Bas pour développer la dévotion du chapelet et fonder des confréries du Rosaire. Il fonda la première à Douai. C’est à Zwolle aux Pays-Bas qu’il partira contempler les mystères du Christ qu’il faisait méditer par le Rosaire. Son culte n'est pas officiellement confirmé.

Bienheureuse SERAPHINE (+ 1478)
Sueva Montefelto était la petite nièce du pape Martin V. A seize ans, elle épousa Alessandro Sforza, duc de Pesaro, un veuf notablement plus âgé qu’elle qui l’avait d’abord bien traitée, puis se mit à la haïr. Son mari avait installé une maîtresse au palais, en revenant de guerre, et, de son côté, Suéva l’avait trompé, pendant qu’il se battait, complotant même sa mort avec l’aide du seigneur Malatesta de Rimini. En 1457, alors qu’elle a vingt-cinq ans, son mari la force d’entrer au couvent des clarisses de Pesaro. Elle ne s’est pas convertie et son époux place des sbires devant le couvent pour empêcher sa fuite. Il vient avec des juges pour lui arracher des aveux sur ses infidélités et ses tentatives criminelles. Elle ne les avoua ni ne les nia, se bornant à garder le silence. Après vingt mois de cette réclusion forcée, elle change de nom en celui de Sérafina, prend l’habit de Sainte Claire et se décide de passer le reste de sa vie dans la prière, la pénitence et la paix. C’est ainsi qu’elle vécut les vingt dernières années de sa vie. Elle était abbesse depuis trois ans quand elle mourut. Le pape Benoît XIV la béatifia en 1754, à la demande des habitants de Pesaro, comme quoi une ancienne pécheresse peut devenir une sainte quand elle répond à la grâce de Dieu.

SAINT JOSEPH DE VOLOKOLAMSK (+ 1515)
Originaire de la province russe de Kalouga, il se retira dans un monastère à l’âge de vingt ans. Désigné comme higoumène, il rencontra l’opposition de plusieurs des moines. Il partit donc en pèlerinage dans de nombreux monastères de la Russie et finalement se rendit dans son pays natal, Volokolamsk où il fonda un monastère dédié à la Sainte Mère de Dieu. Il put y régler la vie des moines avec toute l’austérité qu’il désirait. Il était partisan du droit des monastères à la propriété de grands biens, mais dans le but de servir l’Eglise et les pauvres. Pour lui la richesse monastique ne devait pas être une acquisition égoïste, mais un bien commun de toute l’Eglise. Il s’opposait de la sorte à saint Nil Sorski pour qui les moines doivent vivre dans le dépouillement et la pauvreté. Les conciles de l'Église orthodoxe russe de 1503 et de 1504 reconnurent que les deux tendances peuvent et doivent coexister dans l’Eglise.

MR - Bienheureux GEORGES DOUGLAS (+ 1587)
eorges Douglas, p Prêtre et m Martyr. Maître d’école d’origine écossaise, ordonné prêtre à Paris, il subit, sous la reine Élisabeth Ière, le supplice de la pendaison, parce qu’il avait persuadé d’autres personnes d’embrasser la foi catholique romaine.

MR - Bienheureuse MARIE-EUTHYME (+ 1855)
Emma Hüffing, religieuse des Sœurs de la Compassion servit Dieu dans les malades avec une piété, une bonté et un oubli de soi remarquables, jusqu'à sa mort à Münster en Allemagne.

MR - Bienheureux PIERRE BONHOMME (+ 1861)
Prêtre, qui, au lendemain des tourmentes de la Révolution françise, travailla d’ne manière admirable aux missions populaires et à l’évangélisation des campagnes. Il fonda la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Calvaire, à qui il confia le soin des jeunes, des malades et des nécessiteux. Missionnaire du Quercy, c'est au pied de Notre Dame de Rocamadour qu'il va puiser force et inspiration. Après dix années consacrées au renouveau et à l'évangélisation des campagnes, en 1848, au cours de la Mission de Puy l'Evêque, un village du Lot, il perd définitivement la voix et doit renoncer à la prédication. Le Missionnaire diocésain n'est plus mais reste le Fondateur et pendant les dernières années de sa vie, il va continuer à œuvrer pour sa Congrégation et par elle. Il chantera la Gloire de Dieu en rejoignant le ciel à Gramat, dans son pays natal.

MR - Bienheureux JACQUES DÉSIRÉ LAVAL (+ 1864)
Né à Croth dans l’Eure, il est le fils d’un paysan aisé. Bel homme, très désintéressé et généreux, il se fit médecin et exerça cinq ans en pays normand. Il recouvra une foi vivante à la suite d’une chûte de cheval et décide alors de se donner à Dieu. Il entre dans la Congrégation des Pères du Saint Esprit, est ordonné prêtre en 1838 et envoyé à l’île Maurice en 1841. Il y trouve 75.000 Noirs fétichistes que les colons traitent à peu près comme des bêtes. Quand il mourut vingt-trois ans plus tard, à Port-Louis, dans l’île Maurice de l’Océan Indien, ils étaient devenus un bloc compact de chrétiens instruits et pratiquants dont les descendants constituent l’Eglise catholiques mauricienne, forte de 250.000 fidèles actuellement. Humble parmi les humbles, il mit en oeuvre une des initiatives remarquables qui déterminera tant de conversions : il s’adjoignit des laïcs comme chefs de prière en multipliant les lieux de culte, des catéchistes, des responsables de petites communautés chrétiennes, c’est-à-dire des pauvres, évangélisateurs des pauvres.

MR - Bienheureux FRANCOIS GARATE ARANGUREN (+ 1929)
Natif de Bilbao en Espagne, il fut religieux de la Compagnie de Jésus, humble frère lai (laïc) qui, pendant quarante-deux ans, s’acquitta, avec une humilité toute chrétienne, de l’office de portier, à l'Université de Bilbao. Austère pour lui-même et menant une vie très pauvre, il était aimable et toujours souriant, ce qui le fit surnommer "Frère Politesse".


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