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Les saints du 10 septembre

SAINT APELLES (1er s.)
Disciple de saint Paul qui le mentionne dans sa lettre aux Romains (Rom. 16. 10). La tradition veut qu’il évangélisa la région de Smyrne. On fait aussi mémoire en ce jour de saint Luc, qui n’est pas l’évangéliste, mais un disciple de saint Paul qui parle également (1 Tim. 4. 11) et de saint Clément, qui n’est pas l’évêque de Rome (Philippiens 4. 3).

MR - SAINT NÉMÉSION (+ 250)
Martyr. D’abord accusé calomnieusement de vol, il fut déféré au juge et acquitté, mais peu après, durant la persécution de Dèce, il fut dénoncé comme chrétien devant le juge Émilien qui lui fit appliquer deux fois la torture, puis le fit brûler avec des brigands, le rendant par là semblable au Sauveur crucifié entre deux bandits à Alexandrie .

MR - SAINT NEMESIANUS (+ 257)
Et ses compagnons Félix, Lucius, un autre Félix, Litteus, Polyanus, Victor, Iader et Dativus, évêques, de nombreux autres martyrs prêtres et diacres qui, au commencement de la persécution de l'empereur Gallien, furent arrêtés en Numidie, Algérie orientale. Ils reçurent d’abord la bastonnade pour le nom du Christ, puis furent mis aux fers et relégués aux carrière de marbre de Sigum où ils achevèrent, dans les lentes souffrances de ces lieux, leur témoignage pour le Christ. Nous avons encore une lettre que saint Cyprien leur adressa pour les soutenir dans la communion de l'Église.


MR - SAINT ÉMILIEN (+ 374)
Vénéré comme le premier évêque de Valence en Gaule.

SAINT PAULIN LE JEUNE (+ 437)
Il n'était encore qu'un enfant quand le roi vandale Genséric, frappé par la beauté de ce jeune africain, le soumit alors à un esclavage immoral et abject. Voyant qu’il ne pouvait lui arracher du coeur la foi catholique, il lui fit supporter des tourments encore plus vils, jusqu’à ce saint Paulin en meurt.

MR - SAINTE PULCHÉRIE (+ 453)
Impératrice. Née et morte à Constantinople, c’était une femme supérieure qui marqua l’histoire politique et religieuse de son temps. Dès l’âge de quinze ans, à la mort de son père, elle avait été proclamée "auguste" (impératrice) et nommé tutrice de son frère, Théodore le Calligraphe dont la seule ambition de gouvernement était d’avoir une belle écriture. En 421, elle maria Théodore à une poétesse athénienne qui ne le supporta pas longtemps et le quitta. Théodore passait toujours son temps à copier des manuscrits, laissant sa soeur Pulchérie gouverner à sa place jusqu’au jour où il s’enticha de l’eunuque Chrysaphe, destitua les évêques catholiques pour les remplacer par des évêques monophysites. Saint Léon Ier fit appel à Pulchérie. Elle convoque alors le concile de Chalcédoine, en 451, pourchasse les hérétiques et est assez heureux pour battre Attila qui se présente aux frontières de l’empire.

MR- SAINT AGABIUS (5ème siècle)
Évêque de Novare en Ligurie.

MR - SAINT SALVY ( + 584)
Evêque d’Albi. Après des études de droit et ses humanités, il exerça quelque temps comme avocat à Albi. Devenu moine, il conserva ses relations avec les Grands de ce monde. Il fut malgré lui ordonné évêque. Quand survint une épidémie de peste, en bon pasteur, il ne voulut pas s’éloigner de la ville, mais prescrivit des prières publiques et organisa les secours.

MR - SAINT THÉODARD (+ 670)
Évêque de Tongres et martyr. Tout d'abord moine et disciple de saint Remacle à Stavelot-Malmédy en Belgique, il devint évêque de Tongres dans le Limbourg. Il fut assassiné près de Spire en Rhénanie alors qu’il se rendait près du roi Chilpéric.


Bienheureux THOMAS de FARFE (+ 715)
Moine originaire de la Maurienne dans les Alpes françaises, il s’en fut pèleriner à Rome et à Jérusalem. Il passa par Ephèse sur la route du retour auprès du tombeau de saint Jean l’apôtre. Revenu à Rome, il rebâtit un ancien monastère à Farfe dans le duché de Spolète. Il y réunit quelques frères qui partagèrent avec lui la recherche de la perfection religieuse.

MR - SAINT AUBERT (+ 725)
Evêque d’Avranches. Il fut, en 709, à l’origine du pèlerinage au Mont Saint Michel en Normandie, à l’instar de celui du Monte Gargano en Italie. Il y fonda un chapitre de 12 moines vivant en commun, chargé de servir Dieu en chantant sa louange jour et nuit.

SAINT EUNUCE (8ème s.)
Évêque de Noyon et Tournai. Il connut une époque de calamités et de ruines. Charles Martel dépouillait les églises pour financer sa résistance contre les envahisseurs arabes. Il fut nommé évêque lors du concile de Soissons en 745. Il remplit son ministère épiscopal à Noyon avec dévouement et prudence, rétablissant les bonnes moeurs et enseignant l’Evangile.

Bienheureux SERLON DE SAVIGNY (+ 1158)
Fondée vers 1112 par le bienheureux Vital, l’abbaye de Savigny, au diocèse d’Avranches, devient un Ordre sous l’abbatiat de son successeur, le bienheureux Geoffroy. Serlon faisait partie des fondateurs. Elu abbé en 1140, il est confronté à des difficultés qui mettent en péril la vie de son Ordre auquel étaient rattachés vingt-huit monastères bénédictins. Il préfèra demander l’affiliation à Cîteaux pour sauvegarder la vie monastique de la jeune congrégation. Soutenue par le pape Eugène II, l’affiliation est obtenue en 1149. En 1153, Serlon démissionne et se retire à Cîteaux peu avant la mort de saint Bernard, ayant sauvé ainsi sa Congrégation.

MR - Bienheureux OLGER (+ 1214)
Abbé du monastère cistercien de Lucedio, près de Verceil dans le Piémont. Un homme de paix en un temps de haines et de conflits.

MR - SAINT NICOLAS DE TOLENTINO (+ 1305)
Prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin. Originaire des Marches d’Ancône en Italie, il avait une grande vénération pour son saint patron. Il aimait d’ailleurs à se rendre en pèlerinage à Bari, dans le sud de l’Italie où repose l’évêque de Myre. Entré dans l’Ordre des ermites de Saint Augustin, il se consacra totalement au service de la prière et de la Parole. D’une austérité très sévère, très strict pour lui-même, indulgent pour les autres, il offrait souvent à ceux qu’il confessait de faire pénitence à leur place. Il fut canonisé en 1446.

SAINT JOASAPH DE KUBENSK (+ 1462)
Il préféra servir Dieu dans la pauvreté et la prière plutôt que de rester dans les vanités de sa vie princière. Il se confia à la direction spirituelle du starets Grégoire, au monastère du Saint Sauveur au bord du lac de Kouben en Russie. Les miracles qu’il accomplit après sa mort manifestent sa gloire céleste.

MR -Bienheureux MARTYRS DE NAGASAKI (+ 1622)
Ils furent tous arrêtés lors de la grande persécution des shoguns, prêtres, religieux, laïcs, femmes et enfants. Certains connurent quatre années d'emprisonnement, avec d’autres chrétiens, soumis aux tortures raffinées. Elle se composait de cages exposées au vent et au soleil, à la chaleur de l’été et aux rigueurs de l’hiver. Les prisonniers, entassés les uns sur les autres, étaient livrés aux horreurs de la faim, de la nudité et de l’infection. Dès ce moment, nombreux connurent ainsi la mort les uns après les autres, mais de nouveaux captifs arrivaient toujours. Ils furent ensuite amenés à Nagasaki, sur la colline des martyrs où, d’autres chrétiens avaient déjà été crucifiés. Vingt-cinq pieux étaient disposés pour ceux qui allaient y être attachés en vue d’y être brûlés. Puis on amena des chrétiens japonais condamnés à être décapités dont des enfants de quatre sept et douze ans. On plaça leurs têtes face à ceux qui allaient mourir par le feu. Les matières inflammables étaient disposés à deux mètres des poteaux pour que le supplice soit plus lent, les martyrs étant consumés par la chaleur. Parmi eux, les bienheureux Ange Orsucci, Alphonse de Mena, Joseph de Salvanès, Hyacinthe Orfanel, prêtres dominicains, ainsi que Dominique du Rosaire et Alexis, religieux du même Ordre ; Richard de Sainte-Anne et Pierre d’Avila, prêtres franciscains, ainsi que Vincent de Saint-Joseph, religieux du même Ordre ; Charles Spinola, prêtre jésuite, ainsi que Gonzalve Fusai, Antoine Kiuni, Thomas du Rosaire, Thomas Akahoshi, Pierre Sampo, Michel Shumpo, Louis Kawara, Jean Chugoku, religieux de la même Compagnie ; Léon de Satsuma, Lucie de Freitas, Antoine Sanga, catéchiste, et sa femme Madeleine ; Antoine de Corée, catéchiste, sa femme Marie et leurs fils Jean et Pierre ; Paul Nagaishi, sa femme Thècle et leur fils Pierre ; Paul Tanaka et sa femme Marie; Dominique Yamada et sa femme Claire ; Isabelle Fernandez, veuve du bienheureux Dominique Jorge, avec son fils Ignace ; Marie, veuve du bienheureux André Tokuan ; Agnès, veuve du bienheureux Côme Takeya ; Marie, veuve du bienheureux Jean Shoun ; Dominique Ongata, veuve ; Marie Tanaura, veuve ; Apolline et Catherine, veuves ; Dominique Nakano, fils du bienheureux Matthias Nakano ; Barthélemy Kawano Shichiemon ; Damien Yamichi Tanda et son fils Michel ; Thomas Shichiro, Ruf Ishimoto ; Clément Vom et son fils Antoine.

MR - SAINT AMBROISE BARLOW (+ 1641)
Martyr. Édouard Barlow était prêtre bénédictin. Pendant vingt-quatre ans, il confirma  dans la foi et la piété les catholiques de la région de Lancastre ; arrêté alors qu’il prêchait le jour de Pâques, il fut emprisonné puis condamné à mort, sous le roi Charles Ier, parce que prêtre catholique romain, et soumis aux supplices du gibet à Tyburn.

MR- Bienheureux JACQUES GAGNOT (+ 1794)
Prêtre carme et martyr. Déporté sous la Révolution française, à cause de son refus de prêter le serment de la Constitution civile du clergé, il connut des conditions inhumaines, sur un bateau négrier, sur l’île Madame, au large du port de Rochefort. Il y mourut, atteint d’une maladie putride.


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