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Les saints du 14 septembre

MR - FÊTE DE LA CROIX GLORIEUSE
Fête liturgique. Au lendemain de la dédicace de la basilique de la Résurrection, érigée sur le tombeau du Christ, la sainte Croix est exaltée et honorée, comme le trophée de sa victoire pascale et le signe qui apparaîtra dans le ciel, annonçant déjà d’avance à tous son glorieux avènement. Quand, à Jérusalem, la reine sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin, fut convaincue d’avoir retrouvé sur le Mont Calvaire la vraie croix du Christ, elle fit édifier en ce lieu, avec l’aide de son fils, une basilique englobant le Calvaire et le Saint Sépulcre. Cette basilique qui eut pour nom "Résurrection" fut consacrée un 14 septembre. Par la suite, ce jour fut choisi pour célébrer une fête qu’on appela "Exaltation de la précieuse et vivifiante Croix." parce que son rite principal consistait en une ostension solennelle d’une relique de la vraie croix. Ce geste manifestait devant tous que la Croix est glorieuse parce qu’en elle la mort est vaincue par la vie. La fête se répandit à Constantinople où elle connut un éclat nouveau à partir du 7ème siècle parce que les Perses infidèles s’étaient emparés de Jérusalem et avaient emporté dans leur pays la vraie Croix comme trophée de victoire. L’empereur Heraclius alla la reprendre et ramena triomphalement à Constantinople le symbole de la victoire du Christ sur la mort. Progressivement la fête fut célébrée dans toute l’Eglise et des parcelles de cette relique furent distribuées à travers le monde chrétien.

MR - SAINT CORNEILLE (+ 253)
Pape et martyr, qui s’opposa avec force au schisme de Novatien, reçut avec une grande charité dans la communion de l’Église un grand nombre de ceux qui avaient failli dans la persécution. Son pontificat fut en effet marqué par la querelle de la réintégration des "lapsi", chrétiens qui n’avaient pas eu le courage du martyre et avait renié leur foi. Saint Corneille, soutenu par saint Cyprien, les acceptait dans la pénitence. Novatien, élu antipape, leur refusait le pardon. Le schisme se répandit en Italie, en Gaule et même en Orient. Saint Cyprien écrivit alors son traité "Sur l’unité de l’Eglise", où il rappelle le rôle fondamental du Siège des apôtres Pierre et Paul d’où procède l’unité des évêques. Le schisme se réduisit sans totalement disparaître quand arriva une nouvelle persécution. Saint Corneille fut arrêté et exilé à Civitavecchia où il mourut. Son corps fut ramené à Rome et inhumé sur la voie Appia, dans la crypte de Lucine au cimetière de Calliste.

MR - SAINT CYPRIEN (+258)
Évêque, très renommé pour sa sainteté et sa doctrine : dans une période calamiteuse, il dirigea excellemment son Église, ranima l’espérance des confesseurs de la foi dans leur épreuve et, après un dur exil, sous les empereurs Valérien et Gallien, fut condamné par le proconsul à avoir la tête tranchée et consomma son martyre devant un peuple très nombreux. Sa mémoire sera célébrée après-demain.

SAINT CRESCENT (+ 303)
Un jeune romain qui, durant la persécution de Dioclétien, fut décapité sur la voie Salaria, pour être resté fidèle au Christ.

MR - SAINT MATERNE (+ 314)
Premier évêque de Cologne. Les Eglises de Tongres, de Trèves et de Cologne le tenaient pour leur fondateur. Selon une pieuse et imaginative tradition, il aurait été le fils ressuscité de la veuve de Naïm, envoyé par saint Pierre pour évangéliser les contrées du Nord. Il tomba gravement malade et mourut. Saint Pierre le ressuscita une seconde fois. Cette belle légende dit encore bien d’autres choses merveilleuses. En fait les documents historiques disent laconiquement :"Materne, le savant évêque de Cologne, prit une part active au concile de Rome en 313 et à celui d’Arles l’année suivante”. Il avait la confiance de l’empereur Constantin. Il est mort à Cologne.

MR - SAINT PIERRE de TARENTAISE (+ 1176)
D’abord moine à l’abbaye cistercienne de Bonnevaux en Dauphiné, puis fondateur et premier abbé de Tamié, il fut élu au siège épiscopal de Tarentaise et dirigea son Église avec un zèle ardent, vivant comme un moine et cherchant à rétablir la concorde entre les peuples. Il négocia la paix entre le roi d’Angleterre Henri II et le roi de France Louis VII. Il entraina également la Savoie, l’Ordre cistercien puis toute l’Europe à reconnaître le pape légitime Alexandre III contre l’antipape soutenu par l’empereur Frédéric Barberousse. Il mourut au monastère de Bellevaux dans la région de Besançon. Il a été canonisé en 1191.

MR - SAINT ALBERT de JÉRUSALEM (+ 1215)
Entré jeune dans une congrégation de Chanoines réguliers, il en fut élu prieur. Ce qui ne dura que trois ans, étant nommé évêque de Verceil en Italie. Il gouverna cette Eglise pendant vingt années, instruisant son peuple, aidant à la réforme de son clergé, ornant son diocèse d’édifices religieux tout en le débarrassant des dettes de son prédécesseur. Sa prudence, son habileté, sa pénétration d’esprit le fit choisir comme médiateur entre le pape et l’empereur Frédéric Barberousse. Le pape Innocent III le transféra en 1204 au siège patriarcal latin de Jérusalem avec le titre de légat apostolique en Palestine pour quatre ans. Les ermites du Mont Carmel lui demandèrent une Règle écrite, ce qu’il fit en 1209 de telle sorte qu’il peut être considéré comme étant à l’origine de l’Ordre des Carmes. Alors qu’il célébrait la fête de la sainte Croix, il fut assassiné à coups de couteau par un prélat qu’il avait déposé pour inconduite et qui le poignarda au milieu de la procession à Saint Jean d’Acre.

MR - SAINTE NOTBURGE (+ 1313)
Originaire du Tyrol, elle fut engagée comme cuisinière au service du comte Henri de Rottenbourg qui était, lui et sa femme, d’une grande charité. Nothburge les secondait par la charge qui était la sienne. A la mort de ses maîtres, la nouvelle maîtresse du château la prit en aversion et la chassa. Sainte Nothburge entra au service d’un paysan, n’ayant qu’une petite chaumière comme habitation. Elle travailla avec conscience aux travaux champêtres qui lui étaient demandés tout en vaquant à ses exercices de piété. Rappelée au château quelques années plus tard, elle reprit ses gestes de charité avec l’accord du duc. Toujours servante de son seigneur de la terre et fidèle au service de Dieu, elle connut ainsi plusieurs années de bonheur. Une maladie la terrassa à l’âge de quarante-huit ans, à Eben dans le Tyrollaissant dans toute la région de la Carinthie et du Tyrol le souvenir de ses mérites au point que l’Eglise permit qu’on l’honora d’un culte public en 1862.


MR - Bienheureux CLAUDE LAPLACE (+ 1794)
Prêtre d’Autun et martyr sous la Révolution française, parce qu'il refusait de signer la Constitution civile du clergé. Il fut déporté,  dans des conditions inhumaines, sur l’île Madame, au large du port de Rochefort où il mourut d’une maladie putride.

MR - SAINT GABRIEL TAURIN DUFRESSE (+ 1816)
Évêque missionnaire et martyr. Il était né à Ville de Lezoux dans le diocèse de Clermont en Auvergne. Il entra au séminaire des Missions Étrangères de Paris et arriva en Chine en 1777. Après quarante ans d'un ministère sacerdotal très actif et plein de dangers permanents, il fut dénoncé et fut décapité à Chengdu, dans la province chinoise de Sichuan.


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