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Les saints du 15 septembre

NOTRE-DAME DES SEPT DOULEURS.
Mémoire liturgique. La Vierge Marie, qui, debout au pied de la Croix de Jésus, a été associée très intimement et dans la foi à la passion salutaire de son fils. Elle connut le glaive de douleurs que lui avait annoncé le vieillard Siméon dans le Temple au jour de la Présentation de Jésus.


MR - SAINT NICODÈME (+ 2ème siècle)
Prêtre et martyr. Il répondit à ceux qui le pressaient de sacrifier aux idoles :" Je ne sacrifie qu’à Dieu tout puissant qui règne dans les cieux." Il mourut sous les coups de cordes plombées. Le pape Boniface V honora le corps, déposé au cimetière de la voie Nomentane à Rome, en élevant par-dessus une basilique sépulcrale.

MR - SAINT VALÉRIEN (+ 178)
Martyr à Tournus en Bourgogne. Il avait été arrêté lors de la persécution qui décima l’Eglise de Lyon au temps de l’évêque saint Pothin. Il réussit à s’enfuir et s’installa à Tournus où se trouvaient de grands entrepôts marchands. Il s’y bâtit une simple cabane et rencontrait tous ces gens venant de contrées lointaines pour le négoce. Il leur parlait de Jésus-Christ. Découvert, il est à nouveau arrêté et amené devant le juge qui avait condamné les martyrs de Lyon et qui était alors à Tournus. Torturé par des ongles de fer, saint Valérien fut ensuite décapité.

MR - SAINT STRATON (+ 4ème siècle)
Martyr à Tomi en Scythie avec les saints Valère, Macrobe et Gordien, sous l’empereur Licinius.

MR - SAINT NICÉTAS LE GOTH (+ 370)
Martyr. Né sur les bords du Danube dans le pays des Scythes, la Roumanie actuelle, il fut ordonné prêtre mais fut victime de la persécution du roi des Ostrogoths, Antharic. Il fut condamné à périr brûlé vif. Les Églises orientales, en particulier grecques et syriennes l'appellent Nicétas le Grand.


MR - SAINT ALPIN de LYON (4ème siècle)
Évêque de Lyon, qui succéda à saint Just, lorsque celui-ci décida de vivre en ermite.

MR - SAINT EPVRE (+ 507)
Evêque de Toul. Né à Trèves en Allemagne, il aurait tout d'abord été un avocat très doué et respectueux des droits de ceux qu'il défendait. Il fut ordonné prêtre et fut élu évêque de Toul. Son culte connut pendant longtemps une grande popularité dans ce diocèse. Il ne reste actuellement qu’une localité pour en perpétuer la mémoire : 57580 Saint Epvre


SAINT LUBIN DE CHARTRES (+ 560)
Selon sa biographie qui fut très légendaire au Moyen Age, à cause de sa grande personnalité, il était fils de paysans de la région de Poitiers. Ermite, ordonné prêtre, il fut élu abbé de Brou, à Bourg en Bresse dans le Bugey avant de gouverner l’Eglise de Chartres. Ce qui est certain, c'est qu'il fut l'un des plus grands évêques de ce diocèse qu'il anima avec zèle et piété.


SAINT JOSEPH D’ALAVERDI (+ 570)
Il était l’un des douze Pères de Syrie qui furent envoyés aux confins du Caucase pour y prêcher l’Evangile et y fonder le monachisme géorgien. Ses reliques sont conservés dans la cathédrale d’Alaverdi où elles sont encore vénérées.

MR - SAINT ACHARD (+ 687)
Fils d'un officier à la cour de Clotaire II, il fut élevé à l'abbaye Saint-Hiaire de Poitiers. Il fit profession monastique, puis devint abbé de Saint-Benoît à Quincay, non loin de Poitiers. Il fut placé à la tête de l'abbaye de Jumièges, près de Rouen, par saint Philibert à qui il succéda. Cette abbaye comptait environ un millier de moines et il
fut pour tous un père attentif à leur vie quotidienne et un guide spirituel remarquable.

SAINT RIBERT (7ème s.)
Abbé de Saint Valéry sur Somme, il est surtout connu par de belles légendes qui lui font guérir des malades. A Torcy, dans le Pas-de-Calais, une fontaine s’appelle d’ailleurs "la baignerie de Saint Ribert".

MR - LES SAINTS ÉMILE ET JÉRÉMIE (+ 852)
Martyrs. Émile était diacre. Après un très long séjour en prison, pendant la persécution des Maures, sous le calife Abderrahman, ils ils furent décapités et consommèrent ainsi leur martyre, à Cordoue en Andalousie.

MR - Bienheureux ROLAND DE MÉDICIS (+ 1386)
Ermite à Borgo san Domnino dans la forêt de Parme en Emilie (Italie), il appartenait à l'illustre famille florentine des Médicis. Il fut découvert moribond dans la forêt de Borgo, par des chasseurs, là où il s’était réfugié du monde vingt-six ans auparavant. Il n’était plus qu’un vieillard cadavérique, qui avait remplacé son habit tombé en lambeaux par une peau de chèvre. En été, il se nourrissait de fruits, en hiver, il mendiait pour ne pas mourir de faim. Jamais on ne l’avait entendu parler. A plusieurs reprises, on l’avait vu rester cinq, six heures durant, les bras étendus, immobile sur un pied, fixant le ciel. Il fut transporté à l’église voisine, déclara à un confesseur le pourquoi de son silence, de la bizarrerie de sa conduite et de sa volonté de solitude. Il mourut ainsi dans la paix de Dieu.

SAINT SYMEON DE THESSALONIQUE (+ 1430)
Il vécut cette période difficile où la Macédoine se préparait à sortir de l’occupation latine qui durait depuis 210 ans pour tomber sous le joug, plus lourd encore, des Turcs pendant 5 siècles. Tous les habitants qu’ils soient orthodoxes, latins ou juifs, le considéraient comme un père. Il s’illustra aussi par son activité liturgique, composant de nombreux hymnes et rédigeant un vaste commentaire spirituel de tous les symboles des rites de la vie ecclésiastique. Son culte ne s’interrompit jamais et a été reconnu officiellement en 1981.

MR - SAINTE CATHERINE FIESCHI (+ 1510)
Fille d’une noble famille de Gênes, Catherine Fieschi aspire dès son enfance à se consacrer à Dieu. Mais sa noble famille ne l’entend pas de cette oreille, car, à cette époque, le mariage d’une fille est chose importante pour les stratégies familiales. A 16 ans, la jeune fille qui voulait entrer au couvent doit épouser un homme violent, car cette alliance était souhaitable pour la famille Fieschi. Désemparée, elle se livre aux frivolités de la vie mondaine. Mais elle n’y gagne que tristesse et amertume. Subitement à 26 ans, elle change de vie. Une vision du Christ crucifié lui fait mesurer l’inanité de sa conduite. Dès lors le feu de l’amour de Dieu la brûle continuellement. Elle vit tout d’abord une vie de pénitence et de dures austérités afin d’expier ses fautes passées, puis dépassant le souvenir de ses fautes, elle vit dans l’union à Dieu, au milieu d’extases et de phénomènes mystiques. D’un même mouvement, elle convertit son mari, qui mourra tertiaire franciscain, lui le mécréant et le violent. Elle visite les malades, soigne les lépreux et les pestiférés. On lui attribue des écrits, publié en 1551, qui témoignent de ses expériences mystiques. Mais il faut rendre à la vérité qu’elle n’en est pas l’auteur. Elle a été canonisée en 1757.


SAINT BESSARION DE LARISSA (+ 1540)
Il naquit près de Trikkala, en Grèce. Il fut guidé par l’évêque de Larissa, ordonné prêtre puis évêque par lui. Mais les habitants d’Elasson le refusèrent. Il en connut grande peine. A la mort de Marc, il fut nommé métropolite de Larissa par le patriarche oecuménique, prenant soin des besoins matériels et spirituels de ses fidèles. Après sa mort, il fut l’objet d’une grande vénération. Ses reliques furent dérobées par les Turcs et disparurent.

MR - Bienheureux CAMILLE COSTANZO (+ 1622)
Camille Costanzo, pPrêtre de la Compagnie de Jésus et martyr. Sur l’ordre du chef suprême Hidetada, il fut arrêté à Hirado et condamné à être brûlé vif, à petit feu. Jusque sur le bûcher ne cessa de prêcher le Christ. Il a été béatifié en 1867.

SAINT JOSEPH LE JEUNE (+ 1656)
Il est en grande vénération et réputé thaumaturge dans l’Eglise de Roumanie. Né à Dubrovnik en Croatie, il entra jeune au monastère du Pantocrator au Mont Athos. Il y vécut jusqu’à l’âge de quatre-vingt deux ans. Il devint alors métropolite de Timisoara et mourut trois ans après.

MR - Bienheureux JEAN BAPTISTE (+ 1700)
et Hyacinthe des Anges, catéchistes et martyrs à San Francisco Cajonos au Mexique. Refusant d’adorer les idoles ils succombèrent à des coups violents, participant ainsi à la passion du Christ.

SAINT JEAN DE CRETE (+ 1811)
Jeune paysan de vingt ans, il avait abusé avec quelques amis de la boisson au point d’en perdre le sens. En état d'ébriété, ils tuèrent un soldat turc qui passait par là. Jean fut arrêté quelques jours plus tard et resta seize jours dans un cachot infect, ses gardiens lui promettant la liberté s’il reniait Jésus-Christ. Il résista avec la force du Christ et son coeur fut envahi de joie sur le chemin qui le conduisait à la potence.

MR - Bienheureux ANTOINE MARIE SCHWARTZ (+ 1929)
Prêtre à Vienne et fondateur. Son grand désir est non seulement de convertir la société au Christ, mais de la renouveler en lui. N'oubliant pas ses origines modestes, il exerce son apostolat principalement auprès des jeunes apprentis en formation professionnelle. Pour eux, le Père Schwartz fonde la Congrégation de Saint-Joseph de Calasanz apppelée aussi des "Pieux ouvriers". Il se consacre à eux avec amour et créativité, développant rapidement des activités pastorales et sociales (théâtre, chant, musique, formation scolaire). Il construit la première "église des ouvriers de Vienne". Certains jugaient son 'apostolat ouvrier' exagéré. D'autres le trouvaient digne de la plus haute considération. Quant à lui, toujours fidèle à lui-même, il entreprend des actions courageuses, faisant face aux défis quotidiens et se confiant à la Sainte Vierge.

MR - Bienheureux PASCAL PENADES JORNET (+ 1936)
Prêtre et martyr à Llosa de Ranes, dans le pays de Valence, victime de la persécution déchaînée au cours de la guerre civile en Espagne.

MR - Bienheureux LADISLAS MIEGON (+ 1942)
Prêtre de Sandomierz et martyr. Aumônier militaire, quand la Pologne fut soumise au régime nazi, il fut déporté en Allemagne et succomba aux mauvais traitements subis durant sa détention au camp de concentration de Dachau en Bavière.

MR - Bienheureux PAUL MANNA (+ 1952)
aul Manna, pPrêtre et membre de l’Institut pontifical; pour les Missions étrangères (PIME) Né à Avellino dans la province de Caserte en Campanie, il étudie la philosophie à l'Université Grégorienne de Rome. C'est là qu'il entend l'appel du Seigneur et il entre au séminaire des Missions étrangères de Milan en 1891. En 1895, il part pour la mission de Toungoo en Birmanie orientale. Il défend alors l'idée d'un "nouveau Mont-Cassin" dans ce pays en majorité bouddhiste. Il y passe 10 années en tout, mais sa santé ne lui permet pas d'y rester. Il revient définitivement en Italie en 1907 et se consacre à l'expansion missionnaire. Sa devise est: "L'Église toute entière pour le monde tout entier". Il fonde en 1916, autour de la revue, le mouvement de "L'Union missionnaire du Clergé" (U.M.C.). Chargé par la Congrégation romaine pour les missions d'accroître le développement missionnaire dans le sud de l'Italie, il fonde à Ducenta près de Naples, le séminaire du Sacré-Cœur pour les Missions étrangères. En 1924, il est élu Supérieur général de l'Institut des Missions étrangères de Milan et en 1926, à l'instigation de Pie XI, cet Institut fusionne avec le séminaire missionnaire de Rome pour former l'"Institut Pontifical pour les Missions étrangères" (PIME). En 1936 il prend une part prépondérante à la fondation des "Sœurs missionnaires de l'Immaculée". De 1937 à 1941 il dirige le Secrétariat international de l'Union missionnaire du Clergé. Son livre "Fratelli separati e noi" (Frères séparés et nous) a eu un grand retentissement dans l'éveil à l'unité des chrétiens. Il meurt à Naples le 15 septembre 1952. Son corps repose dans le séminaire de Ducenta qu'il avait fondé. On peut dire de lui qu'il fut est un authentique précurseur des intuitions et des orientations missionnaires du Concile Vatican II.


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