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Les saints du 18 septembre

MR - SAINTE ARIADNE (+ 130)
ou Ariane. Sans doute une martyre des premiers siècles à Prymnesse en Phrygie. On ignore où et quand elle mourut, mais comme beaucoup de nos contemporains portent ce nom, nous ne pouvons pas ignorer la date de sa fête qui est la seule chose qui nous reste d’elle.


MR - SAINT OCÉAN (3ème siècle)
Martyr à Nicomédie, en Asie Mineure. De sa vie nous ne connaissons rien de précis. Mais si grande était sa foi en Jésus-Christ qu'il affirma sa fidélité devant le tribunal romain au point d'accepter de mourir martyr pour ne pas le renier.

MR - SAINT FERRÉOL (3ème siècle)
Martyr. On rapporte qu’élevé à la dignité de tribun, il refusa, au moment de la persécution, d’arrêter les chrétiens et que, saisi sur l’ordre du préfet, il fut très cruellement battu de verges et enfermé dans un cachot, d’où il s’évada, mais, repris par ceux qui le poursuivaient et décapité, il obtint ainsi la palme du martyre. Sa mémoire reste vive dans la région : 26110 Saint Ferreol


SAINT METHODE (+ 311)
Évêque d’Olympe près de Tyr, il fut martyrisé par haine du Christ. Écrivain important dans l’Eglise orientale, il a exercé une grande influence sur le monachisme par l’une de ses oeuvres, "le Banquet des dix Vierges" où il fait l’éloge de la chasteté et qui est une transposition chrétienne du "Symposium" de Platon. Il écrivit également un traité sur la résurrection.

MR - SAINT EUSTORGE (+ 355)
Évêque de Milan cité par saint Athanase parmi les évêques d’Italie hostiles à l’arianisme, ce dont il eût beaucoup à souffrir. Saint Ambroise en fait l’éloge.

MR - SAINT SENIER (6ème siècle)
Évêque de Coutances et d’Avranches, il était originaire de cette région de Normandie. Il gouverna son diocèse avec une grande sollicitude. Des miracles accompagnaient sa prédication qu’il portait jusque sur les îles voisines. Le monastère où il se retira pour ses dernières années devint un village et conserve son nom : 50300 Saint Senier sous Avranches.

MR - SAINT FERRÉOL (+ 591)
Cinquième évêque de Limoges. Lors d’une émeute en ville, alors que le peuple voulait mettre à mort Marc, référendaire du roi Childebert, l’évêque l’arracha au péril qui le menaçait. Il est mentionné avec grande vénération par l'historien saint Grégoire de Tours.

SAINTE BERTILLE (+ 660)
Elle vécut dans le Hainaut en Belgique. Princesse de sang royal, épouse de saint Walbert, elle fut une femme d’une grande simplicité, une épouse attentive et une mère de famille dont les deux filles, sainte Aldegonde et sainte Vaudru, firent l’éloge.

SAINT DIZIER (7ème s.)
ou Didier, évêque de Rennes. Sa vie s’écoula dans la pratique des bonnes oeuvres qu’il exerçait au milieu de son peuple. Au retour d’un pèlerinage à Rome avec ses fidèles, il passa dans les Vosges. Des brigands de grand chemin les attaquèrent, espérant leur enlever leurs richesses. Percé à coups de glaive, il s’endormit dans la paix du Seigneur, après avoir prié jusqu’à son dernier soupir.

MR - SAINT EUMÈNE (7ème siècle)
Évêque de Gortyne en Crète,il mourut en exil. Il est surnommé le "faiseur de miracles".

MR - SAINTE RICHARDE (+ 895)
Impératrice, rejetée par l’empereur Charles le Gros. Fille du comte d’Alsace, elle avait épousé Charles le Gros, roi des Francs de Rhénanie. En 881, soutenu par le Pape, Charles devint empereur d’Occident, roi de Germanie et roi de France. Bien qu’instruit et dévot, il permit aux Sarrasins de venir piller l’Italie, aux Normands de piller le nord de la France, la région parisienne et la Bourgogne. Il abandonna le pape Jean VIII qui l’appelait au secours et le pape fut, par cette faute, massacré à coups de marteau dans son palais du Latran. Tant et si bien que la Diète de 887 déposa Charles le Gros et son empire fut divisé en sept petits royaumes. Sainte Richarde n’était plus à ses côtés. Elle avait été répudiée, accusée injustement d’adultère pour avoir embrasser la croix pectorale de l’évêque de Verceil. Elle se retira en Alsace, à l’abbaye d’Andlau qu’elle avait naguère fondée et mourut quelques années plus tard à Andlau en Alsace. Le pape Léon IX, un alsacien, vint vénérer ses restes et la plaça sur les autels.

SAINT ROMYLOS (14ème s.)
Né en Bulgarie, à Binine, sur les bords du Danube, il s’enfuit en secret pour devenir moine dans la région de Tirnovo. C’est là qu’il rencontre saint Grégoire le Sinaïte venu du Mont Athos. Saint Romylos qui était d’une forte constitution s’acquittait des plus lourds travaux, restant patient et vivant la prière du coeur. Il prit alors le nom de Romylos. Devant l’invasion turque, il dut s’enfuir vers la Sainte Montagne de l’Athos. Lorsque les Turcs menacèrent l’Athos, il se rendit en Albanie puis à Ravanitsa en Serbie où son âme s’envola vers Dieu.

SAINT BIDZINE DE GEORGIE (+ 1661)
Prince de Géorgie, il fut martyrisé pour la foi par le shah de Perse, Abbas II, et il périt avec les membres de sa famille, saint Elisbar et saint Chavel, à l’issue de terribles supplices.

MR - SAINT JOSEPH DE CUPERTINO (+ 1663)
Joseph Desa est né à Cupertino dans les Pouilles (Italie) dans une famille très pauvre où il reçut une éducation très pieuse de sa mère qui était tertiaire de saint François. Maladroit, d’esprit lent, il voulait néanmoins devenir fils de saint François. Les Capucins n’en veulent pas. Les franciscains l’accueillent mais comme garçon d’écurie. Ils finissent par l’admettre au sacerdoce quand ils découvrent sa richesse spirituelle et humaine. Porteur de dons mystiques étonnants, il attire les foules :miracles, extases, lévitations. L’Inquisition se méfie et ordonne à plusieurs reprises de le mettre à l’écart. Saint Joseph accepte ces mesures avec une grande simplicité et une profonde humilité, sans jamais se plaindre. Ses frères en religion, jaloux de la publicité autour de sa personne, le firent beaucoup souffrir. Il fut canonisé en 1767.

MR - SAINT DOMINIQUE TRACH (+ 1843)
Prêtre et dominicain du Tonkin - aujourd'hui, au Viêt-Nam -, le père Dominique Trach avait le caractère trempé par l'épreuve de la maladie et des mauvais traitements, sous la persécution déchaînée par l'empereur Minh Mang (1820-1841). Dès 1833, un édit stipulait : " Nous voulons que les mandarins examinent avec soin si les chrétiens qui se trouvent sur leur territoire se préparent à obéir à nos ordres et qu'ils les contraignent à fouler aux pieds la croix, en leur présence. Après quoi ils leur feront grâce cette fois. Quant eux maisons du culte et eux habitations des prêtres, ils devront veiller à ce qu'elles soient complètement rasées. Si dorénavant l'un de nos sujets est reconnu coupable de confesser ces doctrines abominables, il sera puni avec la dernière rigueur afin de détruire à sa racine la religion perverse. " A la fin de 1838, l'empereur publia un dernier édit où il donnait un délai d'un an eux chrétiens pour apostasier. La persécution gagna le Tonkin, jusque-là relativement épargné. Lorsque vint l'heure du témoignage suprême, le père Dominique préféra mourir plutôt que de piétiner la croix : il fut décapité à Nam Dinh.

MR - Bienheureux DAVID OKELO et GILDA IRWA (+ 1918)
Alors qu’ils s’employaient à enseigner l’Évangile au peuple, ils furent transpercés de coups de lance par des païens du lieu, à Paimol en Ouganda.Les parents de David étaient païens. Ils font partie de la tribu Acholi. La première mission est fondée en 1915 par les religieux Comboniens. Nouvellement baptisés, David et Gildas s'offrent comme catéchistes. Malheureusement la région est troublée par les incursions des pillards, de marchands d’esclaves et de trafiquants d’or. Les pillards musulmans et des guérisseurs-sorciers profitent de cette situation de violence pour tenter de déraciner la nouvelle religion. Le matin de leur martyre, Gildas répond à David qui lui fait entrevoir la possibilité d’une mort cruelle : « Pourquoi serions-nous effrayés ? Nous n’avons fait de mal à personne." Ces témoins courageux n’était que des enfants lorsque, avec simplicité et foi, ils versèrent leur sang pour la Parole de Dieu.

MR -Bienheureux MARTYRS ESPAGNOLS (+ 1936)
Martyrs durant la persécution menée contre les prêtres et les religieux au cours de la guerre civile, en Espagne martyrs : près de Gandie, au pays de Valence, Ferdinand Garcia Sendra et Joseph Garcia Mas, prêtres ; à Montserrat en Catalogne, cinq membres du Tiers-Ordre de Saint-François, les bienheureux Ambroise (Sauveur Chulia Ferrandis) et Valentin (Vincent Jaunzaras Gomez, prêtres ; François (Juste Lerma Martinez), Richard (Joseph Lopez Mora) et Modeste (Vincent Gay Zarzo), religieux. ; et à Ciudad Real en Nouvelle Castille, Charles Eraña Guruceta, religieux de la Société de Marie, arrêté par des miliciens et fusillé sans jugement.

MR - Bienheureux JOSEPH KUT (+ 1941)
Martyr. Prêtre polonais du diocèse de Poznan, curé de Goscieszyn, Joseph Kut fut arrêté lors de l'occupation de la Pologne par le IIIe Reich, puis déporté au camp de concentration de Dachau. Les conditions de détention l'exténuèrent. Les autorités nazies lui proposèrent alors la liberté, à condition qu'il renie sa foi et renonce au sacerdoce. Il refusa. Ses compagnons de captivité le virent mourir " comme un saint " des suites des mauvais traitements subis, un peu moins d'un an après son internement.


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