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Les saints du 28 septembre

MR - SAINT VENCESLAS (+ 935)
Mémoire liturgique. Martyr. Duc de Bohême, Venceslas fut élevé par sa grand-mère, sainte Ludmilla, dans la sagesse divine et humaine, car Vratislas, duc de Bohème, laissait deux fils jeunes en mourant. Ce fut Drahomira leur mère qui exerça la régence, mais elle restait attaché à l’ancien culte comme Boleslas, alors que Venceslas était devenu chrétien. Durant les cinq années de sa régence, elle persécuta les chrétiens et Venceslas lui-même devait se cacher pour entendre la messe. A 18 ans, quand il monta sur le trône, il construisit des églises, ouvrit des monastères, rappela les prêtres exilés. Il gouvernait sagement et ses moeurs étaient pures. Il fut assassiné par son frère qui convoitait le trône et avait pris la tête du parti païen. Boleslas l’attaqua par surprise devant l’église où il se rendait à la messe. Venceslas ne tira pas son épée :" Je ne serai pas fratricide. Je te pardonne." Il avait vingt-trois ans.

MR - SAINT LAURENT RUIZ (+ 1635-1637)
Mémoire liturgique. Martyr à Nagasaki au Japon avec quinze compagnons, prêtres, religieux et laïcs, martyrs, les saints Dominique Ibanez de Erquicia, Jacques Kyushei Gorobioye Tomonaga, Antoine Gonzalez,  Michel de Aozaraza, Guillaume Courtet, Vincent Shiwozuka, Luc Alphonse Gorda, Jourdain (Hyacinthe Ansalone) et Thomas Hioji Rokuzayemon Nishi, prêtres dominicains , François Shoyemon, Michel Kurobioye et Matthieu Kohioye, religieux dominicains ; Madeleine de Nagasaki, vierge du Tiers-Ordre de Saint-Augustin, Marine de Omura, vierge du Tiers-Ordre dominicain, Lazare de Kyoto, laïc. Après avoir semé la foi chrétienne dans les Îles Philippines, Formose et les îles du Japon, ils consommèrent leur martyre pour l’amour du Christ à Nagasaki, en vertu d’un décret du chef suprême Togugawa Yemitsu, à des jours différents, de 1633 à 1637, mais sont commémorés dans une même vénération. A peine débarqués Lorenzo Ruiz et son compagnon Guillaume Courtet, originaire de Béziers, sont arrêtés. Après une année de prison ils sont atrocement torturés en public durant deux semaines pour les faire apostasier. Fidèles juqu'au bout ils succombent les uns après les autres. Au matin du 29 septembre les deux derniers survivants dont Guillaume Courtet, furent décapités et leurs corps furent incinérés avant d'être jetés au large de Nagasaki.


SAINTE DODE D’ESTARAC (?)
Nous ne connaissons d’elle ni la vie, ni l’époque. Il reste, pour seule mémoire, un village dans le Gers : 32170 Sainte-Dode, où ses reliques étaient vénérées.

MR - SAINT ALPHÉE (4ème siècle)
et ses frères Alexandre et Zosime, martyrs à Calydon de Pisidie.

MR - SAINT CHARITON (+ 350)
Abbé, assidu à la prière et aux jeûnes et fondateur de plusieurs laures dans le désert, dont celle de la Vieille Laure, près de Bethléem.

MR - SAINT ZAMA (4ème siècle)
Vénéré comme le premier évêque de Bologne en Émilie.

MR - SAINT EXUPÈRE (+ 415)
Évêque de Toulouse, qui entreprit la construction de la célèbre basilique Saint Sernin et la consacra en l’honneur de saint Saturnin. Lors d’une invasion des barbares, se montra un ardent défenseur de la cité ; selon saint Jérôme, qui lui dédia son commentaire sur le prophète Zacharie, saint Exupère était autant ménager pour lui-même, autant qu'il se montrait généreux pour les autres."Le saint évêque a faim tandis qu’il nourrit les autres. Son visage est marqué par les jeûnes, mais il est surtout torturé par la faim des autres. Il a tout donné aux pauvres qui sont les entrailles du Christ."

MR - SAINTE EUSTOCHIUM (+ 419)
Avec sainte Paule sa mère, se rendit de Rome à Bethléem, auprès de la crèche du Seigneur, pour ne pas manquer les conseils de leur maître spirituel, saint Jérôme, et c’est là que, vers 419, brillante de mérites éclatants, elle s’en alla vers le Seigneur.

MR - SAINT SALONIUS (+ 459)
Évêque de Gênes. Fils de saint Eucher de Lyon, il mena d’abord la vie monastique à Lérins, puis, devenu évêque, s’attacha à la doctrine du pape saint Léon le Grand  et écrivit une exposition mystique de deux livres des Écritures.

MR - SAINT FAUSTE DE RIEZ (+ 485)
On pense qu’il serait né en Angleterre vers 405. Il devint abbé de Lérins en 433, puis évêque de Riez en 462. Il était très instruit. il écrivit contre les ariens sur le Verbe de Dieu fait chair, et sur le Saint-Esprit, consubstantiel au Père et au Fils et coéternel ; il fut envoyé en exil par le roi arien Euric. et saint Sidoine Apollinaire le félicitait dans une de ses lettres "d’avoir épousé la Philosophie en ayant eu bien soin de se convertir auparavant." Saint Faust écrivit beaucoup contre les hérétiques, même s’il n’était pas toujours très orthodoxe. A l’en croire, on n’aurait pas dû recevoir à la pénitence les pécheurs qui attendent d’être à toute extrémité pour se convertir. Le bon larron, à ce titre, n’eût point trouvé grâce à ses yeux.

SAINT ALKISON (+ 561)
Evêque de Nicopolis, il résista à l’empereur Anastase Ier qui soutenait les monophysites. Comme il était rester inflexible, il fut emprisonné à Constantinople où il mourut prisonnier des mauvais traitements qu’on lui avait fait subir.

MR - SAINT ENNEMOND (+ 658)
Martyr. ou Chamond, évêque de Lyon. Conseiller du roi Clovis II, il fut élevé au siège archiépiscopal de Lyon. Mais Ebroïn, maire du palais, dont les méthodes cruelles causèrent tant de meurtres, résolut de le faire disparaître. Alors qu’il se rendait à la cour pour se justifier, saint Chamond tomba dans une embuscade et fut massacré par des soldats à la solde d’Ebroïn. pour des motifs surtout politiques La ville proche de ce meurtre prit le nom du saint archevêque : 42400 Saint-Chamond.


MR - SAINT CHUNIALD (8ème siècle)
et saint Gisilaire, prêtres de Salzbourg en Autriche. Missionnaires probablement d'origine irlandaise, qui apportèrent leur aide à l’évêque de Salzbourg saint Rupert.

MR - SAINTE LIOBA (+ 782)
Elle fut appelée d’Angleterre en Germanie par son parent saint Boniface et placée par lui à la tête d’un monastère à Tauber. Il l’installa d’abord dans le monastère de Bischofheim, la maison de l’évêque, non loin de Mayence, puis, à sa mort, elle se retira dans un des monastères voisins qu’elle avait fondé à Schonersheim. Charlemagne avait beaucoup d’estime pour elle et Hildegarde, l’épouse impériale, aimait la consulter.

SAINT THIEMONT (+ 1101)
Evêque de Salzbourg. Moine bénédictin à Niederaltaich, il se fit une réputation d'orfèvre, de peintre et de sculpteur. Nommé évêque de Salzbourg, il connut, de la part de l'empereur Henri IV, l'emprisonnement et l'exil en raison de sa fidélité au pape Grégoire VII. Éloigné de son siège épiscopal, il en profita pour partir à la croisade avec Godefroy de Bouillon. Fait prisonnier par les Turcs, il refusa de renier sa foi et fut massacré par eux à Corozain en Terre Sainte.

SAINT SIMEON (+ 1120)
Évêque de Die dans l’actuel diocèse de Valence. Il ne reste que quelques souvenirs de son long épiscopat, mais l’imagination des biographes remplaça facilement les documents perdus à travers les siècles.

SAINT AUXENCE (+ 12ème s.)
Il était chef d’une troupe de mercenaires grecs au service des barons francs durant la deuxième Croisade (1147-1149). Arrivés à Jérusalem, ils décidèrent de mener une vie ascétique dans la vallée du Jourdain, mais ils durent quitter les lieux à cause des troubles que leur causaient les Arabes et des vexations que leur infligeaient les Latins. Ils s’embarquèrent pour l’île de Chypre, se dispersant par petits groupes pour trouver Dieu dans le silence. Saint Auxence y mena la contemplation dans une petite grotte et s’y endormit en paix.

MR - Bienheureux BERNARDIN DE FELTRE (+ 1494)
Prêtre franciscain, qui parcourut à pied le centre et le nord de l’Italie prêchant avec succès, multipliant les monts-de-piété pour lutter contre l’usure et, fut appelé par le pape Sixte IV, à Pavie en Lombardie, en raison de son esprit pacifique, pour apaiser les discordes civiles.


MR - SAINT SIMON DE ROJAS (+ 1624)
Né à Valladolid, il entra jeune dans l’Ordre de la Trinité pour la Rédemption des captifs où il reçut progressivement toutes les charges de son Ordre. Il ne se rendit jamais en pays infidèle, mais visitait les hôpitaux et les prisons de l’Espagne tout en étant chargé par le roi Philippe II de l’éducation des infants royaux. Confesseur de la reine d’Espagne et attaché à la cour, il ne voulut jamais de carrosse ni de rétribution, mais, dans les splendeurs royales, se montra toujours humble, pauvre, miséricordieux envers les pauvres et d’une ardente piété. "J’aime mieux le service des pauvres que celui de la cour", disait-il souvent.

MR - Bienheureux JEAN SHOZABURO (+ 1630)
Martyrs à Nagasaki au Japon. Jean Shozaburo était catéchiste. Comme lui ses cinq compagnons, martyrs furent, comme lui décapités, pour le Christ, les bienheureux Mancius Ichizayemon, Michel Taiemon Kinoshi, Laurent Hachizo, Pierre Terai Kuhioye et Thomas Terai Kahioye.

MR - Bienheureux MARTYRS ESPAGNOLS (+ 1936)
Tous trois victimes de la persécution dirigée contre l’Église au cours de la guerre civile : François- Xavier Ponsa Casallarch, religieux de l’Ordre de Saint-Jean de Dieu, à Saint-Félix de Codines en Catalogne ; Joseph Tarrats Comaposada, religieux de la Compagie de Jésus, à Valence ; Amalie Abad Casasempre, mère de famille, à Benillup en Galice,.

MR - Bienheureux NICÉTAS BUDKA (+ 1949)
Évêque et martyr. Mykyta (Nicétas) exerça son ministère d’abord au Canada puis en Ukraine parmi les fidèles catholiques de rite byzantin, gréco-catholique. En 1905, après avoir obtenu ses diplômes de théologie à Vienne et Innsbruck, il est ordonné prêtre par le métropolite Andrej Sheptytsky. Le 14 octobre 1912, il est consacré évêque à Lviv. La même année il est nommé par le Saint-Siège premier Exarque apostolique (évêque) des Ukrainiens catholiques du Canada. En 1928, il devient évêque auxiliaire de l'archevêque grec-catholique à Lviv. Le 11 avril 1945, le gouvernement communiste l'arrête et le condamne à 8 ans de prison. Il meurt martyr le 1er octobre 1949 dans un camp de concentration à Karaganda, au Kazakhstan.


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