Les saints
du 1er octobre
1. Mémoire de MR - SAINTE THÉRÈSE DE L'ENFANT-JÉSUS (+ 1897) sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vierge et docteur de l’Église. Entrée encore adolescente au monastère des Carmélites de Lisieux, devenue par son innocence et sa simplicité de vie, maîtresse de sainteté dans le Christ, elle enseigna le chemin de la perfection chrétienne par l’enfance spirituelle, et mit tout son souci mystique au service du salut des âmes et du développement de l’Église, achevant sa vie à l’âge de vingt-quatre ans, le 30 septembre 1897.
2. À Seclin en Gaule Belgique, au IVe siècle, MR - SAINT PLATON () saint Piaton vénéré comme prêtre, évangélisateur des peuples du pays de Tournai et martyr.
3. À Lisbonne, vers 303, les MR - SAINT VÉRISSIME (+ 303)saints Vérissime, Maxime et Julie, martyrs.
4. À Constantinople, vers 560, MR - SAINT ROMANOS (+ 560) saint Romanos, diacre, surnommé à juste titre le Mélode, en raison de son art sublime pour composer des hymnes d’Église en l’honneur du Seigneur et des saints.
5. À Trèves en Rhénanie, l’an 561, MR - SAINT NIZIER (+ 561) saint Nizier, évêque. Au témoignage de saint Grégoire de Tours, il se montrait fort dans sa prédication, redoutable dans les controverses, constant dans son enseignement et d’une admirable sainteté. Pour avoir reproché ses fautes au roi des Francs Clotaire, il fut même envoyé en exil.
6. À Gand dans la Flandre, en 659, MR - SAINT BAVON (+ 659)saint Bavon, moine. Disciple de saint Amand, il dit adieu au siècle, distribua ses biens aux pauvres et se retira dans le monastère qu’il avait construit dans cette plaine. SAINT BAVON (+ 631)
8. À Cantorbéry, en 1588, MR - SAINT GÉRALD EDWARDS(+ 1588) saint Gérald Edwards, prêtre et martyr. Ordonné en France et retourné dans sa patrie, il fut, pour ce motif, détenu longtemps en prison et finalement condamné à la pendaison, sous la reine Élisabeth Ière. Avec lui subirent le même supplice les bienheureux Robert Wilcox et Christophe Buxton, prêtres, eux aussi à cause de leur sacerdoce, et Robert Widmerpool, parce qu’il avait aidé un prêtre.
9*. À Chichester, la même année, les b MR - Bienheureux RAOUL CROCKETT (+ 1588) aoul Crockett et Édouard James, prêtres et martyrs, revenus dans leur pays après leurs études au collège anglais de Reims et, pour ce motif, conduits aux supplices du gibet.
10*. À Gipwich, la même année, le b MR - Bienheureux JEAN ROBINSON (+1588) ean Robinson, prêtre et martyr, qui avait été père de famille, puis, après la mort de sa femme, avait reçu l’ordination dans son extrême vieillesse, ce qui lui valut d’avoir la couronne du martyre.
11*. À Nagasaki au Japon, en 1617, les b Bienheureux GASPAR HIKOJIRO (+ 1617) Gaspar Hikojiro et André Yoshida, martyrs. Catéchistes, ils avaient reçu des prêtres chez eux et subirent pour cela la décapitation.
12*. À Saronno près de Varèse en Lombardie, l’an 1900, le b MR - Bienheureux LOUIS-MARIE MONTI (+ 1900) Louis-Marie Monti, religieux laïc, fondateur des Fils de l’Immaculée Conception, qu’il dirigea dans un esprit de charité vers les pauvres et les indigents, en particulier au service des malades et des orphelins, et en veillant à la formation des jeunes.
13*. En Espagne, dans le pays de Valence, en 1936, les b MR - BIENHEUREUX MARTYRS ESPAGNOLS (+ 1936) ienheureux martyrs Alvara Sanjuan Canet, prêtre salésien, à Villena, et Florence Caerols Martinez, vierge, à Rotgla y Corbera, victimes tous deux de la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile.
14*. Au camp de concentration de Dachau en Bavière, en 1942, le b MR - Bienheureux ANTOINE REWERA (+ 1942) Antoine Rewera, prêtre de Sandomiercz et martyr. Fondateur de la Congrégation des Filles de Saint-François d’Assise, il fut arrêté par la Gestapo, interné à Sandomiercz, puis déporté à Auchwitz et enfin à Dachau, où il mourut des suites des mauvais traitements subis.
SAINTE ARIELLE (7ème
s.)
ou Urielle. On dit qu’elle serait la soeur de saint Judicael, roi de
Domnonée en Bretagne. Par delà la légende, il y a bien eut une réalité
puisqu’un culte lui fut rendu très tôt et qu’une église s’est placée
jadis sous on patronage près de Dinan dans les Côtes d’Armor.
SAINT BAVON (+ 631)
Seigneur dans le pays de Liège en Belgique, il mena longtemps une vie
dissolue. A la mort de sa femme, il rencontra saint Amand qui le convertit
et dont il devint le disciple et le collaborateur. Il passa les trois
dernières années de sa vie dans une solitude, à côté du monastère Saint
Pierre que l’évêque saint Amand venait de fonder dans un lieu désert
appelé Ganda, qui fut le berceau de la ville de Gand.
SAINTE DOMANE (+ 658)
Epouse de saint Germer, elle vécut saintement avec lui à la cour du
roi Dagobert. Plus tard elle résolut, d’un commun accord avec son mari,
de se retirer dans la solitude, fille spirituelle de saint Ouen et recluse
à Gasny au diocèse d’Evreux.
SAINT DOMNIN (4ème s.)
Né à Thessalonique dans une famille chrétienne, il ne craignait pas
de proclamer le Christ. Il fut arrêté et on lui brisa les os les uns
après les autres, puis on lui coupa les jambes et il resta ainsi sept
jours chantant la gloire de Dieu, avant de la chanter dans l’éternité.
SAINT JEAN COUCOUZELLE (12ème s.)
Chantre et moine à la Grande Lavra sur la Sainte Montagne de l’Athos.
Il était originaire de Durazzo en Illyrie. Il vint à la cour impériale
des Comnènes où il fut le meilleur des chantres. Il cacha ses origines
à l’higoumène jusqu’au jour où sa voix le fit connaître. Durant la semaine,
il se retirait dans la solitude et ne revenait au monastère que pour
y chanter le dimanche, s'appliquant à chanter dignement la Sainte Mère
de Dieu qui lui était apparue.
SAINT MELOIR (+ 798)
ou Mélaire. Martyr à Lanmeur au diocèse de Quimper. Petit fils du comte
de Cornouailles, il fut assassiné par son oncle, homme jaloux et ambitieux.
Ses reliques furent transportées à Paris où elles se trouvent à l’église
Saint Jacques du Haut-Pas, et la Bretagne lui garde mémoire dans plusieurs
localités : 22980 Saint Méloir.
SAINT MICHEL (8ème s.)
et ses compagnons martyrs à Zobée en Géorgie. Lors de la conquête de
la région par l’émir Aleim, ils furent capturés et contraints de renier
le Christ, ils bravèrent la mort et furent décapités.
SAINTE MONTAINE (8ème s.)
Abbesse de l’abbaye de Notre-Dame de Bethléem à Ferrières en Gâtinais,
dans le diocèse d’Orléans. Certains historiens pensent qu’elle serait
la même que sainte Gertrude de Nivelles, mais la distance est grande
entre les deux abbayes et d’autres historiens en font une sainte à part
entière.
SAINT PIAT (4ème s.)
Originaire de Bénévent en Italie, il évangélisa la région de Chartres
mais, selon la légende, il n’y rencontra que des coeurs endurcis. Il
se rendit à Tournai et là, en deux mois, trente mille païens se convertirent
à sa parole qu’ils ne comprenaient pas. Il fut martyrisé avec plusieurs
de ses disciples. Chartres se souvint tout de même de lui, recueillit
ses reliques à l’époque des invasions normandes et lui consacra une
localité : 28130 Saint-Piat
SAINT ROMANOS LE MELODE (6ème s.)
Originaire de Syrie, il vint s’installer à Constantinople. Doté d’une
voix fort peu harmonieuse, il ne pouvait chanter la gloire de Dieu comme
il l’aurait désiré. La Mère de Dieu la lui donna lors d’une vigile de
la Nativité à l’église des Blachernes et une douceur ineffable emplit
sa bouche. Il orna la liturgie de près de 1000 "kondakia". On lui attribue
en particulier celui de la fête de la Nativité :"La Vierge en ce jour
enfante l’être suressentiel", qui reste dans le canon des Matines du
25 décembre, ainsi que l’hymne acathiste à la Mère de Dieu.
SAINT SABBAS LE STYLITE (+ 1460)
Il était le fils d’un boïar russe de Kachine et il séjourna dans plusieurs
monastères de la région de Tver. Puis il partit pour le mont Athos,
s’adonnant seulement à la contemplation de la gloire de Dieu. Il revint
en Russie dans une forêt de la région de Novgorod. Le monastère de l’Ascension
qu’il y fonda, connut une grande prospérité. Après l’avoir organisé,
il s’installa non loin de la sur une colonne qu’il ne quittait que le
samedi et le dimanche pour communier aux Saints Mystères et prendre
part à la vie commune des frères.
SAINTE THERESE DE L’ENFANT JESUS (+ 1897)
Thérèse Martin est la cinquième et dernière fille d’une famille chrétienne
où elle grandit "entourée d’amour." Elle a 4 ans quand la mort de sa
mère introduit une brisure dans sa vie. Le père et la quintette de ses
filles s’installent alors à Lisieux pour se rapprocher d’une partie
de sa famille. Deuxième drame qui ébranle Thérèse : sa soeur Pauline
puis sa soeur Marie entrent au Carmel. La nuit de Noël, par une grâce
puissante, elle retrouver le joyeux équilibre de son enfance et s’élance,
dans "une course de géant", vers le Dieu-Amour qui l’a saisie. Non sans
démarche, allant intrépidement jusqu’à Rome se jeter aux pieds du pape,
elle obtient d’entrer au Carmel à quinze ans, le 9 avril 1888. Avec
une fidélité héroïque, elle y poursuit sa route vers la sainteté. Le
Seigneur lui découvre peu à peu sa "petite voie" d’abandon et de confiance
audacieuse. Le 9 juin 1895, elle s’offre à l’amour miséricordieux de
Dieu. Durant sa longue maladie; la tuberculose, elle est conformée au
Christ, dans le mystère de son agonie pour le salut des pécheurs qui
n’ont pas la foi. Elle meurt à 24 ans, promettant de faire tomber sur
la terre "une pluie de roses" et de passer son ciel à faire du bien
sur la terre. Quelques années plus tard, le récit de sa vie, écrit pas
obéissance, connaît un succès populaire époustouflant et de nombreux
témoignages de grâces obtenues par son intercession affluent au monastère.
Proclamée patronne des missions de l’Eglise universelle, est docteur
de l’Eglise en 1997.
SAINT VULGIS (+ 550)
Orphelin dès son enfance, il fut recueilli par saint Rémi qui d’ailleurs
lui conféra le baptême. La tradition veut qu’il ait été de ceux qui
évangélisèrent les soldats de Clovis. Longtemps collaborateur de saint
Rémi, il se retira à Troësnes en Picardie où il vécut ses dernières
années.
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